Jean-Christophe Grangé - Le Passager

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Je suis l'ombre. Je suis la proie. Je suis le tueur. Je suis la cible. Pour m'en sortir, une seule option : fuir l'autre. Mais si l'autre est moi-même ?…
Grangé a le chic, en construisant avec une minutie d’horloger son intrigue au long cours, de rendre crédible ce que son imagination débordante invente de façon totalement débridée. Bravo l’artiste ! Blaise de Chabalier, Le Figaro littéraire. Diaboliquement construit suivant le principe des poupées russes,
se dévore avec un mélange d’effroi et de jubilation. Grangé explore la frontière ténue qui sépare la raison de la folie. Celle floue entre le bien et le mal. Il nous entraîne vers des abîmes d’autant plus angoissants qu’il les a puisés dans l’ordinaire — à peine exagéré — de la société contemporaine et ses dérives.
Hubert Lizé, Aujourd’hui en France.

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— Quelle heure est-il ?

— 7 h 20.

Elle tressaillit :

— On est à la bourre !

— On y sera dans une heure. Les Pénitents sont prévenus. Les flics sont déjà sur place.

— Je vous avais dit…

— Des gars en civil. Je les connais.

— Vous les avez prévenus que Janusz est armé ?

— J’ai vraiment l’impression que vous me prenez pour un con. Je vous attends dans la bagnole.

Anaïs remonta dans le bureau, enfila son blouson, fit un détour par les toilettes. Elle se plongea la tête sous l’eau tiède. Le sang cognait ses tempes. La nausée tourmentait ses tripes. Mais sa crève avait disparu.

Sur le seuil de l’Évêché, elle inspira l’air glacé avec plaisir. Crosnier était déjà au volant. Elle regarda autour d’elle : pas d’autre voiture. Pas de cavalerie, pas de grandes manœuvres. L’idée de cette équipe réduite lui plut.

Elle se dirigeait vers le véhicule banalisé quand son portable sonna au fond de sa poche. Elle le saisit maladroitement, le lâcha, le ramassa :

— Allô ?

— Le Coz.

Le nom lui parut jaillir d’une autre planète.

— Je t’appelle à propos de Mêtis.

— Quoi ?

Anaïs avait du mal à se concentrer. Crosnier avait démarré. Il l’attendait en faisant rugir le moteur.

— J’ai vu le dernier journaliste cette nuit, Patrick Koskas. Il a beaucoup plus fouiné que les autres.

— Sur quoi ?

— Sur Mêtis, nom de Dieu !

— Je suis vraiment pressée, fit-elle entre ses dents.

— Ce qu’il m’a raconté est hallucinant. Selon lui, Mêtis n’a jamais quitté ses accointances avec le monde militaire.

— On peut parler de ça plus tard, non ?

— Non. Selon Koskas, le groupe mènerait des recherches chimiques sur des molécules capables de briser les volontés les plus coriaces. Genre sérum de vérité.

— Si c’est pour me raconter ce genre de craques, on peut se rappeler plus tard…

— Anaïs, il y a autre chose.

Elle tressaillit. Le Coz ne l’appelait jamais Anaïs. Plutôt un signal d’alarme qu’une marque d’affection.

— Koskas a réussi à se procurer la liste des actionnaires de la société anonyme.

Crosnier manœuvrait en faisant hurler les pneus. Anaïs s’approcha au pas de course.

— On se parle de tout ça plus tard, Le Coz. On…

— Sur cette liste, il y avait un nom que je connaissais.

Elle se pétrifia, la main sur la portière :

— Qui ?

— Ton père.

69

— Je préfère vous prévenir. Il n’a plus sa tête.

Jean-Michel attendait Janusz au pied de la Maison Arbour. Le bâtiment se détachait violemment parmi les autres immeubles de l’avenue de la République. Un bâtiment moderne aux couleurs solaires. Du jaune sombre. Du jaune clair. Du jaune pétillant. Pas vraiment ce qu’il attendait pour un lieu de fin de vie. Surtout, le Pénitent lui paraissait anormalement nerveux. Se doutait-il de quelque chose ? Avait-il lu les journaux ce matin — avec sa tête en première page ? Trop tard pour reculer.

Janusz suivit l’homme dans un hall dont l’un des murs portait une large plaque blanche, frappée d’une croix rouge, indiquant : PRIER AGIR AIMER. Sans un mot, ils prirent l’escalier. Janusz avait emporté son cartable et son dossier. Il ne comptait pas retourner à l’hôtel. Montant à la suite du Pénitent, il l’observa. Il s’attendait à un vieillard en aube blanche, capuche levée, ceinturé d’une corde. Jean-Michel était un athlète en pull et jean, d’une cinquantaine d’années, cheveux en brosse et lunettes d’écaille.

