Jean-Christophe Grangé - Le Сoncile de pierre

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Un enfant venu du bout du monde dont le passé mystérieux resurgit peu à peu. Des tueurs implacables lancés à sa poursuite. Une femme prête à tout pour le sauver.
Même au prix le plus fort.
Un voyage hallucinant jusqu'au cœur de la taïga mongole. Là où règne la loi du Concile de pierre : celle du combat originel, quand l'homme, l'animal et l'esprit ne font plus qu'un. Tous prêts à l'apocalypse.

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Aux environs de seize heures, elle descendit dans la cour du monastère. Elle voulait goûter à la quiétude de l’esplanade. Pas d’odeurs, excepté le parfum d’herbes brûlées qui provenait des steppes environnantes. Pas de bruits, hormis quelques galops lointains, résonnant derrière les murs brun jaune. Pas de visages, à moins de fixer les rares moines qui passaient de temps à autre, dans l’ombre de la véranda, emmitouflés dans leur toge couleur de brique.

Il régnait ici une évidence, une pureté confondantes. Du soleil. Du froid. Du bois. De la pierre. Et rien d’autre. Les grands fûts verticaux gémissaient parfois, en tournant lentement, et berçaient cette quintessence de sensations. Diane sourit. Tout dans ce lieu lui était étranger et pourtant elle ressentait une familiarité singulière avec ce parterre tapissé de feuilles cramoisies, ce soleil qui étirait les ombres. Elle revoyait le préau de son école primaire, les détails minéraux dans lesquels elle plaçait toute sa concentration, cherchant à entrer en contact avec la texture secrète du monde. Elle retrouvait ici ce même mélange de dureté et d’intimité, de froideur et de douceur, qui la captait totalement lors des récréations de son enfance.

Soudain des pigeons s’envolèrent. Le claquement d’ailes résonna en Diane comme une lucarne de papier qu’on aurait brusquement ouverte. L’instant lui sembla si net, si intime, qu’il lui parut jaillir de sa propre attente, de son propre désir.

Des pas, derrière elle.

Giovanni apparut sur le perron, engoncé dans sa parka, caressant sa barbe du dos de la main. Il y avait une vraie douceur à contempler ce personnage. Diane songea à un petit garçon à qui l’on aurait donné trop de sucreries. Ou encore à ces trattorias italiennes, à peine éclairées, où brillent derrière des vitrines des gâteaux trop colorés. Tout son être évoquait cette pente douce, ce petit craquement de gourmandise qui vous cueille sur le coup de cinq heures…

Elle espéra que le jeune homme allait prononcer quelques paroles magnifiques — des mots parfaitement justes qui s’incrusteraient dans la pierre de l’instant. Mais l’Italien plaça la main sur son ventre et demanda :

— Vous n’avez pas une petite faim, vous ?

50

Giovanni l’emmena directement dans le réfectoire du monastère. Les moines préparaient, selon lui, les meilleurs booz de la ville — il s’agissait d’une spécialité mongole : des raviolis fourrés à la viande de mouton. Dans l’après-midi, l’Italien avait collecté toutes les autorisations nécessaires et organisé leur départ pour le lendemain matin, première heure. Afin de gagner du temps, il avait décidé de dormir dans l’une des cellules du premier étage. Il conclut ses explications d’un solide sourire : il paraissait déterminé à ne plus lâcher Diane d’un pas.

Elle n’eut pas le cœur d’y répondre. L’intimité qui se tissait avec lui la gênait, l’irritait même. Elle se sentait encore profondément imprégnée par la présence de Patrick Langlois — sa voix grave, son odeur apprêtée, ses gestes nuancés d’humour. L’intrusion de l’Italien auprès d’elle bousculait ces réminiscences, profanait, en quelque sorte, ses souvenirs.

Dans la cantine, elle était assise de l’autre côté d’une grande table, face à Giovanni, selon un axe légèrement décalé. On ne pouvait à la fois dîner ensemble et se tenir plus éloignés l’un de l’autre. Le diplomate ne fit aucune réflexion — il paraissait avoir pris son parti des mystères de Diane. Il plongea plutôt sa main dans le plat de booz, attaquant les raviolis avec un bel appétit. Pour sa part, elle ne prit que des petits pains, se refusant à toucher à ces gros machins graisseux qui constituaient leur plat de résistance.

