Jean-Christophe Grangé - Le Сoncile de pierre

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Un enfant venu du bout du monde dont le passé mystérieux resurgit peu à peu. Des tueurs implacables lancés à sa poursuite. Une femme prête à tout pour le sauver.
Même au prix le plus fort.
Un voyage hallucinant jusqu'au cœur de la taïga mongole. Là où règne la loi du Concile de pierre : celle du combat originel, quand l'homme, l'animal et l'esprit ne font plus qu'un. Tous prêts à l'apocalypse.

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Le tableau commençait à se dessiner. Parvenus en Union soviétique, les deux transfuges avaient intégré le laboratoire de parapsychologie du tokamak. Ils avaient alors participé aux expériences du TK 17. Ils avaient appartenu à ce cercle d’hommes en quête d’impossible.

Dans sa chambre minuscule, Diane n’avait pas allumé la veilleuse. Elle s’était glissée, tout habillée, au fond de son duvet et s’était pelotonnée, les jambes repliées contre le torse. Depuis plus de trois heures, elle réfléchissait. Et ses convictions ne cessaient de s’approfondir. Elle avait été trompée, manipulée, utilisée par son beau-père, qui avait trouvé en elle la proie idéale. La mère parfaite pour son Veilleur.

Elle tentait maintenant d’articuler les autres faits, survenus depuis l’arrivée de Lucien à Paris. Pour une raison qu’elle ignorait, Philippe Thomas et Charles Helikian étaient aujourd’hui des ennemis. Voilà pourquoi le conservateur avait tenté de détruire le messager d’Helikian — il avait voulu l’empêcher ainsi de connaître le jour du rendez-vous et donc de se rendre dans le tokamak. Pourquoi cette tentative ? Charles représentait-il un danger pour l’autre ? S’il possédait, lui aussi, un pouvoir paranormal, quel était-il ? Diane supposait que c’était son beau-père qui avait contacté Rolf van Kaen, autre compagnon du cercle, afin qu’il tente une intervention par l’acupuncture. Elle voyait se dessiner des alliances et des rivalités parmi les anciens membres du laboratoire — mais au nom de quoi ?

Charles Helikian était-il encore vivant ?

S’il l’était, s’acheminait-il lui aussi vers le cercle de pierre ?

C’était le fait le plus facile à vérifier. Diane s’assit sur son lit et scruta sa montre. Dans l’obscurité, les aiguilles fluorescentes indiquaient trois heures du matin. A Paris, il était donc vingt heures.

Elle se leva et s’approcha du mur à tâtons. Elle saisit son téléphone satellite. Toujours dans le noir, elle orienta son combiné vers le petit carré bleu nuit de la fenêtre. Sur l’écran à quartz, elle constata que la liaison ne passait pas.

Sans prendre la peine d’enfiler ses chaussures, Diane sortit dans le couloir.

53

Tout était désert. Elle sentait les planches mal équarries osciller sous ses pieds. Peu à peu ses yeux s’habituèrent à la pénombre. Elle discerna, au bout du couloir, l’éclat lunaire d’un châssis vitré : exactement ce qu’il lui fallait.

Parvenue à la fenêtre, elle empoigna le battant et l’ouvrit. Le vent glacé la cingla avec violence mais il lui sembla en retour qu’elle renouait le contact avec le monde distant des satellites. Elle tendit son combiné à l’extérieur et scruta l’écran : l’appareil captait le signal. En un seul geste, elle composa le numéro de l’appartement du boulevard Suchet. Aucune réponse. Elle pianota les chiffres du téléphone portable de sa mère. Quelques stridences électroniques, trois sonneries lointaines, puis le « Allô ? » familier retentit.

Elle conserva le silence. Aussitôt Sybille demanda :

— Diane, c’est toi ?

— C’est moi, oui.

Sa mère démarra au quart de tour :

— Bon sang, que se passe-t-il ? Où es-tu ?

— Je ne peux pas te le dire. Comment va Lucien ?

— Tu disparais, la police te recherche et tu appelles comme ça, sans explication ?

— Comment va Lucien ?

— Dis-moi d’abord où tu es.

Le miracle de la technologie jouait à plein. Dix mille kilomètres de distance et les deux femmes s’engueulaient comme au plus beau jour. Penchée sur le cadre de la fenêtre, Diane prononça plus fort :

— On n’en sortira jamais à ce petit jeu. Je te répète que je ne peux rien te dire. Je t’avais prévenue de ce qui allait arriver.

