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Jean-Christophe Grangé: Le Passager

Здесь есть возможность читать онлайн «Jean-Christophe Grangé: Le Passager» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2013, ISBN: 978-2253175735, издательство: Éditions Le Livre de Poche, категория: Триллер / Ужасы и Мистика / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Jean-Christophe Grangé Le Passager

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Je suis l'ombre. Je suis la proie. Je suis le tueur. Je suis la cible. Pour m'en sortir, une seule option : fuir l'autre. Mais si l'autre est moi-même ?… Grangé a le chic, en construisant avec une minutie d’horloger son intrigue au long cours, de rendre crédible ce que son imagination débordante invente de façon totalement débridée. Bravo l’artiste ! Blaise de Chabalier, Le Figaro littéraire. Diaboliquement construit suivant le principe des poupées russes, se dévore avec un mélange d’effroi et de jubilation. Grangé explore la frontière ténue qui sépare la raison de la folie. Celle floue entre le bien et le mal. Il nous entraîne vers des abîmes d’autant plus angoissants qu’il les a puisés dans l’ordinaire — à peine exagéré — de la société contemporaine et ses dérives. Hubert Lizé, Aujourd’hui en France.

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Enfin, il tomba sur le port autonome. Le bâtiment d’accueil était éteint. On ne voyait rien, à l’exception d’une barrière rouge et blanche et d’un panneau prévenant : INTERDIT AUX PIÉTONS ET VÉHICULES ÉTRANGERS AU TRAFIC PORTUAIRE. Dans le chaos de la nuit, l’avertissement paraissait dérisoire. Mais la Voix avait raison : il ne pouvait manquer le bunker. À gauche, une forteresse s’élevait, dressant ses remparts de béton armé dans les ténèbres.

La barrière de sortie était arrachée. Il recula et passa à contresens. Des grues. Des réservoirs. Des immenses pales d’éoliennes, arrimées au sol. Il contourna les obstacles. Le vent se déchaînait ici mais le port paraissait de taille à se défendre. Un sentiment de sécurité émanait de ces constructions industrielles.

Il se retrouva au pied du bunker, près d’une voie ferrée. Devant, s’ouvrait un vaste bassin. Des cargos de 100 mètres de long, pesant plusieurs milliers de tonnes, tanguaient comme des coques de noix. La fureur de l’océan était contagieuse. Ces eaux coupées de la mer se soulevaient en lames de plusieurs mètres de hauteur.

Il leva les yeux et considéra le blockhaus. Les murailles s’élevaient à plus de vingt mètres de hauteur et déployaient vers le bassin dix ouvertures d’égale largeur.

La Voix avait dit : « Longe le bâtiment côté est. La dernière porte sera ouverte, au nord. » Il mit en marche, enfin, son GPS qui lui indiqua, en guise de bienvenue, les quatre points cardinaux. Il se trouvait sur le côté sud du bunker, le bassin se situait à l’ouest. En résumé, il avait tout faux. Il fit marche arrière, contourna l’édifice et rattrapa la façade est, direction plein nord.

Le mur aveugle se prolongeait sur deux cents mètres. Au bout du rempart, un portail de fer noir. La dernière porte sera ouverte . Kubiela attrapa les deux calibres, les glissa dans le creux de son dos, puis abandonna sa voiture. Il marcha vers la paroi. Le quai était totalement désert. Kubiela tournoyait dans le vent et la pluie mais il se sentait fort. L’heure de l’affrontement était venue.

Une phrase de la Voix lui revint :

— Je l’appelle Eurydice. Mais tu la connais sous le nom d’Anaïs.

Eurydice . Qui serait Orphée ? Lui ou le tueur ? Qu’avait prévu le cinglé ? Il considéra encore le bâtiment qui pouvait abriter une armée et ses vaisseaux amphibies. Une idée lui vint : s’il était Orphée, alors cette forteresse abritait les Enfers. Il cherchait presque, dans le déluge, Cerbère, le chien monstrueux qui gardait la porte du royaume des ténèbres.

Hypnotisé, obsédé, ruisselant, il poussa avec l’épaule la paroi de fer noir.

Elle était ouverte.

Pas si difficile de pénétrer en enfer.

144

La première chose qu’il vit, ce fut un long tunnel sombre, ouvert au loin sur la tourmente. Des vagues y pénétraient avec force puis s’amenuisaient pour se réduire à des flaques mousseuses. Kubiela s’avança. Le lieu évoquait une caverne immense et rectiligne. Une sorte de sédimentation géométrique. Il éprouvait ici le vide, la résonance intérieure qu’on ressent quand on pénètre dans une cathédrale. L’eau était partout. Dans la texture du béton. Dans les clapotis qui résonnaient au-dessus de lui. Dans les mares qui luisaient sur le sol. Régulièrement, le grondement montait au bout du boyau, roulait jusqu’à lui puis repartait, comme à regret. Il avait l’impression de se trouver dans la gorge d’un monstre, dont la salive était la mer.

