Georges-Jean Arnaud - Bunker Parano

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— Vous disposerez de l'appartement des Sanchez. D'abord pas de réaction puis, malgré les trois cognacs préventifs, elle avait pigé :
— Les suicidés ?
— Les scellés sont levés… Il y a un très joli appartement, vous verrez… Confortable malgré le coin. Ils avaient mis de l'argent dedans… Les idiots… On aurait pu s'arranger, prendre en compte. Ils se sont vraiment affolés. En fait, l'expropriation n'est pas pour demain. Deux, trois ans… Le journal n'aurait jamais dû parler d'expulsion mais d'expropriation. Un jeune journaliste maladroit. Il y a dans cette ville des gens menacés depuis deux ans et qui en auront encore pour autant. Tout le monde ne se suicide pas… Heureusement. Mais cette Maison est malade… Malade. On a affaire à des gens psychiquement fragiles… De braves gens pourtant…

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— Attends, rapporte-moi des gauloises, un rasoir, de la mousse.

— D’accord mais je ne fais pas crédit.

— Tu as peur que je joue les gigolos ?

— Tu es vraiment très délicat de me rappeler la différence d’âge… Je ne sais pas quand je rentrerai.

— Annonce-toi. Je n’ai pas l’intention de les laisser entrer ici à leur guise. Ramène un autre verrou. Nous l’installerons cette nuit. En attendant, je vais pousser un truc contre la porte.

— Mais ils se douteront qu’il y a quelqu’un ici.

— Et alors ? Ils ne pourront quand même pas s’en formaliser ?

CHAPITRE XIII

Elle faillit oublier le verrou, dut chercher une quincaillerie pour en trouver un, revint très joyeuse dans le quartier du Bunker. Pas une fois elle n’avait songé à pénétrer dans un bar, mais lorsqu’elle fut en face du bistrot elle en franchit le seuil, espérant que Manuel guettait son retour et la verrait. Un défi.

— Un café.

Il était plus de midi, mais elle n’avait pas envie d’autre chose.

— Alors vous vous installez ? Sans regrets ? Je vous admire, dit le patron. Moi, je ne pourrais pas.

— Vous connaissiez les Sanchez ?

— C’était le seul en face à venir, de temps en temps, prendre un verre. Une ou deux fois par semaine. Pas l’habitué, mais tout de même. Un brave type, travailleur…

Il n’arrêtait pas. Il devait faire deux journées… Il projetait d’acheter un bistrot en Espagne à mon avis… Il posait des questions sur le métier, sur des tas de choses.

— Vous croyez vraiment qu’il aurait quitté le coin ? Il payait cet appartement en viager et devait aller jusqu’au bout…

— Ma foi, c’est ce que j’ai cru comprendre mais on peut se tromper. Possible qu’il ait trouvé un gars qui rachète le viager. À mon avis, il regrettait de toute façon cette opération.

Ne pas oublier que ce type travaillait certainement pour la mairie. Bénévole, mais intéressé quand même.

Chargé de distiller peut-être le poison de la calomnie.

Manuel n’apprécierait sans doute pas ces ragots et elle décida de ne pas en faire état.

— Un cognac, s’il vous plaît.

Juste pour l’haleine, qu’il n’aille pas s’imaginer ce jeune imbécile qu’elle connaissait la rédemption par l’amour et qu’elle ne boirait plus parce qu’un gamin essayait de se caser dans sa vie.

— J’ai eu l’impression qu’ils rôdaient sur le palier, qu’ils hésitaient. Ils devaient être deux.

— Roques est à son éventaire.

— Arbas et Caducci alors ?

— Tu es sûr de ne pas être le jouet de ton imagination ? Fit-elle goguenarde.

Elle l’embrassa sur la bouche pour qu’il sente bien le goût du cognac.

— Tu as le verrou ?

— Oui et il est superbe.

— J’ai trouvé une perceuse électrique. Cette nuit, on l’installera.

Il sortit un papier de sa poche :

— J’ai trouvé ça aussi.

— Taxe d’habitation pour 1981… à régler avant le 15 octobre. C’est tout récent, à peine cinq semaines… Mais ce n’est pas au nom des Sanchez. Ahmed Bachir ? Tu as trouvé ça avec la perceuse ?

— On l’avait planqué dans la boîte à outils. Sous une boîte de vis. Plié en huit.

— Ça veut dire quoi ?

Elle avait hâte de se changer. Elle avait trouvé une jupe en lainage, un pull fin qui lui faisait une jolie poitrine.

