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Karine Giébel: Terminus Elicius

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Karine Giébel Terminus Elicius
  • Название:
    Terminus Elicius
  • Автор:
  • Издательство:
    Éditions Pocket
  • Жанр:
  • Год:
    2011
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    978-2266223720
  • Рейтинг книги:
    3 / 5
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Terminus Elicius: краткое содержание, описание и аннотация

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Toujours le même trajet. Istres-Marseille. Marseille-Istres. Sa mère, son travail. La vie de Jeanne est en transit. Elle la contemple en passager. Une lettre suffira à faire dérailler ce train-train morose : « Vous êtes si belle, Jeanne. » Glissée entre deux banquettes, elle l’attendait. Une déclaration. D’amour. De guerre. Car l’homme de ses rêves est un monstre, un tueur sans pitié. Elle sera sa confidente, son épaule. Il sera son âme sœur, son dilemme. Le terminus de ses cauchemars… Cet ouvrage a reçu le Prix SNCF Marseillais du Polar

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— II… Il faut que je m’en aille plus tôt ce soir, dit-elle d’une voix mal assurée. J’ai… Je dois accompagner ma mère chez le médecin et…

— Ça va, t’as pas à te justifier. Tu fais comme tu veux, répondit Monique.

Monique Bellegarde, sa chef de service. Une sorte de vieille peau accro aux UV et fringuée comme une adolescente.

— Je rattraperai mes heures demain…

— Ça va, j’te dis…

Jeanne prit son sac, vérifia que son tiroir était fermé et se précipita dans le couloir. Le mystérieux buveur de café était parti ; fausse alerte.

Tandis qu’elle descendait les étages, Jeanne essayait de se souvenir des horaires du régional Marseille — Miramas. Il y en avait un à 16 h 23. Elle regarda à nouveau sa montre tandis qu’elle était déjà dans la rue : 16 h 05. Ça va être dur de le choper !

Elle se mit alors à courir. Elle détestait courir dans la rue ; c’est la meilleure façon de se faire remarquer ! Mais bon, pas le choix… Heureusement que j’ai mis mes vieilles godasses ! Traverser n’importe où, entre les voitures bloquées aux carrefours. Ici, les piétons évitent les passages cloutés et les voitures ignorent les feux rouges. Question de principe. Le tout est d’être au courant, de prendre les mauvaises habitudes… Courir encore, entre les étals des vendeurs de prêt-à-porter qui bouffent les trottoirs…

Accélérer. Le métro, l’escalier, le portique et le quai. Par chance, une rame se présenta immédiatement.

16 h 12 : challenge difficile. Allez, roule ! Accélère ! C’est une question de vie ou de mort ! Elle tenta de se rassurer : entre le 16 h 23 et le 17 h 36, il y avait aussi le 16 h 55. Sauvée ! Quoi qu’il arrive, elle ne prendrait pas le 17 h 36, devenu train de la mort, correspondance pour l’enfer. Sauvée, pour le moment. Mais demain ? Et les jours d’après ? Elle ne pourrait partir plus tôt chaque soir ! Merde ! Parce qu’Elicius devait être du genre patient. A guetter ses proies pendant des jours. A attendre son heure, tapi dans un coin sombre. Vous n‘avez rien à craindre de moi, Jeanne… Il le lui avait écrit mais elle n’arrivait pas à le croire.

Les portes s’ouvrirent et elle quitta la voiture, bousculant tout le monde. 16 h 19. Elle courut encore, remontant vers la gare. Elle traversa la verrière, se précipita vers le quai N. La BB était déjà là, chauffant son moteur. Elle grimpa dans le dernier wagon et constata que sa place était prise. Normal, à cette heure, ce n’était pas « sa » place. Elle s’assit n’importe où et reprit son souffle. Elle avait réussi ! Bravo, Jeanne ! Tu es la meilleure ! Il n’aura pas ta peau ! Il pourra toujours t’attendre !

Port-de-Bouc : trois minutes d’arrêt. Jeanne jeta un œil : pas d’individu suspect en vue, pas de type bizarre au pied de la grande et vieille bâtisse aux volets blancs, écrasée de soleil. Personne sur les bancs à la douce couleur verte, pastel qui rappelait la mer… Et pourquoi ce nom, Port-de-Bouc ?! Elle ne s’était jamais posé la question mais aujourd’hui, il fallait se changer les idées… Trois minutes après, le train repartait. Direction Fos-Sur-Mer. Fos et ses raffineries géantes, ses cimenteries et ses usines chimiques. Jeanne était obligée de regarder par la fenêtre ; elle n’arrivait pas à lire. Plus loin, le paysage redevint sauvage, épargné de la main de l’homme. L’étang d’Engrenier dont la surface arborait de curieux reflets rosés ; le sel qui jouait avec le soleil…

Un long tunnel, ensuite. Quatre cents mètres de nuit et un nouvel étang, celui de Lavalduc. Le train ne pouvait aller vite sur ce tronçon. Il laissait ainsi à ses passagers le loisir d’admirer ce ballet entre le ciel et l’eau, les danses aériennes des oiseaux, un enchantement qui aidait à oublier la laideur des cheminées immenses à l’haleine toxique… Mais qui ne suffisait pas pour oublier Elicius. Ruminait-il sa colère ? Maudissait-il celle à qui il avait cru pouvoir faire confiance ?

