Georges-Jean Arnaud - Les gens de l’hiver

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Les gens de l’hiver: краткое содержание, описание и аннотация

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Les gens de l'Hiver prolongent l'été dans cette cité balnéaire futuriste du Languedoc. A longueur d'année ils vivent une existence factice dans leurs immeubles pyramides. Ils s'estiment privilégiés, à l'abri des fureurs du monde extérieur. Mais ils ne sont qu'une poignée, quatre mille dans cette ville prévue pour cent mille estivants. Des centaines d'appartements sont vides. Les longs corridors sont déserts, inquiétants malgré les services de surveillance.
Marjorie Brun sait qu'un criminel évadé de la Centrale de Nîmes se cache dans son immeuble. Il a besoin d'elle pour manger, pour se soigner.
Dès lors ses amis, son mari libèrent brutalement leurs névroses.

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— Ainsi, ils auraient pu prendre une sorte d’option favorable sur le sort qui leur est réservé. Car vous les retrouverez et ils passeront devant les assises. Mais les jurés n’oublieront pas que s’ils ont tué pour de l’argent, ils gardaient assez de sens de l’honneur pour trouver effroyable le crime de Hondry.

— Si vous étiez leurs avocats, docteur, vous arracheriez certainement un verdict de clémence.

Malgré son envie de se renfrogner, Alexis resta impassible. Rude adversaire que le commissaire principal. Il préféra changer le sens de cette conversation.

— Mais si Hondry est vivant, vous m’estimez en danger ?

— Je ne voudrais pas vous inquiéter, mais je vous conseille la plus extrême prudence.

— Donc, triompha Alexis, vous croyez Hondry coupable et capable de récidiver !

Mais Feraud n’était pas homme à s’avouer vaincu.

— Je dois envisager toutes les possibilités. Je vous l’ai dit, dans mon métier, les faits seuls comptent. Tant que nous ne retrouverons pas Hondry mort ou vif, j’aurai quelques craintes à votre sujet.

— Je vous remercie de votre mise en garde, dit Alexis. Je suppose que cet entretien est terminé ?

— Il l’est. N’oubliez pas de me faire ce rapport sur ce qu’aurait pu être le revirement de Hondry en Centrale. Je vous ai trouvé tellement convaincant.

— Monsieur le commissaire, je crains que vous ne preniez les psychiatres très au sérieux, dit Alexis très aimable alors qu’il bouillait littéralement de rage.

Pendant un quart d’heure, il roula au volant de sa 604 sans même savoir où il était. Il conduisait comme en état second, stoppant aux feux rouges, passant ses vitesses sans y prêter attention. Il se sentait terriblement fatigué et un violent mal de tête lui cernait les tempes. Il finit par s’arrêter en face d’un bar, commanda un scotch. Jamais il n’avait rencontré un policier aussi roublard. La profession ne faisait rien à l’affaire. Feraud aurait pu être aussi bien juge d’instruction, avocat, homme politique. Et lui, pour couvrir ses erreurs, n’avait trouvé que ce vieux stratagème de contre-attaque. Assez habilement, il avait accablé Hondry un peu plus, émis des hypothèses solides. Il espérait avoir impressionné le commissaire, percé son scepticisme.

Il lui faudrait rédiger ce rapport même si, en le recevant, le commissaire devait en sourire. Par prudence, il en enverrait un exemplaire au juge d’instruction. De toute façon, il en était certain, on ne prouverait pas l’innocence de Hondry et il ne perdrait pas la face.

CHAPITRE V

Ce n’est que le matin qu’elle sut qu’Alexis devait se rendre à Montpellier. La perspective qu’il serait là durant le week-end l’avait tranquillisée et aidée à passer une excellente nuit.

— Tu ne m’en as rien dit, hier au soir.

— J’ai oublié.

— Tu rentres à midi ?

— Je ne sais pas encore. Je suis sur un cas difficile.

— Un seul malade ?

Il avait souri.

— Un être passionnant.

— Nous aurions pu sortir en mer, déjeuner au large et rentrer vers 15 ou 16 heures.

— Demain, peut-être.

Le samedi, Maryse ne venait pas travailler. Elle s’installa sur la terrasse, assista avec regret au départ de plusieurs bateaux, ne s’intéressant qu’aux voiliers qui tiraient des bords dans le port pour rejoindre la passe. L’été, ce n’était guère possible à cause des allées et venues incessantes de toutes sortes d’engins à moteur. Et, en cette saison, le goût d’iode et de sel n’était pas le même qu’au mois de juillet ou d’août. Ils auraient pu pêcher à la traîne, faire l’amour au large.

