Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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Le Stregone tourna enfin la tête vers elle et la considéra bizarrement.

— Le meurtre de Cristiani ? répéta-t-il.

— Oui… C’est Julien qui l’a tué… Parce qu’il allait tout dire et…

— Non.

Servane cessa de respirer.

— Qu’est-ce que… Qu’est-ce que vous dites ? Vous savez qui a tué Pierre ?

Il ne répondit pas, elle continua à l’interroger du regard. À l’implorer de livrer son secret.

Enfin, il consentit à parler.

— J’étais là quand le garde est mort, confessa-t-il. Je descendais vers le torrent du Bouchier…

Elle retenait toujours sa respiration. Mais il s’était à nouveau retranché dans son silence, alors elle l’encouragea.

— Qui a tué Pierre ?

— La montagne.

— La montagne ? Mais…

— Il était en face de moi, sur le sentier. Et puis il a fait tomber un truc dans la pente.

— Un truc ?

Il posa son doigt sur le portable qui dépassait de la poche du blouson de Servane.

— Ça…

— Son téléphone ? demanda-t-elle. Il a fait tomber son téléphone ?

— Oui. Il a voulu le récupérer, il a glissé… Il est tombé presque jusqu’au fond. J’ai traversé et j’ai vu qu’il était mort. Alors je suis parti.

Servane ferma les yeux.

Un accident.

Un stupide accident !

Un putain d’accident…

Tout défila dans sa tête. Si Pierre n’avait pas perdu son portable, il ne serait pas mort. Et s’il n’était pas mort, Vincent…

Elle resta un moment sonnée. Puis enfin, elle se leva et lui posa une dernière question.

— Le soir où vous étiez près de l’Ancolie… Lorsque vous avez mis la main sur mon front et que vous avez dit des choses bizarres… Pourquoi ? Pourquoi vous avez fait ça ?

Il semblait brusquement mal à l’aise. Un éclair de mélancolie lénifia son visage de pierre.

— Pour vous protéger du mauvais sort… Du iettatura , comme on dit chez nous…

— Mais pourquoi ? Pourquoi moi ?

— J’avais rêvé de vous. De votre mort. Je voulais juste vous protéger.

Servane sentit sa gorge se serrer. Ses yeux brillaient dans la douce lumière d’octobre.

Elle lui serra la main, un peu trop fort.

— Au revoir, Mario.

— Addio…

Il la regarda s’éloigner. Elle ressemblait tant à cette jeune femme qu’il avait aimée. Aimée à la folie.

Aimée jusqu’à tuer.

Cette jeune femme et ce crime qu’il tentait d’oublier depuis bientôt trente-cinq ans d’un exil volontaire.

Il poussa la porte de sa pauvre maison, regagnant sa solitude tandis que Servane rejoignait la sienne.

Une fois dans la voiture, elle songea naturellement à repasser par la gendarmerie pour révéler l’innocence de Mansoni. Mais elle se ravisa. Il était coupable, de toute façon.

Qu’il se démerde pour prouver son innocence. Qu’il aille au diable…

En jetant un dernier regard sur Ondres, elle croisa le clocher de l’église.

Elle avait fini de croire en Dieu. Il est des trahisons qui ne se pardonnent pas.

Elle tourna la clef et repartit en direction de Colmars.

Elle avait une voie, désormais. Une passion qui coulait dans ses veines. Au travers de ses larmes, la montagne se dressait, majestueuse et rassurante. Pleine de promesses.

Un beau matin d’automne qu’elle aurait aimé partager.

Avec celui qui lui avait appris à regarder.

Regarder. Ça s’apprend. Comme marcher ou parler…

Sur le bord de la grand-route, une jeune femme se promenait, seule.

Servane la trouva jolie.

Et au rythme des Quatre Saisons de Vivaldi, L’Hiver était sa préférée, elle reprit le chemin de l’Ancolie.