L’Italien ne cessait de parler. Il était en réalité ethnologue. Il avait rédigé une thèse, dans les années quatre-vingt-dix, sur les persécutions du pouvoir communiste à l’encontre des ethnies sibériennes, notamment les Toungouses et les Iakoutes. Il avait cherché ensuite à partir dans la toundra du Cercle polaire, mais les ordres de mission avaient tardé à venir. Il s’était alors tourné vers la diplomatie et avait fini par décrocher ce poste à Ulan Bator, dont personne ne voulait. Pris d’enthousiasme, il s’était lancé dans l’étude des ethnies de ce nouveau territoire.

Diane écoutait ses explications d’une oreille distraite. Elle était préoccupée par un autre détail : dans la salle déserte, mal éclairée par des lampes incertaines, un autre personnage dînait. Il avait le type occidental et portait des lunettes noires. Il paraissait avoir la soixantaine mais ses cheveux coiffés en arrière étaient d’un jaune nicotine qui ne cadrait avec aucun âge. Giovanni ne semblait pas avoir remarqué l’étrange figure. Il poussa les assiettes et sortit de son sac à dos un ordinateur portable.

— J’ai dressé notre itinéraire sur mon ordinateur. Vous voulez y jeter un œil ?

Diane fit le tour de la table et se pencha vers l’écran scintillant. Une carte de la République populaire de Mongolie s’y découpait. Tous les noms étaient écrits en caractères cyrilliques. Giovanni désigna avec son curseur un cercle noir au centre de l’espace. « Nous sommes ici. » Puis il tendit un long trait oblique vers le haut, atteignant un point bleu représentant sans doute un lac, près de la frontière russe.

— Nous allons là. A Tsagaan-Nuur. Le lac Blanc.

Le sillon avait traversé quasi toute la surface du document.

— C’est… si loin que ça ? demanda Diane.

— Mille kilomètres au nord-ouest, oui. Nous allons d’abord prendre un avion jusqu’à Mörön. Ici. Puis un autre, jusqu’au village de Tsagaan-Nuur. Après ça, nous devrons acheter des rennes pour rejoindre le lac proprement dit.

— Des rennes ?

— Il n’y a aucune piste. Aucun véhicule ne peut s’y rendre.

— Mais… pourquoi pas des chevaux ?

— Nous allons devoir passer un col à plus de trois mille mètres. A cette altitude, c’est la toundra. Il ne pousse plus que des mousses et des lichens. Aucun cheval ne peut y survivre.

Diane commençait à prendre la mesure du périple. Comme pour se rassurer, elle chercha un détail, un objet familier. Ses yeux se fixèrent sur le thermos posé sur la table. Un fût laqué rouge portant des fleurs chinoises imprimées. Elle se servit une nouvelle tasse de thé et observa les longues feuilles brunes qui planaient dans le liquide roux. Elle interrogea encore :

— D’Ulan Bator au village de Tsagaan-Nuur, combien de temps allons-nous mettre ?

— Une journée. Si on parvient à enchaîner les deux avions.

— Ensuite, combien de temps pour rejoindre le lac ?

— Je dirais : une journée.

— Et du lac au tokamak ?

— Quelques heures seulement. Le laboratoire se situe dans les parages, au-delà de la première montagne de la chaîne Khoridol Saridag.

Elle songeait à la date fatidique — le 20 octobre — et fit ses comptes. En partant demain, 17 octobre, elle pouvait arriver à temps, et disposer même d’un jour d’avance. Elle but une gorgée de thé et reprit :

— Vous n’y êtes jamais allé ?

— Personne n’y est jamais allé ! Jusqu’au milieu des années quatre-vingt-dix, c’était encore une zone interdite et…

— Qu’est-ce que vous savez à propos du tokamak ? demanda-t-elle.

Giovanni esquissa une expression d’indécision.

— Pas grand-chose, répondit-il. C’était un site consacré à la fusion nucléaire, je crois. Mais je ne peux pas vous en dire plus. Ce n’est vraiment pas ma partie.

— Vous saviez que le TK 17 avait abrité un laboratoire de parapsychologie ?

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