Ils prirent un couloir faiblement éclairé par une lucarne. Sous leurs pieds, le linoléum gris brillait comme les eaux d’une rivière. Le silence était oppressant. Pas un panneau, pas une odeur n’indiquait la nature des lieux. On aurait pu tout aussi bien se trouver dans un bureau d’aide sociale ou un hôtel des impôts.

Jean-Michel stoppa devant une porte et se retourna, poings sur les hanches, à contre-jour. L’image avait quelque chose d’impérieux. Comme si le temps du Jugement dernier était venu pour Janusz.

— Compte tenu de son état, je vous laisse dix minutes.

Janusz s’inclina en silence. Il adoptait malgré lui des attitudes de recueillement. Jean-Michel frappa à la porte. Pas de réponse. Il manipula un trousseau de clés.

— Il doit être sur le balcon, fit-il en déverrouillant la porte. Il aime bien.

Ils pénétrèrent dans l’appartement. En réalité un studio inondé par le soleil matinal. Du parquet flottant. Des murs nus, revêtus de papier peint de couleur claire. Une kitchenette plaquée contre le mur de gauche, impeccable.

Tout était propre.

Tout étincelait.

Tout était froid comme la salle d’un laboratoire.

Jean-Michel tendit l’index vers la porte-fenêtre ouverte. Sur le balcon, un homme, de dos, était assis sur un transat. Le Pénitent ouvrit ses deux mains : dix minutes, pas une de plus. Il recula sur la pointe des pieds, abandonnant Janusz à quelques mètres de l’homme qu’il cherchait depuis deux jours.

Il s’avança, cartable à la main. Christian Buisson était orienté plein soleil, emmitouflé dans une couverture qui lui montait jusqu’au menton. Le balcon donnait sur l’avenue. Le champ de vision se limitait à l’immeuble d’en face. La bande-son aux bruits du trafic, assortis du tremblement des tramways qui passaient avec régularité.

— Salut, Fer-Blanc.

Le vieillard ne bougea pas. Janusz franchit le seuil de la fenêtre et lui fit face, s’appuyant sur la balustrade. Buisson daigna lever les yeux et ne manifesta aucune surprise. Il avait l’air aussi en forme qu’une momie empaillée.

Enfin, il demanda :

— T’es v’nu pour me tuer ?

Janusz attrapa un fauteuil plié sur le balcon, l’ouvrit puis s’installa auprès de lui, tournant toujours le dos au garde-fou.

— Pourquoi je voudrais te tuer ?

Le visage s’agita. Grimace ou sourire, impossible de préciser. L’homme avait la chair flasque, grise, exsangue. On voyait les muscles à travers la peau, tendons épuisés, mécanismes ravagés. Les yeux mornes étaient comme vissés au fond des orbites. Toute la gueule se hérissait de poils, à la manière d’un porc-épic trempé dans du mercure.

— Je suis venu te parler de la calanque de Sormiou.

— Bien sûr.

Il avait dit cela d’un air entendu. Presque rusé. À ce moment, Janusz se dit qu’il n’obtiendrait pas un mot sensé du moribond. Tout ce chemin pour ça… Un débris hors d’âge qui avait perdu la raison et qui voulait encore jouer au con au soir de sa vie. Janusz aurait voulu éprouver de la compassion pour ce grigou mais il refusait d’imaginer ce que serait sa vie, à lui, s’il sortait de cet immeuble sans de nouvelles informations.

— T’es v’nu pour me tuer ?

Janusz répéta — la scène lui donnait l’impression de tourner en boucle :

— Pourquoi je ferais ça ?

— T’as raison, ricana-t-il. Pour ce qui m’reste à tirer…

Fer-Blanc fit claquer ses lèvres et murmura :

— J’aime bien aller là-bas.

Janusz se pencha et tendit l’oreille. Il ne fallait plus bouger. Plus respirer.

— J’y vais à l’aube, quand le soleil se lève… En hiver, c’est sur le coup des 8 heures du matin.

Fer-Blanc se tut. Janusz l’encouragea :

— C’est ce que tu as fait ce jour-là ?

L’homme leva un sourcil. Janusz reconnut l’éclat avide dans son œil.

— T’as rien à picoler ?

Janusz aurait dû y penser. Le langage universel de la cloche.

— Raconte-moi et j’irai acheter du pif, mentit-il.

— Tu parles.

— Raconte-moi.

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