Bonus : Le parc national du Mercantour

La version numérique de Jusqu’à ce que la mort nous unisse est augmentée d’un cahier photos. Ce cahier est constitué de soixante photographies prises par l’auteur, Karine Giébel. Elle nous en dit un peu plus sur ce bonus exclusif.

Q. : Le roman Jusqu’à ce que la mort nous unisse a pour cadre le Parc national du Mercantour dans les Alpes. Plus qu’un décor, la montagne devient un véritable protagoniste de l’histoire, à la fois magnifique et dangereux. Pouvez-vous nous dire quelle importance a le décor pour vous dans un roman policier et pourquoi vous avez choisi le Mercantour dans Jusqu’à ce que la mort nous unisse ?

K.G. :La place donnée au décor dans un roman noir dépend à mon avis de l’intrigue et de l’ambiance voulue par l’auteur tout au long du livre.

Je crois qu’il est possible de lire une histoire angoissante se déroulant dans un décor de rêve ou l’inverse… ! Le décor, l’auteur en fait ce qu’il en veut…

Par exemple, dans les Morsures de l’ombre , l’histoire est un huis clos se déroulant presque exclusivement dans une cave sordide… Ce qui procure un sentiment d’oppression, mais ne demande évidemment pas de longues descriptions. Et ce qui compte avant tout, c’est le face à face entre les deux protagonistes au sein même de cet endroit.

En revanche, dans Jusqu’à ce que la mort nous unisse , le cadre est essentiel à l’histoire, puisque la montagne est en effet un personnage à part entière, présent tout au long du roman. La montagne est un environnement apaisant, magnifique, un espace de liberté, de démesure et de conquêtes.

Mais elle est également dangereuse, très dangereuse même, et apprend l’humilité. L’homme n’est pas grand-chose face à elle.

Aussi, dans le roman, elle est tour à tour rassurante, envoûtante, éblouissante, rude, triste, angoissante… voire mortelle. Mais toujours majestueuse.

Je suis une passionnée de montagne depuis mon plus jeune âge et j’ai goûté à beaucoup de ses charmes mais je connais aussi ses pièges.

J’avais donc envie de partager cette passion et de situer l’un de mes romans dans ce décor, en évoquant aussi les hommes qui y vivent tout au long de l’année, parfois dans des conditions assez difficiles.

Et il n’est pas exclu pour moi d’y revenir à l’occasion d’un futur roman…

J’ai choisi cette vallée parce que je la connais bien et que j’avais envie de la faire découvrir dans sa beauté et sa fragilité. J’aurais pu décider de situer mon intrigue en haute montagne, bien sûr, mais je voulais aussi me démarquer des nombreux romans consacrés au milieu des alpinistes et montrer que la montagne, ce n’est pas seulement la vallée de Chamonix, même si cette dernière est un extraordinaire décor.

Q. : Lorsque nous vous avons proposé de donner à voir les lieux de votre roman dans l’édition numérique, vous avez immédiatement accepté de jouer le jeu. Pour quelle raison ? Qu’est-ce qui vous a semblé intéressant dans ce projet de bonus?

K.G. :Je reste une adepte du « livre papier » et ce pour plusieurs raisons.

Un livre est un bel objet, avant même qu’on sache ce qu’il y a dedans…

Aussi, proposer un bonus dans un ebook me semblait une excellente idée et une innovation intéressante. Dans ce cas, l’ebook apporte un « plus » par rapport à la version papier.

Mais il fallait que ce bonus ait un sens et il se trouve que je posséde une importante photothèque sur la montagne que j’ai eue, là aussi, envie de partager avec les lecteurs qui ont aimé le roman.

Inclure ces photos à la fin de l’histoire, c’était un peu les faire entrer dans ma relation privilégiée avec la montagne. Un peu comme les inviter à venir feuilleter mes albums… !

Q. : Pouvez-vous nous en dire plus sur votre lien avec le parc du Mercantour ?

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