Georges-Jean Arnaud - Les jeudis de Julie

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Willy rêvait de voiliers, Boris était le souffre-douleur d'une famille désargentée et Gildas surgissait de l'inconnu sur une puissante moto. Tels étaient les amis de Julie que sa mère, Marie Lacaze, ne rencontrait jamais et pour cause puisque tous étaient nés de l'imagination de la petite fille. Imagination excessive, jeux innocents, jeux dangereux ? Julie n'avait que onze ans et tout cela n'était-il pas habituel ? Jusqu'à ce que le drame, horrible, éclate à cause du zèle des adultes qui n'ont jamais eu d'imagination créative. Et la mère de Julie en arrive à se demander si les Willy, Gildas et autre Boris sont en fait des personnages imaginaires.

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Gilberte s’installa dans la voiture en souriant presque méchamment.

— Tu penses toujours à la maison. Tu ne désespères pas faire cette affaire, n’est-ce pas ?

— Elles seraient mieux à Sigean qu’ici… C’est une maison faite pour l’été et les vacances…

— D’autant plus que tu possèdes un lot qui fait pièce et qui longe l’étang sur au moins cent mètres. De quoi créer un appontement privé. Marie a dû oublier ce détail… Ou ne l’a jamais su. Elle joue toujours les désintéressées.

La maison était déserte également. Elles appelèrent longtemps avant de songer à repartir.

— Peut-on laisser tout ouvert ? s’inquiéta Germaine.

— Tu ne vas pas te faire du souci pour leur baraque ? Rentrons chez nous maintenant. J’en ai assez de ces deux dingues.

— Attends, dit sa mère.

Elle pénétra dans la cuisine et reprit le carton de pâtisseries.

— Nous les mangerons chez nous… Je me demande d’ailleurs si ça leur fait tellement plaisir.

Elles remontèrent dans leur voiture et Germaine démarra doucement avec regrets.

— Tu vas tout raconter à M me Cauteret, j’espère.

— Je suis certaine, comme elle, que Julie est restée seule dans la maison jeudi dernier… Marie est complètement folle, si tu veux mon avis. Jamais je ne t’aurais laissée seule quand tu avais cet âge et pourtant nous sommes entourées de voisins.

C’était bien pourquoi la jeune fille détestait sa petite cousine, enviait sa chance de vivre à sa guise, de porter un prénom original et d’avoir une mère aussi indulgente. La sienne ne montrait jamais la moindre faiblesse.

— Je me demande, dit Germaine Marty, si je ne viendrai pas avec M me Cauteret jeudi prochain… Je dois avoir une clef qui ouvre la porte de derrière. Nous pourrions rentrer et voir si Julie se trouve réellement chez une amie.

Elle souffla de mépris.

— Une amie, tu penses… Bien trop fière pour avoir une amie… Et puis qui voudrait fréquenter une femme pareille ?… Une femme capable de laisser seule sa petite fille… J’en arrive à me demander si la nuit elle ne ressort pas lorsque Julie est couchée et endormie.

— Mais pour quoi faire ? demanda Gilberte qui gardait malgré tout une certaine naïveté que le puritanisme de sa mère entretenait.

— Tu me le demandes, ricana M me Marty. Mais peut-être pour aller faire la vie, tiens.

Sa fille rougit violemment et se tourna vers la vitre. Son regard de myope ne discernait que des formes floues dans le paysage.

Chapitre VI

Le jeudi suivant, Marie quitta la maison comme une voleuse. Julie dormait paisiblement dans sa chambre. Les trois jours précédents sa fille était venue la rejoindre à son bureau de façon qu’elles puissent rentrer ensemble. Ne restait plus que ce point noir, le jeudi. Elle n’avait trouvé aucune solution satisfaisante, certaine de se heurter au mécontentement larvé de la fillette. D’ailleurs, l’une et l’autre avaient évité de faire allusion à ce jour crucial.

Elle tourna la clef du verrou avec lenteur et lorsqu’elle passa en voiture devant la façade elle y jeta un long regard. Continueraient-elles leur persécution ? Après son esclandre de dimanche dernier elle espérait que sa belle-sœur n’insisterait pas. Mais rien ne l’empêchait d’agir en dessous. Puisqu’elle connaissait si bien M me Cauteret, qu’elle la proposait en modèle à sa fille et que cette dernière brûlait de devenir aussi assistante sociale.

