Jean-Christophe Grangé - Le Passager

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Je suis l'ombre. Je suis la proie. Je suis le tueur. Je suis la cible. Pour m'en sortir, une seule option : fuir l'autre. Mais si l'autre est moi-même ?…
Grangé a le chic, en construisant avec une minutie d’horloger son intrigue au long cours, de rendre crédible ce que son imagination débordante invente de façon totalement débridée. Bravo l’artiste ! Blaise de Chabalier, Le Figaro littéraire. Diaboliquement construit suivant le principe des poupées russes,
se dévore avec un mélange d’effroi et de jubilation. Grangé explore la frontière ténue qui sépare la raison de la folie. Celle floue entre le bien et le mal. Il nous entraîne vers des abîmes d’autant plus angoissants qu’il les a puisés dans l’ordinaire — à peine exagéré — de la société contemporaine et ses dérives.
Hubert Lizé, Aujourd’hui en France.

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— Vous l’avez hospitalisé ?

— Il en était au stade des soins palliatifs.

— Il est donc mort ?

— Non.

Janusz serra le poing contre la vitre.

— Où est-il ?

— Je connaissais un lieu, à Nice. Je me suis occupé de tout. Depuis la mi-janvier, il coule des jours tranquilles. À l’abri.

— OÙ EST-IL ?

Janusz regretta aussitôt la question — et surtout la manière dont il l’avait posée : il avait hurlé. Le médecin ne répondit pas. C’était précisément ce qu’il voulait éviter : qu’un flic vienne emmerder un pauvre bougre à l’article de la mort.

Contre toute attente, l’homme capitula :

— Il est chez les Pénitents. Les Pénitents d’Arbour de Nice.

— Qu’est-ce que c’est ? Un ordre religieux ?

— Une confrérie très ancienne, qui date du XII e siècle. Elle a pour vocation de prendre en charge les malades en fin de vie. J’ai pensé à eux pour Fer-Blanc.

— Ils ont un hôpital ?

— Des appartements de coordination thérapeutique. Des lieux qui proposent un accompagnement aux personnes précarisées…

— Où est-ce ?

Enoschsberg hésita une dernière fois. Mais il ne pouvait plus s’arrêter à mi-chemin.

— Avenue de la République, à Nice. Je ne sais pas ce que vous voulez lui demander mais j’espère que c’est important. J’espère surtout que vous allez respecter son état.

— Merci, docteur. Croyez-moi, c’est capital. Nous agirons avec le maximum de douceur et de respect.

En raccrochant, il comprit que son coup de bluff préfigurait ce qui allait réellement se passer. Les keufs de Bordeaux et de Marseille allaient réactiver l’enquête Icare. Parmi eux, il y en aurait bien un pour rappeler le docteur Éric Enoschsberg et obtenir la même information.

66

Anaïs Chatelet considérait la porte verrouillée devant elle. On l’avait amenée ici, au commissariat de l’Évêché, comme on traîne une forcenée dans un HP. Aux alentours de 15 heures, quand il était évident que Janusz leur avait une nouvelle fois échappé — l’homme, alors même qu’il avait été repéré et cerné par plusieurs patrouilles, s’était littéralement volatilisé —, Anaïs avait piqué une véritable crise de rage.

Elle s’était acharnée sur sa propre voiture, la défonçant à coups de pied, puis s’en était prise aux gars des patrouilles qui avaient localisé Janusz et l’avaient laissé filer. Elle avait balancé leur casquette à terre, arraché leur insigne, tenté de les frapper. On l’avait désarmée. On lui avait mis les pinces. On l’avait enfermée dans ce bureau, eu égard à ses fonctions — lui évitant la cage des gardés à vue.

Maintenant, elle était sous Lexomil. Elle avait pris sa dose maximum : deux comprimés sécables, qu’elle avait gobés comme des Ecstas. Ils avaient fondu sous sa langue et les effets commençaient à se faire sentir. Le calme après la tempête…

Elle se tenait les bras croisés sur le bureau, la tête en repos, en attendant de passer au tourniquet. Pourtant, la matinée avait bien commencé. Jean-Luc Crosnier, le commandant qui avait dirigé l’investigation sur le meurtre d’Icare et supervisait maintenant les recherches à propos de Janusz, l’avait accueillie avec bonne humeur. Il avait mis un bureau à sa disposition — celui qui lui servait de prison — et lui avait permis de consulter le dossier d’enquête dans son intégralité.

