Georges-Jean Arnaud - Bunker Parano

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— Vous disposerez de l'appartement des Sanchez. D'abord pas de réaction puis, malgré les trois cognacs préventifs, elle avait pigé :
— Les suicidés ?
— Les scellés sont levés… Il y a un très joli appartement, vous verrez… Confortable malgré le coin. Ils avaient mis de l'argent dedans… Les idiots… On aurait pu s'arranger, prendre en compte. Ils se sont vraiment affolés. En fait, l'expropriation n'est pas pour demain. Deux, trois ans… Le journal n'aurait jamais dû parler d'expulsion mais d'expropriation. Un jeune journaliste maladroit. Il y a dans cette ville des gens menacés depuis deux ans et qui en auront encore pour autant. Tout le monde ne se suicide pas… Heureusement. Mais cette Maison est malade… Malade. On a affaire à des gens psychiquement fragiles… De braves gens pourtant…

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— Ah ! Je savais bien que vous aviez de lourdes charges qui pesaient sur vos épaules. Vous êtes un petit cachottier.

— Vous l’auriez finalement su. Et les charges pèseront aussi sur les vôtres d’épaules. Vous serez obligée de payer pour les parties communes et quelques menues dépenses d’entretien.

— Vous dirigez donc la maison et vous assumez en quelque sorte le gardiennage ?

— Parce que mon chômage m’en donne le loisir sinon il n’en serait pas question. Un peu de thé ?

— Non, merci. Je vais partir.

— Attendez.

Il se leva avec un tel sourire qu’elle frémit et se douta de l’horrible suite. Elle s’y attendait en fait mais avait espéré fuir avant. Il était temps encore mais elle restait paralysée sur son fauteuil, le regardant ouvrir un placard encastré dans le mur et y prélever une bouteille pansue.

— Une vieille, très vieille fine Napoléon. Aimez-vous le cognac, ma chère Alice ? Personnellement j’adore.

Nous allons nous en octroyer une bonne ration, vous allez voir. Il me semble qu’après la fadeur de ce thé, un peu de ce nectar nous rendra euphoriques.

Se lever et filer même avec la plus moche des impolitesses mais il y avait déjà deux verres ballons énormes en pur cristal et la fine qui coulait comme un soleil longtemps emprisonné. Il prit un verre dans chaque main et fit lentement tournoyer cette toison d’or liquide en la regardant. Le parfum l’atteignait déjà, et toute la pièce embaumait autour d’elle. Déjà elle était grise, déjà elle oubliait le piège qu’il lui tendait. Comment savait-il déjà ? S’il avait découvert cela que n’avait-il encore découvert ? Tout ou presque ?

— Nous buvons à quoi ? À notre bonne entente ? À notre avenir dans cette maison ? Vous verrez que vous y trouverez un certain bonheur, une certaine sérénité.

— Comme Caducci par exemple ? Ou le Navet ?

— Le Navet ?

— Rien, une stupidité sans rapport.

Elle tenait le verre énorme qui, en dessous de son visage, était comme un creuset où ce métal en fusion lui emplissait les yeux de larmes. La tendresse humide des alcooliques pour le vieux complice, l’amant des jours qui n’en finiraient pas sinon.

— Buvons… Comme deux bons amis, n’est-ce pas, que nous allons devenir amis.

Une minute auparavant elle lui aurait éclaté de rire au visage, se serait offusquée peut-être de ce langage pour bébé obtus, pour débile profond. Mais Arbas savait qu’il pouvait tout se permettre à partir du moment où il offrait cette tentation-là.

Elle but une gorgée et ce fut divin comme un amant angélique. Arbas s’assit sur le rebord du fauteuil et caressa très légèrement ses cheveux.

— Vous avez une chevelure vivante, sans laque. Je déteste la laque, dit-il entre ses dents.

Elle avait le nez, la bouche dans l’ouverture du verre et oubliait le reste.

— Vous êtes si belle, si fragile aussi. Vous aussi psychiquement fragile, n’est-ce pas ?

CHAPITRE XVI

Elle n’avait pas vu tout de suite que la vieille bouteille empoussiérée se trouvait à portée de Pierre Arbas et qu’il pouvait remplir son verre sans se déplacer. Elle avait juste cru possible, à la faveur d’un de ces déplacements, de filer vers la porte. Savait que c’était une velléité d’ivrognesse.

Elle lui laissait remplir son verre et coulait dans ce fauteuil, coulait vraiment sans ne plus penser à rien, ne savait même plus où elle était, qui était cet homme qui venait de lui prendre la main pour la poser sur son ventre.

