Georges-Jean Arnaud - Les jeudis de Julie

Здесь есть возможность читать онлайн «Georges-Jean Arnaud - Les jeudis de Julie» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1978, ISBN: 1978, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Триллер, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les jeudis de Julie: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les jeudis de Julie»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Willy rêvait de voiliers, Boris était le souffre-douleur d'une famille désargentée et Gildas surgissait de l'inconnu sur une puissante moto. Tels étaient les amis de Julie que sa mère, Marie Lacaze, ne rencontrait jamais et pour cause puisque tous étaient nés de l'imagination de la petite fille. Imagination excessive, jeux innocents, jeux dangereux ? Julie n'avait que onze ans et tout cela n'était-il pas habituel ? Jusqu'à ce que le drame, horrible, éclate à cause du zèle des adultes qui n'ont jamais eu d'imagination créative. Et la mère de Julie en arrive à se demander si les Willy, Gildas et autre Boris sont en fait des personnages imaginaires.

Les jeudis de Julie — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les jeudis de Julie», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Tu fileras au bord de l’étang et moi je devrai supporter ces deux femmes désagréables qui ne cesseront de me poser des questions embarrassantes.

Cette timide allusion à Gildas laissa Julie sans réaction. Depuis jeudi c’était la première fois que Marie essayait de réparer le mal qu’elle avait pu faire et elle ne savait exactement comment s’y prendre.

Dès le dimanche matin, elle fut nerveuse, rata complètement son repas de midi, manqua totalement de patience avec Julie qui ne tarda pas à disparaître.

Lorsque la voiture de sa belle-sœur s’immobilisa devant la maison, Marie en fut presque soulagée. Elle avait tellement appréhendé cette visite qu’elle préférait l’arrivée des deux femmes à une attente épuisante. Elle se montra très aimable mais Germaine flaira tout de suite quelque chose d’inaccoutumé.

— Mais qu’est-ce que tu as ? Je te trouve fébrile.

— Moi, pas du tout, juste un peu de fatigue.

— Où se trouve Julie ? demanda sa nièce qui promenait son regard de myope dans tous les coins.

Comme si Julie eût été un petit animal farouche capable de se cacher sous la table, voire sous l’évier.

— Oh ! tu sais, le dimanche, elle file dès la dernière bouchée…

— Je ne pourrais pas vivre, répondit Germaine, à la savoir traîner du côté de l’étang.

— Elle ne risque rien. Il faut faire au moins cent mètres pour avoir de l’eau jusqu’à la taille et, de plus, elle nage comme un poisson.

— Il y a de la vase, peut-être des sables mouvants.

— Je n’en ai jamais entendu parler.

— Voit-elle toujours ce Gildas ? questionna sournoisement Gilberte.

— Je vous fais un peu de café, n’est-ce pas ? demanda Marie. Il fait trop chaud pour s’installer dehors. La cuisine est fraîche.

— As-tu essayé de savoir qui était ce Gildas ? demanda sa belle-sœur à son tour. Souviens-toi des deux autres… Ce Willy et ce Boris Romanov.

Gilberte gloussa à cause de ce nom.

— Je voudrais te parler sérieusement, Marie, continua la sœur de son mari. Je ne sais ce que tu en penses, mais ces inventions successives de Julie deviennent inquiétantes… Voyons, tu admets que ce sont des inventions ?

— Des fantasmes, ajouta Gilberte toujours pédante.

— Où voulez-vous en venir ? demanda Marie en déposant la cafetière sur la table.

Elles avaient apporté un carton de pâtisseries choisies uniquement pour leur gourmandise et non en fonction de leur hôtesse. D’ailleurs Julie détestait ce genre de gâteaux. Marie n’avait même pas défait le ruban et faisait semblant d’oublier la boîte.

— Pouvons-nous parler comme des personnes sensées sans que tu ne prennes la mouche ?

— Je voudrais que vous cessiez de vous occuper de moi et de Julie, dit calmement Marie. Sans vous, cette assistante sociale ne me relancerait pas comme elle le fait. Elle ne cesse de nous surveiller, de venir ici. C’est de l’inquisition.

— M me Cauteret est une femme estimable, riposta Germaine. D’ailleurs, Gilberte l’admire beaucoup et durant les vacances l’accompagnera dans certaines de ses visites… Tu t’es bloquée avec elle et tu devrais faire un effort.

— M me Cauteret est très gentille, renchérit sa fille.

— Bien, d’accord, parlons de cette femme extraordinaire qui pousse la conscience professionnelle jusqu’à fouiner partout avec l’espoir de toujours découvrir une histoire bien sordide.

— Je t’en prie, soupira Germaine en regardant du côté de son carton de pâtisseries.

— Était-il nécessaire de la renseigner aussi bien sur nos faits et gestes ? demanda Marie.

