Franck Thilliez - La forêt des ombres

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Arthur Doffre, milliardaire énigmatique, est sur le point de réaliser un rêve vieux de vingt-cinq ans : ressusciter un tueur en série, le Bourreau 125, dans un livre. Un thriller que David Miller, embaumeur de profession et auteur d'un premier roman remarqué, a un mois pour écrire contre une forte somme d'argent.
Reclus dans un chalet en pleine Forêt-Noire, accompagné de sa femme et de sa fille, de Doffre et de sa jeune compagne, David se met aussitôt au travail. Mais il est des fantômes que l'on ne doit pas rappeler… « Huis clos oppressant, suspense diabolique, plongée violente dans les tréfonds de l'âme humaine. »
Olivier Delcroix —

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Elle se releva un peu, dévoilant un instant sa poitrine. Ses seins étaient pendants, d’une blancheur livide.

— Un nombre, qui n’arrête pas de immer wieder kehren dans ma tête, depuis mon accident. Juste avant que ma voiture percute l’arbre, j’ai vu ces chiffres. 98784. Le nombre parfait de kilomètres qu’indiquait mon Kilometerzahler. Pourquoi je l’ai retenu, je n’en sais rien. Mais je ne cesse pas d’y penser.

Elle prit la main de David.

— Pourquoi prendre… le prétexte de ce nombre pour… pour venir me voir ? David, vous êtes un peu… nigaud…

David perdait ses moyens, sa lucidité.

— Ce n’est pas… un prétexte. Mais…

Il retira sa main qu’il porta à son front.

— Vous avez un rôle dans cette histoire, Emma… Votre… Votre accident n’était pas fortuit… On… On dirait que nous sommes pris dans une spirale, une sorte de plan.

— Un plan ?

La marque au sommet du tronc. La photographie de l’entomologiste. Le compteur kilométrique. Trois nombres sur sept, découverts dans l’ordre des massacres… L’impensable, qui se matérialise.

— Le plan du destin… ou de la Mort… Une chaîne d’événements qui… reconstituent le chemin d’un homme, décédé voilà vingt-sept ans, et qui cherchent à nous conduire quelque part…

— Quel homme ?

David ne commandait plus ses nerfs.

— Un démon… De la pire espèce… Et qui essaie de revenir.

Elle attrapa de nouveau sa main.

— Vous êtes certain que vous n’essayez pas de me… rembobiner avec vos histoires bizarres ? Cette porte, elle était fermée, j’en suis certaine. Et là, maintenant, je vous vois assis sur mon lit…

Elle baissa les yeux, puis les releva.

— David, vous avez quelque chose à me dire ?

— Écoutez Emma. Je crois qu’il vaut mieux que…

Derrière eux, le grincement du plancher.

David, sur le lit. Elle, horriblement nue, lui souriant.

La foudre.

Le coup de poing s’abattit sur Emma avec la rage d’un ouragan, explosant sa lèvre inférieure.

23

Des empreintes, apparues pendant la nuit. Au moins quatre, estima Cathy en plissant les paupières devant le soleil blanc qui se décrochait des cimes.

Depuis la porte du chalet, emmitouflée dans son châle à grosses mailles — l’un des horribles cadeaux de sa mère —, elle vérifia autour d’elle, puis risqua une avancée jusqu’à l’abri du merle.

La cage en bois avait été renversée dans la neige, explosée. Autour, des paquets de plumes noires. Pas de corps, ni de sang, mais un bec d’un orange vif, à côté de la petite entrée en arc de cercle. Glorieux vestige du volatile.

Cathy se rua vers le perron, faisant craquer la neige sous ses après-ski. D’après ce qu’elle avait pu apercevoir, les traces contournaient le chalet, évitant avec soin les pièges à loups, direction les amas de chairs grises et pourrissantes.

Ainsi, Arthur n’avait pas menti. La légende des lynx, attirés par l’odeur des carcasses, était devenue réalité.

Et maintenant, ces animaux affamés, excités par la charogne hors d’atteinte, rôdaient là, à proximité. Peut-être même l’observaient-ils en ce moment, prêts à la déchiqueter.

Elle se réfugia à l’intérieur, passa sa tête dans l’embrasure de la porte. Elle nota alors des traces de pas, sur le côté. Des allers et retours à proximité des fenêtres.

On les avait observés, cette nuit. Ce taré de Franz.

Dedans, dehors, les dangers se démultipliaient.