— Était-ce ainsi avec ceux que vous draguiez au centre commercial ?

Il pouvait être un de ces hommes mais elle ne se souvenait que de deux.

— Ainsi, ma chère ? Je suis certain que vous êtes très habile, aussi raffinée que moi dans le genre. Et lorsqu’un alcool pareil, vieux de trente ans, qui m’a coûté les yeux de la tête vous brûle les veines vous devez vraiment devenir extraordinaire.

C’était plutôt rassurant lorsque comme elle on se sentait pris au piège. Elle avait imaginé pire de sa part, qu’il profiterait de sa faiblesse pour qu’elle déballe tout, Bossi, Manuel Mothe, son enquête sur le Bunker et les arrière-pensées de son installation. Pour l’instant il guidait sa main dans un lent mouvement de massage et elle le laissait faire en fixant le fond de son alcool qui s’éloignait après chaque gorgée.

— Vous seule maintenant comme une gentille pute que vous êtes, n’est-ce pas ?

Il libéra sa main mais la sienne resta inerte le long du renflement qui vibrait imperceptiblement.

— Voyons, vous n’allez pas arrêter ainsi… Je suis sûr que vous aurez une initiative très agréable. Vous n’êtes qu’une gentille pute, Alice Soult, envoyée pour je ne sais quelle raison dans cette maison. Mais nous y viendrons plus tard. À moins que vous ne préfériez parler avant.

Avant quoi ? se demanda-t-elle oubliant ce que sa main étreignait machinalement.

— Eh bien, qu’attendez-vous ? Vous étiez en bon chemin. Il ne faut pas me faire languir, encore que j’aime que l’on prenne son temps mais il sera bientôt cinq heures et vous devrez me quitter au maximum à cinq heures un quart. Je regrette que nous ne puissions prolonger cette rencontre.

Il lui reprit la main et elle comprit qu’il voulait qu’elle manœuvre la fermeture métallique et pouffa. Un trois-pièces de confection car la mesure restait fidèle aux boutons, du moins le croyait-elle. Elle pouffa encore plus à la pensée qu’il se ridiculisait en croyant vraiment qu’elle allait accepter de lui faire ça.

— Hein, qui vous envoie ? Vous travaillez pour qui ? Pour quel organisme ? Il y en a tant qui se mêlent de ce qui ne les regarde pas. Vous pouvez me le dire, ça restera entre nous. Si vous ne pouvez vous décider à parler ce sera pour demain, nous avons le temps. Mais maintenant, espèce de poufiasse, tu vas le faire.

Il saisit ses cheveux à poignée et les tordit d’une main féroce. Elle poussa un cri qui s’étouffa dans le fil-à-fil du pantalon.

— Là, c’est là, tu comprends, que ça se tient. Allez, qu’est-ce qui te retient ? C’est ce que tu proposais au centre commercial, hein ? Salope ! Putain !

Alors elle fit une chose dont jamais elle ne se serait crue capable. Il lui tordait horriblement les cheveux et elle avait le visage dans l’ouverture de son pantalon contre le slip. Elle tenait toujours le grand verre ballon et d’un coup elle le vida juste à côté de sa bouche sur les rayures bleues et jaunes du sous-vêtement. Il sentit le cognac couler, ne réalisa pas, pensa qu’elle saignait peut-être ou avait vomi. Il la lâcha, se leva d’un bond.

— Salope… Magali arrive dans un quart d’heure… Juste le temps de laver ça…

Il filait sans plus se préoccuper d’elle vers la salle de bains et elle se mit à rire, se leva et décida qu’il valait mieux partir mais à son degré d’ivresse ce n’était plus d’une évidence stricte. De toute façon elle n’aurait jamais accepté de le satisfaire mais ils auraient pu boire un peu en bons copains. Elle était déjà à la porte palière lorsqu’elle se souvint et revint prendre la bouteille.

Elle faillit être surprise par la femme d’Arbas mais referma à temps sa propre porte, découvrit Manuel qui la regardait au fond du couloir.

— J’ai pas tout perdu, tu vois, dit-elle en soulevant la bouteille.

— Regarde à gauche dans la glace. Tu sors d’où ? Du plumard de Trois-Pièces ?

CHAPITRE XVII

Elle avait recoiffé ses cheveux, plongé son visage dans le lavabo sans oser se regarder une nouvelle fois dans la glace. Elle sentait Manuel derrière elle qui la surveillait en fumant une gauloise. Elle finit par essuyer sa tête avec une serviette.

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