Franck Thilliez - La forêt des ombres

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Arthur Doffre, milliardaire énigmatique, est sur le point de réaliser un rêve vieux de vingt-cinq ans : ressusciter un tueur en série, le Bourreau 125, dans un livre. Un thriller que David Miller, embaumeur de profession et auteur d'un premier roman remarqué, a un mois pour écrire contre une forte somme d'argent.
Reclus dans un chalet en pleine Forêt-Noire, accompagné de sa femme et de sa fille, de Doffre et de sa jeune compagne, David se met aussitôt au travail. Mais il est des fantômes que l'on ne doit pas rappeler… « Huis clos oppressant, suspense diabolique, plongée violente dans les tréfonds de l'âme humaine. »
Olivier Delcroix —

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Il est mon ombre, celui qui marche à ma place. Chaque jour, j’attends sa visite, pire qu’un chien impatient du retour de son maître.

Il s’est mis sur le rebord de la fenêtre et m’a dit qu’il se tuerait si je ne m’en sortais pas.

Dans la chambre, Tony Bourne en oublie son propre malaise. Il ne dénombre presque plus. Juste d’imperceptibles mouvements de lèvres, de temps à autre. Aussi étonnant que cela puisse paraître, il est en train de guérir…

Des visites devenues quotidiennes. David n’en revenait pas. Jamais la moindre allusion au Bourreau, aux massacres, aux fantasmes. Un type exemplaire, qui aide et qui rassure. « Un frère, un père, un clown, un enfant », avait écrit Arthur.

Aujourd’hui, il a joué un sketch de Coluche, et j’ai beaucoup ri. J’en ai eu mal aux mâchoires. Je n’avais pas ri depuis deux mois.

Un clown… Comment comprendre qu’un tueur en série, un assassin qui forçait les femmes à mutiler leurs maris, puis qui les torturait, les étouffait d’une façon démoniaque, vienne jouer les assistantes maternelles au chevet d’un handicapé ?

Comment était-ce humainement possible ?

David inspira un grand coup. Les livres, les articles, les reportages sur le Bourreau ne véhiculaient que la face noire de l’être. A présent, il comprenait pourquoi la police avait décidé d’enterrer cet autre pan de la réalité, de faire taire Arthur, de le contraindre à déménager.

Car un assassin qui aide son psychiatre à retrouver la lumière du jour…

Impensable. Extraordinaire.

Bourne devait rester un monstre, aux yeux de tous. Enjeux présidentiels obligent.

La fin du cahier approchait.

Cent quinzième jour après l’accident. Arthur explique sa sortie d’hôpital, ses premiers instants chez lui, épaulé par un assistant dénommé Christian, le vieux Christian au doigt en moins. L’écriture est régulière, déliée, Arthur est devenu un pur gaucher. On perçoit, au travers de sa prose, le soulagement, une forme de renaissance. La liberté. Des pages entières de croquis, sous tous les angles, de son fauteuil roulant, auquel il a donné un nom : Dolor . En référence à la souffrance. Sa souffrance. Peut-être pour cette raison qu’il exige que personne n’y touche, aujourd’hui encore. Sa souffrance.

Dernière feuille du cahier. 2 juillet 1979. Ultime confession.

J’ai tiré un trait sur le passé. Tout ce qui existait doit sortir de mon esprit. Cette maison, la psychologie, les patients, l’hôpital. Bourne en fait partie. Cela m’a été difficile, mais je lui ai demandé de ne plus jamais me rendre visite. Je l’ai vu se décomposer sous mes yeux. Il me semble n’avoir jamais autant blessé un être humain.

Demain, je brûlerai tous les dossiers.

Je dois laisser derrière moi l’inaccompli. Et renaître de mes cendres…

Le lendemain, Bourne se pendait. Un jour avant l’exécution programmée de son huitième double-meurtre. Celui censé clore la série.

Un bref grésillement, provenant du filament de tungstène. Puis l’obscurité complète, avant le retour de la lumière.

Où était la fin ? La réponse aux questions ? L’élucidation du mystère ?

Non ! Cela ne pouvait pas se terminer de cette façon ! Toutes ces victimes…

« Voilà le plus important de toute une vie, répétait sa collègue Gisèle. La manière dont on va mourir. Le lieu, l’instant, l’ambiance. Tout se résume en une poignée de secondes… S’il y avait un souvenir à emporter, ce serait celui-là… »

Les Dumortier, Lefebvre, Potier, Pruvost, Cliquenois, Aubert, Böhme. Maris et femmes. Déchiquetés. Quel avait été l’ultime souvenir de ces gens-là ?

