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Georges-Jean Arnaud: Afin que tu vives

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Georges-Jean Arnaud Afin que tu vives
  • Название:
    Afin que tu vives
  • Автор:
  • Издательство:
    Éditions Fleuve Noir
  • Жанр:
  • Год:
    1962
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • Рейтинг книги:
    4 / 5
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Afin que tu vives: краткое содержание, описание и аннотация

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Édith Leblanc passait une existence tranquille dans sa villa cossue de Toulouse, entre sa belle-mère et sa peinture, jusqu'au jour où un couple de jeunes voyous recherchés par la police réussit à s'installer chez elle et fit de sa vie un véritable enfer.

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Chaudière recula mais buta contre le tabouret. Le garçon leva la bouteille. Il essaya de parer le coup mais Philippe lui lança un coup de pied dans le ventre. La douleur le stupéfia et la bouteille se brisa sur son crâne chauve. L’eau de Javel ruissela sur son visage. Assommé net, il bascula en arrière et ne bougea plus…

— Habille-toi vite et n’oublie rien.

La fille enfila son pull et sa jupe, roula ses sous-vêtements et les plaça dans ses poches.

— Dépêche-toi !

Elle essuya ses jambes pour enfiler ses bas. Il la prit par la main et l’entraîna. Il avait hâte de retrouver le monde du brouillard.

Dans la rue il lâcha entre ses dents :

— Tu en as trop fait.

La fille marchait la tête droite, l’air d’une noyée avec ses cheveux épars.

— Il était affolé. Suffisait qu’il ait envie de regarder par l’entrebâillement.

— De toute façon, il m’avait vue, moi, dit-elle.

— Maintenant, il nous connaît tous les deux.

La fille se tourna vers lui alors que le brouillard se délayait dans la lumière d’un éclairage.

— Pourquoi ne l’as-tu pas tué ?

— Pour deux cent mille ?

— Il me reconnaîtra.

Philippe serra son bras dans ses doigts longs et maigres.

— Non, si tu coupes tes cheveux et te fais teindre en blonde. Demain, n’oublie pas.

— Et toi ?

— Je reste comme ça.

Ils approchaient de la Garonne et du Pont-Neuf.

— Nous allons chez toi ?

— Où veux-tu aller ? dit-il.

La fille n’aimait pas la chambre de Philippe. Située sous les toits dans un immeuble immense, elle était glaciale et sinistre. Il fallait escalader cinq étages pour y accéder.

— Pourquoi ne pas aller à l’hôtel ?

— Non !

Philippe n’était pas autoritaire. Il tranchait seulement ses hésitations et voyait ce qu’il fallait faire immédiatement.

— Nous verrons demain.

Dans la chambre du garçon elle essuya ses cheveux et enfila sa robe de chambre. Philippe comptait l’argent. Beaucoup de pièces de cent francs, de billets de cinq cents et de mille. Plus rares les billets de cinq mille ou de dix mille. Un seul de cette dernière valeur.

— Deux cent trente et un mille deux cent quarante francs, c’est bien ce que j’avais calculé pour un samedi.

Pendant un mois Philippe avait étudié l’affaire. Chaque samedi il vérifiait l’heure de fermeture de l’établissement, les habitudes du père Chaudière. Fanny en se présentant après le départ du dernier client avait été acceptée par le vieux. Quand il avait été occupé à nettoyer les cabines du côté hommes, elle avait ouvert le verrou. Mais Chaudière l’avait surprise et elle lui avait demandé un autre savon. Selon les indications de Philippe, elle avait alors joué la petite comédie prévue. Mais ni l’un ni l’autre n’avaient envisagé que l’homme irait aussi loin.

Philippe rallumait le petit poêle à bois.

— Il m’aurait certainement violée, dit Fanny en se rapprochant du feu.

— Peut-être pas, dit Philippe.

La fille le regarda en coin.

— Pourquoi es-tu venu, alors ?

— Vous faisiez trop de bruit.

Fanny resta silencieuse. Il ne dirait pas autre chose à ce sujet, et il était inutile d’espérer lui arracher ce qu’il pensait réellement.

Ils mangèrent du pain trempé dans du lait chaud. Puis Philippe fuma une cigarette.

— Demain, pas de souci à se faire. C’est lundi que commencera la véritable enquête.

Il commençait à faire moins froid dans la pièce et Fanny se déshabilla, s’allongea dans le lit avec sa robe de chambre.

