Franck Thilliez - Pandemia

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Pandemia: краткое содержание, описание и аннотация

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« Bientôt, ce monde contaminé par la médiocrité, la misère, l’assistanat va connaître l’embrasement, puis le changement. »
« L’homme, tel que nous le connaissons, est le pire virus de la planète. Il se reproduit, détruit, épuise ses propres réserves, sans aucun respect, sans stratégie de survie. Sans nous, cette planète court à la catastrophe. Il faut des hommes purs, sélectionnés parmi les meilleurs, et il faut éliminer le reste. Les microbes sont la solution. »
Après
, une nouvelle aventure pour l’équipe de Franck Sharko et Lucie Henebelle, renforcée en coulisses par la jeune et courageuse Camille. Et l’enjeu est de taille : la préservation de l’espèce humaine.

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— Ça implique forcément qu’il a eu accès à des machines pour faire des analyses, qu’il a aussi obtenu l’accès à un laboratoire très bien équipé.

— Sans doute, oui. Mais il y a des milliers de laboratoires à travers le monde. Je ne vois pas ce que Séverine, simple laborantine, viendrait faire là-dedans. Si vous l’aviez connue… Elle était à des années-lumière de tout ça.

— Je cherche juste à comprendre son geste. Et vous savez, il n’y a pas de typologie particulière du criminel ou du terroriste. Il peut avoir n’importe quel visage, occuper n’importe quel rang dans la société. Croyez-moi.

Lucie la fixa dans les yeux. Amandine se sentit transpercée. Cette flic, face à elle, dégageait quelque chose de particulier. De glaçant.

— Avez-vous la moindre idée de la raison qui l’aurait poussée à quitter son travail lundi midi, après votre réunion ? D’après votre chef, personne ne l’aurait vue après la pause-déjeuner.

Amandine haussa les épaules.

— Peut-être un coup de fil ? Un rendez-vous qu’elle avait à l’extérieur, et qui l’a fait basculer ?

— On va vérifier tout cela.

Lucie nota un mot sur son carnet qu’elle retourna ensuite. Amandine haussa les épaules.

— « Pardon ». Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Je ne sais pas pourquoi elle a écrit cela, je ne me suis jamais suicidée.

Ton plutôt sec. Amandine se tint la tête entre les mains. Avec tout ce qui s’était passé ce jour-là, les médicaments qu’elle avait avalés, elle était rincée et n’avait plus l’esprit très clair.

— Excusez-moi, mais…

— Rude journée ?

— C’est le moins qu’on puisse dire. Et j’ai l’impression qu’elle n’est pas terminée. Le virus court les rues.

Lucie reprit son carnet.

— En tout cas, toutes les deux, on a bientôt fini. Séverine avait un petit ami, à ce que j’ai cru comprendre ?

— Oui. Il s’appelle Patrick Lambart. Un médecin généraliste qui bosse dans le 2 e, d’après ce que m’a raconté Séverine. Elle était avec lui depuis plusieurs mois, il a disparu de sa vie il y a environ un mois et demi. Mais, pour tout vous dire, je ne l’ai jamais croisé. Séverine était très discrète sur sa vie privée, il fallait lui arracher les vers du nez pour qu’elle lâche des informations. Je ne sais même pas à quoi il ressemble, ce médecin.

— Selon vous, leur rupture serait à l’origine du drame ?

— Vu ce qu’elle m’a dit à la fin de notre réunion d’hier, oui, je le crois vraiment. Et ce n’est pas une rupture, c’est une disparition. Ce Lambart ne lui a plus jamais donné signe de vie.

Amandine fut troublée durant quelques secondes en se remémorant son échange avec Séverine après la réunion du lundi. Lucie, qui notait et soulignait l’identité de l’ex-petit ami à plusieurs reprises, ne remarqua rien.

La flic se leva.

— J’en ai terminé pour le moment. Quelqu’un de chez nous va passer au laboratoire où Séverine Carayol travaillait. Nous allons nous revoir souvent, je pense, puisque, aux dernières nouvelles, tout le monde avance de concert dans cette histoire.

Amandine se leva à son tour et lui donna sa carte de visite.

— On essaie d’attraper le virus, vous attrapez celui qui l’a lâché dans la nature. Sur la carte, vous avez mon numéro personnel. Au cas où, n’hésitez pas.

Lucie lui tendit la sienne, puis sa main pour la saluer.