David prononça encore chaque nom, très lentement. Dumortier… Lefebvre… Potier… Pruvost… Cliquenois… Aubert… Böhme…

Sous ses yeux, leurs rapports d’autopsie, qu’il n’ouvrit même pas, se réservant le pire pour le lendemain. Il feuilleta de nouveau le dossier. Quelques articles de journaux. Les cartons vert pomme. Une photographie du Bourreau, vivant. Souriant, frange blonde sur le côté gauche, front très haut, barré d’une longue cicatrice. Strabisme prononcé. Stéréotype parfait du psychopathe. Le portrait-robot du Mal… Puis les expertises de la police scientifique, concernant la découverte du corps pendu de Bourne et les dizaines de preuves retrouvées à son domicile. Enfin les dépositions de témoins, prouvant sa culpabilité à cent pour cent.

Rien d’autre.

David rabattit la couverture, découragé. Durant toutes ces années, il n’avait rien appris. Toutes ces théories, ces hypothèses dressées au sujet du Bourreau, le décrivant comme un boucher, un être de colère, asocial, schizophrène. Du vent ! Mensonges ! L’esprit de Bourne était bien plus complexe. Plus ambigu.

David aurait donné cher pour savoir ce qu’avaient bien pu se confier ces deux êtres fracassés durant ces journées passées ensemble dans une chambre d’hôpital.

Bourne s’était-il suicidé simplement parce que Arthur l’avait rejeté ? Tout pouvait-il être aussi simple que cela ?

Non, bien sûr que non… Le praticien n’avait noté, sur ses bristols et son cahier, que ce qui l’arrangeait, c’était évident.

Toujours la même question, qui revenait : comment un psychologue avait-il pu ne pas déchiffrer, dans ces prunelles-là, la flamme rouge et perverse du psychopathe ?

L’influence…

« Tout est une question de point de vue, et d’influence », avait dit Arthur la première fois, dans le laboratoire. Qu’avait-il voulu dire ?

Il tira sur la chaînette, vidé de son énergie. Noir complet. Cinq heures vingt-trois du matin…

Avant de rejoindre sa chambre, il passa devant celle d’Emma, dont la porte était grande ouverte. Elle était éclairée par la lune, malgré le drap tendu devant la fenêtre. Sur l’écran blanc du tissu, des ombres pareilles à une toile d’araignée géante encoconnant un insecte.

David baissa les yeux. Une silhouette nue, sur le lit. Les reins cambrés, les fesses creusées, trop maigres, disgracieuses. La brune squelettique. Sa Marion…

Il voulut refermer la porte, mais il entendit la femme murmurer. Des chiffres, semblait-il. Neun… archt…

— Marion… Emma ?

Aucune réaction. Juste ces mots qu’elle ne cessait de répéter, comme un souffle sorti de son rêve. David s’avança le plus doucement possible.

— Neun… archt… sieben… archt… vier…

La connexion fut instantanée. 98784. Le numéro ! Le numéro tatoué sur le crâne du troisième enfant !

S’il avait été cardiaque, David serait mort à cet instant-là.

Il secoua la maigre charpente, sans ménagement.

— Emma ! Emma… Emma !

Elle émergea, en sursaut. Très vite, elle glissa un drap sur son corps décharné, strié de quatre marques parallèles. La Chose…

— Was ! Was ! David ?

— Ce numéro ! Ce numéro que vous venez de chuchoter ! Neun, archt, sieben, archt, vier. Que… Qu’est-ce qu’il représente ?

Elle se frotta les paupières, pas certaine d’être réveillée.

Ich … Je ne saisis pas bien… Vous venez me stôren pour ça, ou pour…

Elle désigna la porte.

— Pourquoi vous avez ouvert ? Vous aviez bien une raison ?

— Mais pas du tout ! C’était déjà ouvert.

Elle se replia, genoux contre le torse.

— Je me trompe ou… vous… vous m’avez observée ?

— Répondez ! Le numéro !

— Vous… Je sais que vous m’avez étudiée… Vous êtes entré dans ma chambre pendant que je dormais…

David se sentit gêné.

— Emma… Parlez-moi d’abord de ces numéros… Ces numéros, neun, archt, sieben, archt, vier…

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