Le lundi matin quand elle ouvrit les yeux, Philippe était déjà levé et lisait un journal debout devant le poêle. Il était huit heures et demie. Le brouillard collait toujours aux vitres sales.

Le visage maigre de Philippe se tourna vers elle.

— On parle de toi.

Fanny quitta la chaleur du lit, posa une main sur l’épaule du garçon. Le tissu de la veste était humide. L’article était au bas de la première page, en grosses lettres noires pour le titre.

— Chaudière a parlé. Quelques mots pour expliquer qu’une fille brune et un garçon l’avaient agressé à la fermeture.

Philippe écarta le journal et constata :

— Il ne dit pas qu’il t’a introduite dans l’établissement bien après l’heure de fermeture.

— Où est-il ?

— Hôtel-Dieu. L’eau de Javel risque de le rendre aveugle.

La fille essaya de prendre le journal mais il le ramena vers lui.

— Quoi encore ?

— Pas mal de choses sur toi, mais inutile de les lire.

— Si.

Muette d’horreur, elle lut son signalement complet et jusqu’à la couleur de son imperméable. Philippe la jaugeait de son œil froid.

— Tu aurais dû le tuer, murmura-t-elle. S’ils m’arrêtent, je…

— Continue.

— Rien.

Philippe plia le journal.

— Pourquoi ne parle-t-on pas de toi ?

Le garçon alluma une cigarette.

— Chaudière te hait. Il ne te pardonne pas non seulement de lui avoir joué la comédie de la séduction, mais encore d’être ma complice.

Fanny posa par distraction sa main sur le poêle, poussa un cri de douleur en se brûlant. Elle suça la tranche de sa main l’air songeur.

— Il faut croire qu’il m’a détaillée pour être aussi précis, et que le coup de bouteille ne lui a pas fait beaucoup de mal.

— Sauf aux yeux.

— Oui, aux yeux.

Un sourire rendit minces ses lèvres boudeuses.

— J’y pense. Un type aveugle ne peut pas me reconnaître ? Même en donnant de moi un signalement précis.

— Ils espèrent lui sauver la vue.

Mais Philippe pensait à autre chose.

— L’ennui, c’est que nous ne pouvons pas rester ici. Nous serions vite remarqués.

Fanny mordillait toujours sa brûlure.

— Ne connais-tu pas un endroit où nous puissions aller ?

— Peut-être, dit-elle. Je vais commencer par y aller moi et ensuite je te ferai signe.

CHAPITRE PREMIER

C’est elle que j’ai d’abord vue venir. Vers le soir de ce lundi de novembre, le brouillard achevait de se transformer en petite pluie fine. Des feuilles mortes à moitié pourries montaient des odeurs fortes de champignons.

La villa que j’occupe du côté des Minimes n’est protégée de la rue que par un haut grillage. J’ai horreur des murs d’enceinte. De mes fenêtres j’aime voir la vie, même sous la forme la plus vulgaire, même si je la déteste profondément certains jours.

Fanny sonna deux petits coups et s’appuya contre la grille. Ses petites mains blanches étreignaient le fil de fer et ressemblaient de loin à des oiseaux pris dans des filets. Chaque fois que je la voyais, je ne pouvais m’empêcher de sourire. À cause de son nom : Fanny Escalague. C’était trop pittoresque pour être vrai.

J’ai ouvert la fenêtre pour lui crier :

— Entrez, je n’ai pas encore fermé.

Dans l’allée, elle avançait à petits pas sur ses talons-aiguille, les mains dans les poches de son imperméable, et cette attitude moulait son petit corps de Tanagra.

— Ma pauvre petite, vous voilà trempée ! Venez !

Elle me suivit dans le vaste living. Le chauffage central fonctionnait depuis deux semaines et il faisait bon.

— Donnez votre vêtement de pluie.

Fanny hésita puis accepta. Je le mis à sécher devant le radiateur.

— Asseyez-vous. Voulez-vous du thé ?

Elle hocha la tête en signe d’acquiescement.

— Longtemps que je ne vous ai vue !

Depuis le jour où je lui avais demandé de poser pour moi. Je peins et je modèle la glaise. Fanny allait poser de temps en temps aux Beaux-Arts et pour certaines photographies à la limite de la pornographie. Pourtant elle avait refusé, avec un petit sourire méprisant qui avait l’air de supposer de l’impureté dans mes intentions. Pourtant, je suis une femme normale. Je n’ai jamais été attirée sensuellement par la jeune fille. Allez faire comprendre des choses pareilles à un petit être buté et déjà blasé par la vie !

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