Elle n’y avait rien trouvé de neuf. Du bon boulot, mais du boulot qui s’était fracassé contre un mur. Le tueur mythologique savait balayer derrière lui. Les flics de Marseille n’avaient pas réussi à débusquer le moindre témoin, hormis un clochard ivrogne qu’on n’avait jamais retrouvé. Ni à mettre en évidence le moindre indice, malgré le matériel utilisé : armature de delta-plane, cire, plumes…

En revanche, aucun doute : c’était bien le même tueur. Le modus operandi, l’héroïne, la mise en scène symbolique désignaient la même folie. Anaïs n’avait noté qu’une différence : nulle part il n’était mentionné que le corps de Tzevan Sokow contenait moins de sang que la normale. Anaïs n’avait pas oublié ce détail — on avait prélevé un ou plusieurs litres d’hémoglobine sur le cadavre de Philippe —, même si elle n’était pas parvenue à l’expliquer ni à l’exploiter. Longo avait déduit ce fait grâce à la pâleur du corps. Impossible de rien constater sur le cadavre calciné d’Icare.

Aux environs de 11 heures 30, quand Anaïs s’était imprégnée des éléments de l’enquête, elle avait appelé Pascale Andreu, magistrate saisie de l’instruction, qui avait accepté de déjeuner avec elle le jour même. C’est au retour du restaurant que l’impossible était survenu. Janusz fuyant sous son nez, le dossier d’instruction sous le bras…

On pouvait difficilement imaginer pire.

Pour la deuxième fois en 48 heures, elle avait laissé filer le fugitif.

Deversat avait raison. Elle aurait dû profiter de Marseille en hiver, marcher sur les plages sans se mêler de quoi que ce soit…

Elle se redressa et s’ébroua. Le CIAT de l’Évêché était installé dans un hôtel particulier du XIX e siècle. En réalité, elle se trouvait dans le bâtiment moderne, qui jouxtait le monument classé, mais ses fenêtres donnaient sur la cathédrale de la Major. La grande église, construite en deux pierres différentes, ressemblait, avec ses tons crème et chocolat, à un gâteau italien.

Son portable sonna. Elle essuya les larmes qui inondaient ses yeux. Des larmes insouciantes. Des larmes de défoncée qui ne sait plus où elle en est. Elle devait arrêter toutes ces merdes chimiques…

— Deversat. Qu’est-ce que c’est que ces conneries ? Vous aviez l’interdiction formelle de participer à cette enquête.

— J’ai bien compris.

— Il est trop tard pour comprendre. Vous êtes maintenant impliquée jusqu’au cou dans cette galère.

— Comment ça « impliquée » ?

— Il suffit que vous soyez présente pour que Janusz parvienne à se faire la malle.

Anaïs vit la pièce s’assombrir autour d’elle.

— Vous me soupçonnez ?

— Moi, non. Les gars de l’IGS vont pas s’en priver.

Sa gorge était plus sèche qu’un four à chaux.

— Une… une enquête a été ordonnée ?

— J’en sais rien. Ils viennent de m’appeler. Ils vous attendent ici, à Bordeaux.

Cette histoire allait lui coûter beaucoup plus cher qu’un simple blâme. La police des polices fouillerait sa vie. Remonterait à Orléans et à ses méthodes borderline. À sa santé psychique défaillante. À son père et son passé de tortionnaire…

La voix de Deversat revint à ses tympans. Le ton avait changé. Plus chaleureux. Presque paternaliste.

— Je vous soutiendrai, Anaïs. Ne prenez pas tout ça trop à cœur. Vous êtes encore jeune et…

— Allez vous faire foutre !

Elle raccrocha violemment. Au même instant, la serrure se déverrouilla. Crosnier. C’était un barbu costaud, à l’air plutôt placide. Il avait un sourire narquois aux lèvres, noyé dans les poils de sa barbe poivre et sel.

— Vous vous êtes bien foutu de ma gueule.

Il parlait d’une voix douce, Anaïs se méfiait : peut-être une stratégie d’attaque.

— Je n’avais pas le choix.

— Bien sûr que si. Vous auriez pu jouer franc jeu et m’expliquer la situation.

— Vous m’auriez suivie ?

— Je suis sûre que vous auriez su me convaincre.

Crosnier attrapa une chaise, la retourna et l’enfourcha, les deux bras croisés sur le dossier.

— Et maintenant ?

Il n’y avait pas la moindre ironie dans sa question. Plutôt une bienveillance épuisée.

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