Jeanne ferma les yeux. Et s’il s’en prenait à maman ? Si je la trouvais morte en rentrant ? Elle se remémora soudain la façon dont il tuait ses victimes. À l’arme blanche, toujours. En prenant son temps. Rituel barbare, cruauté inimaginable. Mais de quoi se vengeait-il ? Quel était donc son mystérieux et terrifiant secret ? Oublie-le Jeanne ! Oublie-le…

Istres. Fin du voyage.

Jeanne hésita à descendre. Pourtant, elle n’avait guère le choix. Elle vérifia que son sac était bien fermé et se lança dans l’inconnu. Peut-être dans les griffes du tueur. Tête baissée, elle quitta la gare. Plus que deux cents mètres et elle serait en sécurité. Sa mère allait lui poser des questions. Pourquoi tu rentres plus tôt ? Qu’est-ce qui ne tourne pas rond ? Tellement de choses, en fait. Depuis si longtemps. Mais c’était peut-être héréditaire.

Elle entendit des pas derrière elle et se retourna : personne… La rue de Verdun, le numéro 36… Le portail, l’allée bétonnée au centre du petit jardin… La clef dans la serrure… Ouf ! J’y suis arrivée.

— Maman ? C’est moi…

Elle était encore devant la télévision. Comme toujours. Hypnotisée par cette avalanche d’images aseptisées.

Jeanne s’approcha du fauteuil et se pencha pour embrasser sa mère.

— Bonsoir, maman…

— Hum… Il est déjà six heures et demie ?

— Non, maman. Il est cinq heures et demie…

Elle regarda enfin sa fille avec des yeux agrandis par l’étonnement.

— Cinq heures et demie ? Mais pourquoi tu rentres de si bonne heure ? Hein ? Qu’est-ce qu’il y a ? Qu’est-ce qu’il se passe ?

Déluge de questions, de doutes. Presque de la peur dans ses yeux.

— Rien, maman. J’ai fini plus tôt, c’est tout…

— Mais tu as le droit ? Tu peux finir quand tu veux ? Tu es sûre ?

— J’avais des heures à rattraper. Ne t’en fais pas…

Rassurée, la mère reprit sa contemplation silencieuse.

Jeanne passa dans la cuisine où son courrier l’attendait. Sa mère avait enfin compris qu’elle ne devait pas l’ouvrir. Il avait fallu une dispute mémorable pour y arriver ; des cris, des hurlements. Il avait fallu attendre d’avoir plus de vingt-cinq ans pour y arriver ! Jeanne se servit un grand verre d’eau fraîche et jeta un œil à sa correspondance. Et, soudain, elle mit à tousser violemment.

— Qu’est-ce qu’y a, ma fille ? Qu’est-ce qu’il t’arrive ?

— Rien, maman… J’ai avalé de travers…

Elle s’empara des enveloppes et s’enfuit vers sa chambre. Là, elle ferma la porte et tomba sur son lit.

Elicius. Elle avait reconnu son écriture sur l’une des missives. Pas de timbre ; elle avait été directement déposée dans la boîte aux lettres. Il était venu jusqu’à chez elle ! Il n’avait pas renoncé. Il devait être furieux…

Elle hésita longtemps puis se décida. Malgré une mise en garde en forme d’injonction.

— Jette cette lettre, Jeanne ! Ne la lis pas !

— Vaut mieux que je sache ce qu’il veut !

— Non, ne la lis pas !

— J’ai pas le choix, merde !

Elle refusa d’obéir à son maître et déchira doucement l’enveloppe. Une seule feuille. Toujours la même encre, noire. Une écriture un peu moins douce. Plus nerveuse.

« Jeanne,

Je ne comprends pas. Vous n’avez pas lu ma dernière lettre et je ne comprends pas. Pourtant, vous étiez dans le train, hier soir. Je le sais. Et vous n’avez pas lu ma lettre. Vous me rejetez ? Vous refusez de m’écouter ? Quelle cruelle déception, Jeanne ! Si vous saviez comme j’ai souffert ! Si vous saviez… Vous avez décidé de me faire du mal, de me blesser. Moi qui croyais pouvoir avoir confiance en vous ! Moi qui croyais pouvoir tout vous dire…

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