Pas une lumière, pas un signe. Ses yeux encore brouillés de pluie ne distinguaient rien. Il réalisa qu’il avait laissé dans la bagnole le téléphone portable. Une connerie. Le tueur allait sans doute l’appeler pour le retrouver quelque part dans ces entrailles…

En guise de réponse, une source de lumière jaillit sur sa droite, à cinquante mètres ou plus — difficile d’évaluer le néant. Un feulement se fit entendre. Il plissa les yeux et aperçut une flamme concentrée, d’un orange cru, bleutée sur les côtés. La flamme d’un arc à souder, qui lançait des éclairs sporadiques sur un ciré trempé.

Un homme avançait vers lui.

Un marin-pêcheur.

Le personnage se précisa. Un homme de grande taille, portant ciré de pluie, salopette à bretelles, gilet auto-gonflant et cuissardes. Son visage était masqué par une capuche serrée à visière. Kubiela n’avait jamais tenté d’imaginer l’assassin de l’Olympe et après tout, ce fantôme de plastique et de feu pouvait faire l’affaire.

Le tueur n’était plus qu’à quelques mètres. Dans une main, il tenait le chalumeau. De l’autre, il tirait une bouteille de métal montée sur roulettes — elle contenait l’oxygène qui alimentait le rayon incandescent.

Kubiela tentait d’apercevoir son visage. Quelque chose dans l’allure générale du meurtrier, son maintien voûté, lui paraissait familier.

— Content de te revoir, fit l’hôte en abaissant sa capuche.

Jean-Pierre Toinin. Le psychiatre qui avait veillé sur sa naissance tragique et sur la folie de sa mère. L’homme qui avait assisté au sacrifice de son frère. Le vieillard qui connaissait toute son histoire. Et qui l’avait sans doute écrite. Je suis celui qui t’a créé .

— Excuse-moi mais je dois fermer cette bon Dieu de porte.

Kubiela s’écarta et laissa passer le croque-mitaine. Il sentit passer le souffle brûlant de l’arc. Il évalua la carrure de l’homme, sa force. Malgré son âge, il pouvait avoir porté sur ses épaules le Minotaure ou Icare. Il pouvait avoir transporté une tête de taureau ou affronté un géant comme Ouranos.

D’un mouvement brusque, il tira la porte puis régla sa flamme qui prit une couleur orange fruité. Le rugissement monta dans les aigus. Toinin visa la jointure de métal, à hauteur de la serrure. Kubiela ne respirait plus. Toute chance d’évasion était en train de fondre, littéralement, sous ses yeux. D’un côté, une porte soudée. De l’autre, la rage de l’océan.

— Qu’est-ce… qu’est-ce que vous faites ?

Il parlait au tueur. Il croyait halluciner.

— Je condamne cette issue.

— Pour l’eau ?

— Pour nous. Nous ne pourrons plus sortir par là.

Le faisceau avait pris une blancheur de gel mais c’était un gel porté à plusieurs centaines de degrés. Kubiela voyait le métal se disloquer en un ruban rougeoyant qui noircissait aussitôt. D’un coup, il sortit de son apathie.

Il marcha vers le vieux débris qui œuvrait à genoux et le souleva du sol :

— Où est-elle ?

Toinin tourna son chalumeau et s’écria, d’un air faussement paniqué :

— Tu vas te brûler, malheureux !

Kubiela le lâcha mais répéta plus fort :

— Où est Anaïs ?

— Là-bas.

Le septuagénaire tendit sa flamme vers une porte latérale, sur la gauche. Un accès aux hangars. Kubiela vit ou crut voir une silhouette trempée des pieds à la tête, recroquevillée à terre. La prisonnière avait l’allure d’Anaïs mais elle portait une cagoule sur la tête.

Kubiela s’élança. Toinin lui barra le chemin de son faisceau mortel. La brûlure lui passa à hauteur des yeux.

— Ne l’approche pas, chuchota-t-il. Pas encore…

— Tu vas m’en empêcher ? hurla Kubiela en passant sa main dans son dos.

— Si tu l’approches, elle mourra. Tu peux me faire confiance.

Il s’immobilisa. Aucun doute à ce sujet. En matière de stratégies tordues, il pouvait faire confiance à Toinin. Il relâcha la crosse du CZ.

— Je veux la preuve que c’est Anaïs.

— Suis-moi.

Tirant son chariot à roulettes, le colosse s’orienta vers l’ombre. Kubiela lui emboîta le pas avec méfiance. Les reflets de la flamme virevoltaient dans les flaques. Le bruit râpeux du chalumeau se mêlait au grondement des vagues.

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