— Désolée, je ne serre pas les mains. Ce n’est pas par manque de politesse.

Elle fixa Lucie avec un petit air de reproche.

— Vous devriez porter les masques qu’on vous a donnés. Vous avez peut-être le virus en vous sans le savoir. Et vous pouvez le propager. De manière générale, bien se protéger, c’est la solution la plus efficace pour stopper une épidémie et ne pas attraper de microbes.

— On y pensera.

Elle détestait ces masques. Dans le salon, Amandine salua les deux policiers et dévala l’escalier. Tout en descendant, elle sortit un gel antibactérien de sa poche et se frotta les mains. Une fois dehors, elle ôta son masque et respira une grande bouffée d’air frais. Son cerveau surchauffait, l’image horrible du cadavre de Séverine continuait à tourner dans sa tête. Les yeux grands ouverts… L’écume aux lèvres…

Et puis il y avait les paroles de la laborantine, qui avaient ressurgi dans son esprit lors de son entretien avec cette Lucie Henebelle. Peut-être aurait-elle dû en parler à la policière ? Mais peut-être aussi que Séverine les avait juste prononcées parce qu’elle était impressionnée ?

Toujours était-il que les mots résonnaient à présent étrangement aux oreilles d’Amandine.

« Les types de la cellule antiterroriste… Ils sont là pour enquêter, tu crois ? » avait-elle demandé. Pourquoi s’était-elle intéressée à eux ? Qu’est-ce qui lui faisait peur ?

Le téléphone d’Amandine sonna. C’était Johan. Elle décrocha.

— H1N1 est en route, Amandine. La famille de notre deuxième patient, Théo Durieux, est complètement HS. La femme, avec qui tu as discuté à l’hôpital, et ses deux mômes, balayés.

— La poisse.

— Partout, autour de ces gens qui ont été contaminés le mercredi au restaurant, on a des cas secondaires. La famille, les proches, les amis. Le virus est un sprinter. Putain, Amandine, c’est la merde !

[35]

La perquisition était terminée.

L’ordinateur et le téléphone portable de Séverine Carayol étaient partis entre les mains des experts, qui allaient se mettre à décortiquer sa vie électronique et découvrir ses habitudes, son mode de vie, ses fréquentations. Les circuits imprimés, les gigabits d’octets contiennent, aujourd’hui, un morceau de nous-mêmes et de notre identité.

Sharko et Casu avaient méthodiquement fouillé les armoires, les tiroirs, les recoins du petit appartement. Diverses ordonnances médicales, dont la plus ancienne remontait à quatre semaines, montraient que Séverine Carayol prenait un cocktail d’antidépresseurs tricycliques — surtout du Laroxyl — et de somnifères, ceux-là mêmes qu’on avait retrouvés à proximité de son corps. Sharko avait jeté un coup d’œil rapide aux factures, aux derniers relevés bancaires, sans noter de dépenses hors norme. Quant à la clé de la porte de l’appartement, elle se trouvait encore dans la serrure côté intérieur : tout indiquait donc que Carayol avait laissé la porte ouverte pour qu’on découvre son corps.

Après son entretien avec Amandine, Lucie avait mené un rapide interrogatoire des voisins de palier, qui n’avaient rien remarqué. Ils ne croisaient que rarement Séverine, une fille discrète qui ne causait jamais de problèmes. Lorsque Lucie souligna que leur voisine avait été en couple jusqu’à septembre ou octobre dernier, ils indiquèrent juste qu’ils ne l’avaient jamais vue accompagnée. Un des voisins, qui savait que Carayol travaillait à l’Institut Pasteur, demanda si ça avait un rapport avec cette histoire d’oiseaux morts et de grippe dont on avait parlé à la télé. Évidemment, Lucie répondit que non.

Bertrand Casu sortit avec un carton rempli de paperasse, tandis que Lucie retrouvait son homme, qui était dans la salle de bains. Il la mit au courant de l’avancement de ses recherches. Devant lui, alignées, une vingtaine de mignonettes de shampoing à l’effigie de différents grands hôtels parisiens — Méridien Étoile, Intercontinental Opéra…

— J’ai l’impression de perdre mon temps. Tu me dis que Carayol s’est fait plaquer il y a un mois et demi. Elle commence à déprimer, attaque un traitement quinze jours plus tard. Tout cela me semble très cohérent. Je ne vois pas de… d’anomalie, pour le moment.

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