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Jean-Christophe Grangé: Le Passager

Здесь есть возможность читать онлайн «Jean-Christophe Grangé: Le Passager» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2013, ISBN: 978-2253175735, издательство: Éditions Le Livre de Poche, категория: Триллер / Ужасы и Мистика / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Jean-Christophe Grangé Le Passager

Le Passager: краткое содержание, описание и аннотация

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Je suis l'ombre. Je suis la proie. Je suis le tueur. Je suis la cible. Pour m'en sortir, une seule option : fuir l'autre. Mais si l'autre est moi-même ?… Grangé a le chic, en construisant avec une minutie d’horloger son intrigue au long cours, de rendre crédible ce que son imagination débordante invente de façon totalement débridée. Bravo l’artiste ! Blaise de Chabalier, Le Figaro littéraire. Diaboliquement construit suivant le principe des poupées russes, se dévore avec un mélange d’effroi et de jubilation. Grangé explore la frontière ténue qui sépare la raison de la folie. Celle floue entre le bien et le mal. Il nous entraîne vers des abîmes d’autant plus angoissants qu’il les a puisés dans l’ordinaire — à peine exagéré — de la société contemporaine et ses dérives. Hubert Lizé, Aujourd’hui en France.

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Elle essaya d’accélérer le pas, sans y parvenir. Derrière elle, la clameur s’amplifiait, se levait comme un rideau de théâtre. Vingt mètres. Elle cherchait du regard des degrés, une échelle, un système pour descendre. Dix mètres. Le grondement sur ses pas. La déferlante arrivait, s’accélérait, allait la toucher… Il serait trop tard pour éviter la chute.

Ce fut une autre attaque qui survint.

Le tueur jaillit sur sa droite. Son visage n’était qu’un rictus déchiré. Il brandissait une hache de silex. Deux morts s’offraient à elle. D’un côté, la vague et le vide. De l’autre, le tueur et son arme. Elle fonça, tête la première sur Toinin. Frappé au ventre, il se plia en deux. Ils roulèrent au sol. Anaïs, plus rapide, se releva et cadra les deux menaces. La lame qui arrivait, l’assassin de l’Olympe qui se relevait…

Ce fut comme un signe. Un appel inconscient. Quelque chose lui murmura de tourner la tête vers la gauche. Les points d’ancrage d’une échelle d’acier étaient là, rivés dans la plate-forme. Les deux anses lui tendaient les bras. Elle courut. Le tueur était sur elle, hache brandie.

Ce fut la dernière chose qu’elle vit. La vague les engloutit tous les deux. Anaïs ferma les yeux. Des milliers de doigts d’écume l’enserrèrent en une seule prise. À la taille, au torse, à la tête. Monde assourdi de l’eau. Raclement de la pierre. Ne pas mourir sous les coups du meurtrier était déjà une victoire. Mais elle n’était plus assez forte pour remporter la seconde : survivre pour de bon.

Sa dernière pensée fut le sillon d’un moniteur surveillant les signes vitaux d’un malade. La ligne était verte, fluorescente, désespérément plate. Tout au fond de son tympan, le sifflement d’alerte de la machine résonnait. Mais il s’éloignait déjà, couvert par le bruit noir de l’océan…

Le choc dans son dos la réveilla. En un éclair de lucidité, elle comprit que l’échelle s’arrêtait. Sans savoir comment, elle se contorsionna, agita les bras, attrapa à l’aveugle un des barreaux. L’instant d’après, elle était suspendue dans le vide, gesticulant, ruisselante. La mer ne voulait pas d’elle. Elle cala ses pieds. Elle était groggy mais se sentait aussi étrangement neuve, lavée, régénérée.

Malgré ses doigts gourds, ses jambes flageolantes, elle parvint à descendre, respirant à pleines narines, brûlée de l’intérieur par le feu de la mer. Elle descendit, et descendit encore. Cette course n’avait pas de fin.