— Mais c’est pour ton bien et celui de ma nièce, protesta Germaine. Tu ne vois pas le danger. Bon, d’accord, ta situation explique que Julie soit pour toi tout ce qu’il te reste au monde, encore que tu pourrais penser que nous sommes aussi tes parents et décidées à te venir en aide. Tu mets ta fille sur un piédestal, tu lui laisses faire tout ce qu’elle veut Ces inventions de camarades de jeu te paraissent normales. Tu la laisses seule le soir, le jeudi toute la journée. Une enfant de dix ans, dans cette maison isolée comme s’il s’agissait d’une adulte.

Marie remplissait les tasses de café mais ne faisait pas mine de s’occuper des pâtisseries, ce qui énervait sa belle-sœur qui en oubliait ce qu’elle voulait dire.

— Tu me reprochais de laisser Julie seule dans la journée, lui rappela Marie, mais qu’en sais-tu exactement ?

— Tu veux parler de jeudi dernier ? De cette amie que tu as soi-disant chargée de s’occuper de l’enfant ?

— Pourquoi soi-disant ?

— Parce que tu n’as pas d’amie.

— Qu’en sais-tu ?

Haussant les épaules, Germaine désigna le carton de pâtisseries.

— Tu ne l’ouvres pas ?

— Réponds d’abord… Douterais-tu de moi ?

— Julie était ici dans cette maison, s’écria Germaine excédée. M me Cauteret s’en est bien doutée lorsqu’elle est venue jeudi dernier. La petite se cachait mais il y avait de la lumière dans la cuisine… Et même, il y avait une odeur de tabac qui flottait dans l’air lorsque M me Cauteret est descendue de voiture.

Julie fumait-elle en cachette lorsqu’elle était seule ? Marie laissait toujours des cigarettes. Elle n’attachait aucune importance à ce genre de peccadille mais néanmoins en fut un peu contrariée.

— Quelqu’un avait pu passer près de la maison… Il y a des pêcheurs qui vont à l’étang. Certains viennent demander de l’eau, ou n’importe quoi. Il n’y a pas de limites du terrain et n’importe qui peut longer la maison sans penser pénétrer dans une propriété privée.

— M me Cauteret est formelle. Il y avait du vent. Aucune trace de fumée de cigarette n’aurait pu subsister… D’autre part, elle n’a vu personne. Elle pense que quelqu’un fumait sur le seuil et que lorsqu’elle est arrivée cette personne est rentrée précipitamment.

— Eh bien ! elle s’est trompée puisque la maison était vide !

Germaine scruta le visage de sa belle-sœur. Sa main tripotait machinalement le ruban du carton mais elle paraissait avoir oublié ce qu’il contenait.

— Julie n’était pas là ?

— Faut-il te le répéter sans arrêt ? Je l’avais confiée à une amie pour la journée.

— Peux-tu me donner son nom ?

— Mais c’est un véritable interrogatoire, cria Marie en se levant. Que veux-tu à la fin ? Me faire parler, m’arracher tout le contraire de la vérité pour le rapporter à M me Cauteret ?

Elle désigna Gilberte.

— Tu penses qu’elle pourra être utile à ta fille ? Puisqu’elle veut suivre également cette voie ? Et tu lui sers d’indicatrice ?

— Marie, tu vas trop loin.

— Ce n’est pas moi qui exagère, mais toi… Je préfère vous laisser… Buvez votre café, mangez vos pâtisseries, restez ou partez, je m’en moque. Je vais faire un tour dans la campagne.

— Marie, tu deviens folle…

Mais elle était déjà sortie, les laissant toutes les deux interloquées.

— Rattrapons-la avec la voiture, proposa Gilberte.

— C’est incroyable… Pour agir ainsi il faut qu’elle n’ait pas la conscience tranquille… Tu as raison, rattrapons-la mais avant je bois mon café car il sera froid au retour.

Elles allèrent jusqu’au bord de l’étang, mais la petite plage était déserte. Gilberte descendit de voiture pour faire quelques pas sur un vieil appontement tout vermoulu, se hâta de revenir lorsqu’il commença d’osciller.

— Tu es imprudente, lui lança sa mère. Mais Marie a complètement disparu.

— Et l’on ne voit pas trace de Julie.

— Que faisons-nous ? C’est une situation ennuyeuse… Je connais Marie, elle est capable de ne plus chercher à nous revoir… Je voudrais essayer de la calmer…

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les jeudis de Julie»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les jeudis de Julie» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Georges-Jean Arnaud - Subversive Club
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Smog pour le Commander
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Les fossoyeurs de liberté
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Le Fric noir
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Forces contaminées
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Traumatisme
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Les lacets du piège
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Les indésirables
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Les gens de l’hiver
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Le Cavalier-squelette
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Bunker Parano
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Afin que tu vives
Georges-Jean Arnaud
Отзывы о книге «Les jeudis de Julie»

Обсуждение, отзывы о книге «Les jeudis de Julie» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x