« Il est vraiment temps de mettre les voiles », se dit-elle. Sans nouvelles, ses parents devaient être fous de panique. Elle avait promis d’appeler. Sa mère avait dû alerter la police.

Cette idée qu’on puisse être à leur recherche la rassura un temps, mais très vite l’espoir fit de nouveau place à la terreur. Car en fait, personne ne savait précisément où ils se trouvaient. La Forêt-Noire… une galaxie de troncs. Jamais on ne les localiserait.

Elle fixait le chemin, au loin, s’enfonçant parmi les arbres. Au moins quatre heures de marche forcée, avait dit David, dans la neige et le froid, raquettes aux pieds. Huit, minimum, aller-retour. En partant au petit matin, un sac de nourriture et de vêtements de rechange sur le dos, c’était jouable. Le temps des rings, des footings et des épaules qui pèlent n’était pas si loin. Elle tiendrait la distance. Oui, elle tiendrait. Il le faudrait. Question de survie.

Les lettres de Miss Hyde, l’avortement… Tout cela lui paraissait maintenant si loin, tellement secondaire, au regard de la sensation d’écrasement qu’elle éprouvait.

Tout à coup, ses narines vibrèrent. Son propre parfum, Loulou, activant la machinerie olfactive.

Elle se retourna et sursauta. Emma, juste derrière elle, les bras le long du corps, un croissant à la main, la lèvre inférieure épaisse, mauve, semblable à une chambre à air prête à éclater.

— Vous allez regretter de m’avoir frappée.

L’haleine de poivre, en pleine figure.

— Des menaces ? répliqua Cathy, l’air mauvais. Pour commencer, je ne veux plus vous voir avec mes vêtements ni que vous touchiez à mon parfum. Non mais !

Mais Emma s’éloignait déjà, mâchouillant son croissant.

« Cette femme me sort par les trous de nez ! » se dit Cathy en préparant le petit déjeuner. Elle se rappelait encore l’autre ronflant pire qu’un marin bourré. Vendeuse d’assurances ? Peut-être, après tout. Sûrement, même. En tout cas, elle ne manquait pas de toupet.

Décidément, la journée commençait très mal. Mais ça devenait une habitude.

Adeline arriva dans le salon peu après, Grin’ch serré contre sa poitrine. Elle avait les yeux rouges, cernés, les cheveux décoiffés, genre lendemain de cuite. Cathy s’approcha d’elle, bouche bée.

— Je dois être en train de rêver… Qu’est-ce que tu fais avec Grin’ch dans les bras ?

Le petit cochon se débattait ardemment.

— Oh… Adeline ne te fera jamais de mal, mon gros. D’accord ?

Elle le maintenait avec fermeté par la croupe, cherchant à capturer son regard.

— D’accord mon gros ?

Elle le posa enfin à terre. Il disparut prestement derrière un fauteuil.

Cathy avait peine à reconnaître en elle la fille classe et apprêtée du premier jour.

— Un café… Je crois vraiment qu’il me faut un café, lui dit la rouquine en se dirigeant vers la cuisine.

— Mince ! Tu vas m’expliquer ce qu’il…

Cathy fut coupée net par un bruit de meuble qu’on traîne, un raclement, long et déchirant.

— Bon sang ! Mais qu’est-ce qu’elle fiche, cette crétine !

Dans la seconde qui suivit, les pleurs de Clara retentirent dans la chambre.

La jeune femme se précipita, furieuse, vers la porte d’Emma. Elle tourna la poignée. Fermé.

— Arrêtez votre remue-ménage ! Vous allez réveiller tout le monde ! Vous le faites exprès ou quoi ?

Pas de réponse. Un raffut de déménageur.

— Ouvrez ! Vous vous croyez seule ?

Elle attendit quelques secondes puis elle abandonna et partit embrasser sa petite. En entrant dans la chambre, elle ignora superbement David, couché sur des couvertures au pied du lit, à même le plancher, et qui se massait la nuque en grognant tout bas :

— Qu’est-ce que c’est que ce cirque ?

— Va demander à ta copine !

— Arrête… S’il te plaît… soupira-t-il.

— Non, je n’arrêterai pas ! répliqua Cathy en posant Clara sur le lit.

Elle lui passa une paire de chaussettes en laine et lui mit ses chaussons.

— Cette femme se moque du monde ! Si elle ne fiche pas le camp d’ici, c’est moi qui partirai !

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