— Pourquoi les Sanchez possédaient cette demande de paiement, ça te laisse froide. C’est pour un appartement situé dans cet immeuble, tu comprends ? Il faudrait que tu ailles aux impôts pour savoir si c’est Sanchez qui a réglé.

— Oh ! Écoute, je n’ai pas envie de sortir et de faire ce genre de démarches.

— C’est facile. Tu te présentes comme nouvelle locataire et tu veux connaître la situation exacte de l’appartement.

— Pourquoi n’y vas-tu pas toi-même ? Tu peux quand même bien essayer de sortir de temps en temps ? Tu vas te cloîtrer encore longtemps ?

Il la regarda avec un petit sourire railleur et elle préféra filer dans la salle de bains. Elle n’avait plus envie de se changer, le fit, se contempla dans la glace sans enthousiasme. Elle avait aussi acheté une crème pour les soins du visage, mais comment dissoudre ces bourrelets de mauvaise graisse autour des yeux ?

— Ah ! Tu as fait des folies ? Pas mal, bon chic bon genre, non ? Avec quelque chose de décontracté.

— Dis-le que j’ai pris dix ans.

— Je ne suis quand même pas aussi mufle que tu le penses. Mon rasoir, ma crème à raser ?

— Désolée, dit-elle. J’ai failli oublier le verrou également.

— Tu n’as pas oublié de t’envoyer un cognac. Tu fleures le trois étoiles à dix mètres.

— Aujourd’hui je pensais à moi. Tu peux garder tes trois poils au menton, ça fait viril, tu sais.

Elle se prépara un sandwich, l’emporta devant la télé.

Ça ne s’arrangeait pas entre eux, au contraire. Ils avaient pourtant connu une certaine entente en faisant l’amour.

Il était doué et l’avait fait jouir, pas uniquement préoccupé de son plaisir. Dans le fond, il devait la trouver moche, avoir honte d’être attiré par un corps très comestible. Mais il y avait cette gueule d’alcoolo pas possible.

Et quand pourrait-elle s’enduire de cette crème si c’était uniquement la nuit qu’il se montrait tendre ?

Elle s’installa dans un fauteuil, croisa ses jambes et regarda les images sans comprendre. Manuel entra, alla couper le téléviseur.

— Un vieux couple pépère… Ne manquent que les pantoufles et le tilleul du soir.

Il s’approcha, mit les deux mains sur les accoudoirs, se pencha pour l’embrasser légèrement sur le front. Puis il se laissa tomber à genoux, remonta sa jupe.

— J’en étais sûr, des collants ! Grogna-t-il.

Elle sourit, ferma les yeux, se souleva pour qu’il les enlève, le laissa faire sans chercher à quitter le fauteuil.

Quand elle rouvrit les yeux, apaisée, il n’était plus là. Elle hésita dix minutes. Il n’avait même pas essayé de prendre sa part.

Il fouillait la chambre mortuaire et elle resta sur le seuil, flairant à petits coups, comme si elle cherchait quelques molécules de gaz oubliées ou de décomposition.

— Ça voulait dire quoi ? Demanda-t-elle.

— Au journal il y avait une femme qui croisait toujours les jambes comme toi tout à l’heure et pendant des semaines j’ai eu envie de tomber à ses genoux pour lui donner du plaisir. Ça te gêne ?

— Non.

— Il n’y a guère de papiers personnels. Les flics ont dû en emporter quelques-uns, mais pas tous. Les autres copropriétaires, le reste, mais on oublie toujours quelque chose. La preuve, cette feuille d’impôts locaux. Tu ne veux vraiment pas faire un effort pour te renseigner ? Il me semble que ça intéresserait Bossi, non ? Tu devrais la lui confier pour qu’il se renseigne.

— J’ai pas l’intention de le voir ces temps-ci.

L’humiliation de la veille était trop récente, trop cuisante. Il l’avait traitée de putain, avait fourré les billets dans son sac et elle n’avait pas eu le courage de les lui jeter au visage. Minable, elle avait été minable et s’il lui avait ordonné de se mettre à genoux elle aurait subi son caprice. Il était si gluant qu’elle se laissait piéger par sa laideur physique et morale. Le gros la dénudait d’un seul regard, au-delà de ses seins, de son ventre, de son cul.

Bien au-delà et c’était fascinant, destructeur.

— C’est certainement d’une importance moyenne, mais sait-on jamais ?

— Tu n’as aucun scrupule à fouiller ?

— Tu en as, toi, lorsque tu bouffes leur pain sorti du congélateur, le sucre pris dans leur réserve ?

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