Elle allait se laisser tomber quand le sol se substitua aux barreaux. Elle vacilla sans y croire. Elle était sur la terre ferme. Elle voyait les voies ferrées. Les citernes. Les bâtiments sombres. Sa vision se troubla. Elle perdit l’équilibre. Quand ses genoux touchèrent le ciment, elle l’aperçut : le monstre avait eu moins de chance qu’elle. Son corps désarticulé épousait le bitume comme une sangsue recrachant son sang. Le crâne sous la cagoule avait éclaté. La toile évoquait un immonde sac de cervelle.

— Ça va mademoiselle ?

Des hommes en cirés de pluie. Des torches électriques. Des voix couvertes par le claquement des capuches. Un des gars aperçut le collier Colson qui lui liait les mains. Le montra à son collègue. Elle voulut dire quelque chose mais ses lèvres étaient désespérément closes.

Elle pensa à son héros. Où était-il ? S’en était-il sorti ? Avait-il fait le grand saut ? Les hommes l’aidèrent à se relever. Elle devait les prévenir. Il fallait chercher Mathias Freire. Victor Janusz. Narcisse. Arnaud Chaplain. François Kubiela…

En fait, elle pensait à lui sous un autre nom. Elle voulut l’appeler. Revenir sur ses pas. Le sauver.

Elle ne cessait de répéter :

— Orphée… Orphée… Orphée…

Mais aucun son ne sortait de sa bouche scellée.

149

Les ravages de la tempête se reflétaient dans les flaques, dans les verres brisés, dans les bassins à peine calmés. Le soleil était là et c’était pire. La lumière dévoilait chaque détail du carnage. L’eau étincelait partout mais avec un éclat triste, maussade, funèbre. Ce soleil tiède était comme une fièvre, suintant la maladie, la convalescence, la mort.

Il sortit à mi-corps des troncs d’arbres disséminés et préféra ne pas s’interroger sur sa présence dans cette planque. Sans doute un abri de fortune. D’une traction, il se hissa sur le dos d’un fût et observa le paysage. Des pales d’éoliennes, immenses, étaient couchées sur le flanc. Des grues étaient terrassées, à l’horizontale. Des voitures surnageaient et se cognaient sur le parking immergé. Des débris d’arbres flottaient comme des cadavres. Vision consternante.

Il attrapa un câble qui pendait et l’utilisa à la manière d’une corde de rappel, se laissant glisser le long du tronc. Il s’écrasa sur le goudron. Ses jambes ne le soutenaient plus. Son corps était devenu spongieux. Il se releva avec difficulté et découvrit de nouveaux détails. Des cailloux, des drisses, des fragments de mâts jonchaient le sol. La route était fissurée. Des plaques de bitume étaient retournées. Côté bassin, des cargos avaient ébréché les angles des berges. Un navire des douanes piquait du nez, un autre penchait de côté…

Il tituba le long du quai, évitant les dalles arrachées, les débris de voiles, de bois, de fer. Assis sur des bites d’amarrage, des marins se prenaient la tête. Des gendarmes et des pompiers évaluaient les dégâts, en état de choc. Il régnait ici un silence mêlé d’effroi. La nature avait parlé. Il n’y avait plus rien à répondre.

Pris de vertige, il s’arrêta, se pencha en avant, mains sur les genoux. Il n’était qu’un dégât parmi les autres.

— Ça va, monsieur ?

Il releva la tête et chercha d’où venait la voix. Deux pompiers — anorak noir et bandes fluorescentes — se tenaient devant lui.

— Vous vous sentez bien ?

Il ne répondit pas, n’étant pas sûr de son état.

— D’où vous venez ? Où vous habitez ?

Il ouvrit la bouche, puis sentit une main lui saisir le bras. Il s’était évanoui une fraction de seconde, frappé par le soleil.

— Comment vous vous appelez ?

Il les regarda sans répondre. Il cherchait ce qui n’allait pas chez lui. Le problème qui faisait de lui un véritable naufragé. Bien au-delà de la tempête.

— Monsieur, quel est votre nom ?

Il comprit enfin. Il murmura en esquissant un sourire désolé :

— Aucune idée.

FIN
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