La sonnerie du téléphone lui fit l’effet d’une agression. Non, ce ne pouvait être lui. Elle l’avait prévenu que son mari serait présent durant deux jours, lui avait préparé un paquet de boîtes de conserve et de pain sous cellophane. Avec les barquettes de crudités, cela représentait un carton assez important que l’inconnu lui avait demandé de déposer au dernier niveau de l’immeuble.

Ce n’était que M me Breknov.

— Avez-vous lu le journal ?

— Non, pas encore, dit Marjorie.

Ils ne l’achetaient pas régulièrement. La plupart du temps, Alexis le prenait en ville et l’oubliait dans sa voiture ou dans son bureau. Ces derniers temps, il l’avait rapporté assez fréquemment.

— Ils en ont retrouvé un, chuchota la vieille dame.

Marjorie prit un malin plaisir à jouer l’incompréhension.

— Un quoi ?

— Un des trois bandits évadés, voyons… Le plus terrible : Merkes. Il a tué je ne sais combien de personnes.

— Eh bien, vous voilà rassurée, non ?

— Il en reste deux, gémit la vieille dame, et hier au soir, vers 23 heures, mes serins ont sifflé l’alerte… Je me suis levée en hâte et j’ai vu une ombre tout au fond du couloir.

— Croyez-vous que ce soit vraiment inquiétant ?

— Vous aussi, cria la vieille actrice, vous aussi, vous ne me croyez pas ? Vous me prenez pour une vieille folle, comme le gardien ?

— Lui avez-vous parlé ? demanda Marjorie, inquiète.

Mais Sonia Breknov avait à peine raccroché que Marjorie formait déjà le numéro de son appartement pour la rappeler.

— Puis zut !

Elle reposa le combiné, retourna sur la terrasse. Sur la mer scintillante et par un léger vent de force deux, les voiles se faisaient plus nombreuses. Elle en compta une vingtaine puis s’arrêta. De tous les ports environnants sortaient les bateaux. Elle alla chercher des jumelles pour tenter de les reconnaître.

Pourquoi ne pas aller faire quelques courses ? Le samedi, des boutiques fermées durant la semaine ouvraient pour le week-end. La population de la station se renforçait alors, surtout par beau temps, d’un bon millier de personnes.

En passant devant L’Escale, elle vit des gens à la terrasse, beaucoup moins à l’intérieur. Ringo avait embauché deux extra pour la circonstance. La « Farfouille », boutique de vêtements, était joyeusement envahie par des groupes de jeunes très excités. Une pancarte annonçait que les dernières nouveautés de Paris venaient d’arriver, ce dont Marjorie doutait un peu.

Elle pénétra dans une épicerie, fit quelques achats auxquels elle joignit un paquet de pâtes de coing. Elle l’apporterait à la vieille M me Breknov pour se réconcilier avec elle, acheta aussi quelques graines pour les serins.

Au retour, elle flâna le long du quai, s’arrêta un long moment devant le Rêverie. Elle avait envie de monter à bord, de respirer l’odeur des voiles qui sentaient toujours la marée.

— Marjo ?

Vicky, en costume blanc de yachting, l’appelait depuis leur cabin-cruiser en agitant une bouteille. Elle regretta d’avoir fait ce détour vers les bateaux, dut se résoudre à quitter ses souliers pour monter à bord de la vedette.

— Je t’ai vu l’air mélancolique et frustré devant ton voilier… Viens boire un scotch. Le frigo est en route depuis hier et donne des glaçons. C’est Marco qui l’a branché… Mais je ne pense pas que nous sortions. Michel fait une dépression nerveuse.

— Tu crois ? C’est venu bien rapidement.

— Ça couvait depuis quelques jours… Je crois qu’il se fait des idées…

Marjorie pensa tout de suite à Marino, le peintre. Le mari de Vicky se doutait-il de quelque chose ?

— Attends, on va boire dans le cockpit, il fait si beau… Je reviens tout de suite.

Elle se pencha à l’intérieur. Il y avait dans ce carré trop luisant quelque chose de faux : il ressemblait à un décor de cinéma. Trop de cuivre, trop d’acajou sans parler des petits rideaux à motifs d’ancres et de cordages. Vicky se tenait dans le coin cuisine, démoulait ses glaçons.

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