Désormais tout dépendait de Julie. Si M me Cauteret allait rôder autour de leur maison, que ferait la petite fille ? Poursuivrait-elle son jeu de cache-cache avec cette bonne femme ou bien finirait-elle par en avoir assez ?

Dans son bureau, elle compta le nombre de jeudis avant les grandes vacances. Dix. Mais il y aurait le mois de juillet, 31 jeudis. Jamais Julie ne pourrait tenir un mois entier contre une adulte expérimentée et rouée. L’approche de l’été pétrifiait littéralement Marie. Que pourrait-elle faire ? La Cauteret allait lui proposer des éventualités inacceptables comme colonies de vacances, placement chez des étrangers. Il y avait bien des garderies pour la journée seulement, mais elle n’avait pas le courage de priver Julie de sa merveilleuse liberté. Lorsqu’elle restait à la maison le dimanche, sa présence ne suffisait pas à conjurer le risque d’accident mais la morale sociale et M me Cauteret semblaient s’en contenter. Alors que Julie restait livrée à elle-même autant de temps que lorsque sa mère travaillait. Lutter contre de telles absurdités la démoralisait, la rendait vainement agressive.

La petite jeune fille qui occupait la réception pénétra chez elle vers 11 heures, l’air bizarre.

— Ce sont les gendarmes, dit-elle la voix frémissante.

Marie pensa d’abord à cet accident grave survenu sur un chantier de l’entreprise. Ils devaient venir à des fins d’enquête.

— Faites-les entrer.

Elle avait déjà rencontré le chef de brigade, un certain Dobart, qu’elle trouvait sournois, n’avait jamais vu l’autre gendarme.

— Je n’ai pas encore tous les rapports…, commença-t-elle.

— Pouvez-vous rentrer chez vous, madame Lacaze ? Vous avez bien une voiture ?

— Chez moi ?

Elle commença de se lever, les jambes tremblantes.

— Il s’est passé quelque chose ?

L’adjudant hocha la tête.

— Mieux vaut aller là-bas…

— Ma fille ?

— Vous l’aviez laissée seule, n’est-ce pas ? Comme tous les jeudis, à ce que nous savons ?

— Je vous en prie, lui est-il arrivé un accident ?

— Oui, mais ce n’est pas elle la victime.

Elle ne put retenir un sourire soulagé, passa la main sur son visage et se laissa tomber sur son siège.

— Vous devez venir, dit Dobart croyant qu’elle n’avait pas exactement compris.

— Oui, je sais, mais je vous demande quelques instants. Je ne pourrais pas marcher.

— Vous ne demandez pas qui est la victime ?

— Si, bien sûr…, murmura-t-elle.

— Il s’agit de M me Marty… C’est une parente à vous ?

— Germaine ? Ma belle-sœur… La sœur de mon mari… Mais que lui est-il arrivé ?

— Elle a reçu une balle de carabine 22 long rifle en pleine poitrine. Tuée sur le coup.

Marie hochait lentement la tête. Quelle horreur, mais pourquoi lui parlait-il aussi de Julie ?

— Pourquoi dois-je rentrer chez moi ?

— L’affaire s’est passée là-bas, vous ne comprenez pas ? Il semble que votre petite fille ait tiré sur sa tante alors que celle-ci se trouvait dans l’escalier de votre maison…

— Voyons, c’est complètement absurde… Comment aurait-elle pu ?…

— Madame, dit sévèrement Dobart, d’après les premiers éléments de l’enquête il semble que votre belle-sœur était très inquiète de savoir votre petite fille toute seule dans votre maison isolée… Elle s’est rendue là-bas avec M me Cauteret, l’assistante sociale…

— Mais jamais…

Marie avait failli dire que Julie n’aurait jamais ouvert à cette femme qu’elle détestait.

— Je ne comprends pas.

— M me Marty avait une clef qui ouvrait une porte derrière la maison. Elle voulait en avoir le cœur net.

— Mais le cœur net de quoi ? murmura Marie. J’étais libre de laisser ma fille seule chez moi…

— Le croyez-vous vraiment ? Mais cela suffit… Je vous demande de vous rendre immédiatement sur place… Ne pensez-vous pas que votre fille a besoin de vous dans ces affreuses circonstances ou bien êtes-vous vraiment inconsciente ?

— Oui, bien sûr… Mais Julie n’a pas pu tirer sur ma belle-sœur… Comment voulez-vous qu’elle se serve d’une arme pareille ?…

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