Bernard Minier - Une putain d’histoire

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Une putain d’histoire: краткое содержание, описание и аннотация

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Une île boisée au large de Seattle…
« Au commencement est la
.
La
de se noyer.
La
des autres,
ceux qui me détestent,
ceux qui veulent ma peau Autant vous le dire tout de suite :
Ce n’est pas une histoire banale. Ça non.
c’est une putain d’histoire.
Ouais,
… »

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Il revint se poster à distance de la maison.

C’est le moment .

Pour tout dire, il était un peu nerveux. Ce qu’il s’apprêtait à faire était illégal, même pour lui. Ça pouvait lui valoir de perdre sa licence. Mais Jay avait été très clair. Et sa rémunération avait triplé depuis qu’il était sur la trace du gosse… Le danger venait des voisins. Si l’un d’eux avertissait le bureau du shérif et que Krueger ou l’un de ses adjoints le prenait la main dans le sac…

Noah chassa cette pensée et descendit de voiture. Le vent soufflait très fort. L’air était humide et il sentait l’océan, mais il ne pleuvait pas.

Après avoir sonné à deux reprises et attendu une minute, tout en surveillant la route déserte, il entra facilement avec son passe. Le bip du système d’alarme lui annonça qu’il avait une poignée de secondes pour saisir le code correct sur le boîtier près de la porte. Il le tapa rapidement, tel qu’il avait vu les deux femmes le faire dans l’objectif de la caméra de surveillance. Il n’était pas tout à fait assuré du dernier chiffre — la visibilité n’était pas bonne — mais, même s’il s’était planté, il aurait donné à l’employé de la société qui l’aurait aussitôt appelé la réponse idoine à la question de sécurité — telle que les équipes de Jay la lui avaient fournie après avoir piraté avec une indécente facilité les ordinateurs de la société en question. Le code était le bon, le bip cessa. Comme prévu, tout était silencieux. Une légère odeur de fleurs dans des vases, de parfum et de cire flottait dans l’air. Une voiture passa sur la route et s’éloigna.

Noah ne perdit pas de temps. Il fit le tour des pièces du rez-de-chaussée, puis monta à l’étage et passa en revue les chambres, celles des clients d’abord, celle des deux mamans ensuite. Il s’attendait à trouver quelques sex-toys dans les tiroirs de la commode, mais il en fut pour ses frais. Pas de fanfreluches non plus, rien de très affriolant, en vérité : des vêtements ordinaires et quelques sous-vêtements sexy, rien de plus… Il repéra ensuite la chambre d’Henry et commença à fouiller méthodiquement mais avec délicatesse tiroirs et placards. Il photographiait chaque emplacement avec un appareil-photo avant de fouiller puis remettait soigneusement les choses en ordre. Il allait vite mais prenait le temps qu’il fallait pour ne rien laisser au hasard. Il savait qu’aujourd’hui où les gens conservent la plupart de leurs souvenirs et de leurs archives dans les entrailles de leurs ordinateurs, les tiroirs recèlent bien moins de secrets qu’auparavant, aussi ne s’attarda-t-il pas outre mesure. Il considéra l’ordinateur portable d’Henry posé sur le bureau. Il aurait tout le loisir d’en explorer le contenu depuis sa voiture, grâce à la connexion wifi de la maison. Inutile de perdre son temps avec ça. Puis il se tourna vers les murs et il éprouva un choc. Nom de Dieu ! Du sol au plafond, chaque centimètre carré était recouvert par des images sombres et inquiétantes, pleines de couleurs criardes — jaunes, orange, noirs, rouges… ; des physionomies terrifiées, des corps sanglants, des créatures monstrueuses. C’était Halloween vingt-quatre heures sur vingt-quatre dans cette piaule ! Noah frissonna. Il s’assit au bord du lit et songea à l’adolescent qui vivait là. Ce gamin qui avait grandi à l’abri des regards, tandis que son père — l’un des hommes les plus puissants de la nation — le cherchait aux quatre coins du pays. Que savait-il de lui ?

Noah se fit la réflexion qu’il y avait peu de traces du gamin dans la chambre, en dehors des posters de films d’horreur. Comme s’il n’était ici que de manière provisoire. Qui es-tu, Henry ? se demanda-t-il. Qu’est-ce que tu caches derrière ta réserve ? Il prit des photos du bureau, du lit, des murs, puis ressortit.