Sybille paraissait essoufflée. Elle continua :

— Le policier qui s’occupait de l’affaire est…

— Je sais.

— Ils disent que tu es mêlée à ça et aussi à la mort d’une femme, je…

— Je t’ai dit de me faire confiance.

La voix de sa mère se brisa :

— Enfin, tu te rends compte de ce qui se passe ?

Sybille commençait à accuser le coup. Diane répéta :

— Comment va Lucien ?

La voix s’affaiblit encore — son souffle entrecoupait chaque mot :

— Très bien. De mieux en mieux. Des sourires apparaissent sur ses lèvres. Selon Daguerre, son réveil est maintenant une question de jours.

Une onde de chaleur courut dans les veines de Diane. Elle revit les petites commissures des lèvres qui se haussaient en un déclic de gaieté. Un jour, peut-être, ils seraient de nouveau ensemble, dans la quiétude et la félicité. Elle demanda :

— Et la fièvre ?

— Elle a disparu. La température est stable.

— Et… à l’hôpital ? Il ne s’est rien passé de bizarre ?

— Que veux-tu qu’il se passe ? Tu n’as pas eu ton compte ?

Diane voyait se confirmer chacune de ses suppositions. Il n’était plus question de transe ni de crise. Les Lüü-Si An étaient désormais hors du complot, hors de danger. Les enjeux se déplaçaient maintenant vers le tokamak. Sa mère cria de nouveau :

— Comment peux-tu me faire ça ? Je suis folle d’inquiétude.

Diane lança son regard vers la ville confuse, dans les ténèbres. Elle apercevait la grande avenue qui bordait le monastère, les phares de quelques voitures japonaises, blanches de poussière, traversant la nuit glacée. A l’autre bout de la connexion, derrière la voix de sa mère, elle perçut la rumeur du trafic. Elle imagina les carrosseries rutilantes, les lumières modernes des rues parisiennes. Et maintenant la question cruciale :

— Charles est avec toi ?

— Je suis en train de le rejoindre.

Vingt heures. L’heure de toutes les soirées. Diane comprenait pourquoi sa mère était essoufflée : elle s’acheminait sans doute à grandes enjambées vers un lieu de rendez-vous, un dîner ou un quelconque spectacle. Elle demanda :

— Charles : comment va-t-il ?

— Il est inquiet, comme moi.

— Il n’y a rien de spécial de son côté ?

— Qu’est-ce que tu veux dire ?

— Je ne sais pas : il ne part pas en voyage ?

— Mais… absolument pas. Qu’est-ce que tu me chantes encore ?

De nouveau son hypothèse s’écroulait. Ses suppositions aboutissaient à des impasses. Diane mesura tout à coup la vanité de ses suppositions. Comment avait-elle pu associer son beau-père au chaos de son aventure ? Impliquer cette vie parisienne, calme, sereine, dans les engrenages de son propre cauchemar ?

Un bruit retentit derrière elle. Elle lança un coup d’œil vers le couloir, qui s’ouvrait sur sa gauche. Personne. Mais le bruit se répéta, avec plus de précision. Elle murmura, avant de raccrocher :

— Je te rappelle.

Au même instant, une ombre apparut, à vingt mètres environ. Un homme de petite taille, de dos, portant un long manteau et une chapka mal ajustée. En un éclair, Diane revit la photographie du physicien tseven, coiffé du même chapeau. Elle murmura : « Talikh… »

Elle lui emboîta le pas. La silhouette vacillait légèrement, en s’appuyant de temps à autre contre les murs. Un détail l’intrigua : sa manche droite était relevée jusqu’au coude. L’homme atteignit l’extrémité du couloir. Il se pencha vers la pompe à eau qui équipait chaque étage, et constituait une sorte de salle de bains commune. Diane s’approcha encore. L’ombre actionnait le mécanisme, de la main gauche, tout en dressant son bras droit sous le bec de fer-blanc. L’eau ne jaillissait pas encore.

Elle s’immobilisa. Mue par l’intuition, elle tourna la tête vers le mur de droite et découvrit l’empreinte d’une main minuscule : une empreinte de sang. A la même seconde, elle regarda de nouveau la silhouette courbée et distingua les reflets noirs de son avant-bras tendu. Sidérée, Diane comprit la situation : l’assassin se tenait là, à quelques mètres d’elle. Il venait de tuer, au sein du monastère.

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