Noah redescendit au rez-de-chaussée et se dirigea vers le meuble-classeur métallique qu’il avait repéré grâce à la caméra de surveillance. Il ouvrit le premier tiroir. Des dossiers suspendus…

Il consulta sa montre. Tout le monde avait pris le ferry, soit, mais il ne voulait pas tenter le diable. Il n’avait pas étudié les habitudes des deux lesbiennes suffisamment longtemps pour être sûr que personne ne pouvait débarquer à l’improviste : une femme de ménage, un client hors saison… Il observa les rangées de dossiers serrés sur les glissières. Les ouvrit un par un, feuilletant les factures, les reçus et les relevés rangés à l’intérieur des chemises, sortant certains documents sur le bureau et les photographiant à l’aide du même appareil extra-plat équipé d’une connexion Bluetooth avant de les remettre en place.

Il sentait au plus profond de lui que la solution était là — ou pas loin. Il avait posé quelques questions sur les deux mères d’Henry et personne sur Glass Island ne semblait connaître leur passé avant leur arrivée sur l’île. Question discrétion, elles auraient pu en remontrer aux gens de la CIA.

Il ne s’attendait pourtant pas à un miracle — rien qu’une petite trace qui le mettrait sur la piste d’une autre trace, et ainsi de suite… Il y en avait toujours… Il suffisait de savoir où regarder. Pourtant, les factures ne lui révélèrent pas grand-chose, à part l’existence d’un box Pacific Storage sur le continent. C’était peut-être de ce côté-là qu’il fallait chercher… Noah était quelqu’un de patient, la patience finissait toujours par payer. C’était la hâte qui faisait commettre des erreurs.

Il referma le meuble, regarda autour de lui. Jusqu’ici, la chasse n’avait pas été très bonne. Il allait ressortir lorsqu’il décida de fouiller le tiroir du haut une deuxième fois. Un détail avait retenu son attention mais, dans sa hâte, il était passé dessus sans s’arrêter. Il le retrouva : une grande enveloppe en papier kraft scellée, sans aucune inscription. Noah la sortit du dossier suspendu dans lequel elle se trouvait et l’examina. Après une seconde d’hésitation, il déchira le rabat, plongea la main à l’intérieur de l’enveloppe et en ramena une liasse de feuillets. Tout d’abord, il se demanda ce qu’il voyait. Des feuilles format A4 ; imprimées et signées. Il approcha l’une d’elles de la lumière. On aurait dit un contrat… Puis il lut plus avant : « Je n’ai aucune intention ou désir d’être considéré comme un parent légal … » Il y avait également la raison sociale d’une société dans le coin en haut à gauche, une boîte domiciliée à Los Angeles.

Noah sentit sa respiration s’accélérer d’un coup. Se pouvait-il qu’il tînt entre ses mains la pièce la plus importante du puzzle ?…

Plongé dans ses pensées, il ne prit garde au bruit de moteur que trop tard.

Merde !

Il se dépêcha de remettre le dossier suspendu en place, glissa l’enveloppe sous sa veste et se rua vers le couloir. Alors qu’il débouchait dans le salon et s’apprêtait à filer par la porte de derrière, il entendit des talons claquer et vit une silhouette se profiler à travers le vitrail à gauche de l’entrée. Trop tard ! Une clé fourragea bruyamment dans la serrure, s’interrompit quand la personne de l’autre côté comprit que la porte n’était pas verrouillée et, l’instant d’après, le battant s’ouvrait en grand. La femme blonde apparut et elle écarquilla de grands yeux inquiets en voyant Noah.

Il s’empressa de brandir sa plaque de privé.

« La porte était ouverte, dit-il. J’ai cru qu’il y avait quelqu’un, alors je suis entré et j’ai appelé. Je suis désolé de vous avoir fait peur. »

Puis il se rendit compte que c’était inutile : la mère d’Henry était sourde. Mais elle parut avoir lu sur ses lèvres, car elle saisit un bloc-notes et un stylo sur le comptoir pour les clients, près de l’entrée, et il entendit la pointe griffer le papier — après quoi elle éleva le bloc vers lui :

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