Bernard Minier - Une putain d’histoire
Здесь есть возможность читать онлайн «Bernard Minier - Une putain d’histoire» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2015, ISBN: 2015, Издательство: XO Éditions, Жанр: Триллер, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Une putain d’histoire
- Автор:
- Издательство:XO Éditions
- Жанр:
- Год:2015
- Город:Paris
- ISBN:978-2845637566
- Рейтинг книги:3 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 60
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Une putain d’histoire: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Une putain d’histoire»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
« Au commencement est la
.
La
de se noyer.
La
des autres,
ceux qui me détestent,
ceux qui veulent ma peau Autant vous le dire tout de suite :
Ce n’est pas une histoire banale. Ça non.
c’est une putain d’histoire.
Ouais,
… »
Une putain d’histoire — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Une putain d’histoire», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
S’il y avait quelque chose, ce devait être ici, dans cette pièce, me suis-je dit.
J’ai glissé les doigts sous le sous-main en cuir. Rien. Ouvert les trois petits tiroirs sur le côté. Rien. Puis le tiroir central. Des stylos, des enveloppes, des trombones, une paire de ciseaux, une agrafeuse.
À tout hasard, j’ai passé la main sous le panneau supérieur, au-dessus du tiroir, comme ils font dans les films. Faut croire qu’on regardait les mêmes : j’ai senti un objet sous mes doigts, accroché avec du ruban adhésif.
Ça m’a presque fait sourire. La façon dont le cinéma nous a conditionnés.
Cette clé planquée là : du pur cinoche.
Je l’ai détachée, tout doucement — en espérant que le ruban voudrait bien adhérer de nouveau après ça.
Je l’ai examinée dans la lueur de la torche.
J’étais sûr qu’elle n’ouvrait aucune serrure de la maison. C’était une clé de cadenas. Une grosse clé pour un gros cadenas.
Mais pour ouvrir quoi ? Cette clé, c’était une impasse sans la serrure qui allait avec. Il n’y avait aucune marque dessus ; rien qui pût m’aiguiller d’une manière ou d’une autre.
Les factures, ai-je pensé.
J’avais peut-être laissé passer un truc mais, maintenant, je savais ce que je cherchais.
Un box ou un garde-meubles.
Tout à coup, j’ai repensé à un logo que j’avais aperçu en haut d’une feuille agrafée, à la dernière page des factures de la société de surveillance. Ce logo représentait un phare… Et ce phare, je l’avais déjà vu : sur des panneaux publicitaires au bord des routes, sur le continent. C’était le symbole d’une chaîne de garde-meubles dont les entrepôts et les box étaient généralement installés le long des routes principales, surtout en bordure de la Highway 5.
Je suis retourné à l’armoire métallique.
À ce moment, j’ai entendu le plancher grincer à l’étage au-dessus. J’avais allumé la lumière, vu que les piles de la torche avaient rendu l’âme au bout de dix minutes. Je me suis dépêché de tourner l’interrupteur et j’ai guetté les pas à l’étage, dans le noir, le cœur battant. Le pinceau du phare continuait de frapper la fenêtre à intervalles réguliers, zébrant les murs et le mobilier à travers les stores, avant que tout ne retombe dans l’obscurité, puis que la lueur ne revienne, comme un stroboscope fonctionnant au ralenti. Ce vieux phare m’a toujours fait penser aux pulsations d’un cœur. Le cœur lumineux de l’île… Puis quelqu’un a tiré la chasse et est retourné se coucher.
J’ai rouvert le tiroir du haut le plus doucement possible, pour éviter qu’il ne grince, retrouvé la chemise avec les factures. Le feuillet était bien là, épinglé à la fin. Avec son symbole. La société d’entreposage s’appelait Pacific Storage. J’ai fait glisser un doigt sur les lignes : le contrat avait été signé au nom de Liv Myers, pour un box de cinq pieds sur dix — soit environ un mètre cinquante sur trois. Situé sur Evergreen Way à Everett. Il y avait un miniplan en haut à gauche de la page : l’endroit se trouvait à moins de deux kilomètres d’une sortie de la Highway 5 — que France empruntait pour se rendre à son travail à Redmond.
Tout à coup, un grand frisson m’a électrisé et la chair de poule a hérissé ma peau sous le mince tissu du pyjama et celui, plus épais, de la robe de chambre. Cette clé cachée et ce box ne me disaient rien qui vaille. S’il s’était agi d’entreposer tout ce que nous avions emporté en venant du Texas, pourquoi planquer la clé de cette façon ?
C’était France que la mère de Charlie avait aperçue en pleine nuit retirant une enveloppe d’une poubelle d’East Harbor (comme dans le récit de Darrell, soit dit en passant) mais le box, lui, était au nom de Liv. J’ai envisagé l’hypothèse que mes deux mamans soient les maîtres chanteurs et elle m’a paru aussitôt si absurde, si grotesque que je l’ai repoussée.
Il y avait forcément une autre explication.
Et celle-ci devait se trouver dans le box n o 181 de l’entrepôt Pacific Storage situé sur Evergreen Way, à Everett, État de Washington. J’ai tout remis en place, éteint la lumière, puis je suis remonté. En passant à pas de loup devant la chambre de mes mères, la clé serrée dans ma paume, j’ai pensé à ce garde-meubles.
Je n’avais pas le choix, je ne pouvais pas me payer le luxe d’attendre avec la police à mes trousses : je devais me rendre là-bas et en avoir le cœur net… Qui sait quelle vérité j’allais trouver dans ce box ?
J’étais sous la douche et il faisait encore nuit derrière le verre dépoli de la salle de bains quand mon téléphone a sonné. J’ai coupé le jet, je me suis enroulé dans une grande serviette et je suis repassé dans la chambre.
« Allô ?
— Henry ? »
La voix de Charlie. Il avait l’air paniqué. J’ai repensé à notre affrontement dans le passage et je me suis senti mal à l’aise. S’imaginait-il que rien n’avait changé entre nous, que tout allait redevenir comme avant ?
« Qu’est-ce qu’il y a, Charlie ? »
Pendant un instant, j’ai cru qu’il appelait pour s’excuser, qu’il allait me dire qu’il était et serait toujours mon ami, qu’il ne supportait pas cette situation.
« La police a fait une descente chez les Oates hier », a-t-il dit.
Je suis resté silencieux, réfléchissant aux conséquences.
« C’est ton frère qui te l’a dit ?
— Je l’ai entendu en parler au téléphone. Ils ont trouvé l’endroit où ils stockent la came et leur labo, apparemment…
— Les Oates avaient un labo ?
— Qu’est-ce que tu crois ? Y a un os, Henry… » Au ton de sa voix, mes poils se sont hérissés sur mes avant-bras. « Darrell a réussi à leur échapper. Il est dans la nature. Et, à mon avis, il doit être fumasse… »
Je n’avais aucun mal à imaginer ce dont était capable un Darrell enragé et la perspective n’avait rien de réjouissant. Je me suis souvenu de ses paroles : « Si je chope ce fils de pute, il va regretter d’avoir été mis au monde par sa catin de mère. Parce que je vais le faire souffrir, et pas qu’un peu : je lui arracherai les yeux avec une cuillère, à ce sac à merde, et après je pisserai dedans, et je ferai des courroies de radiateur avec ses intestins… » De nouveau, mon corps s’est couvert de chair de poule.
« Tu sais ce qu’il doit croire, le Darrell, en ce moment ? a suggéré Charlie. Que c’est nous qui l’avons balancé, que ça peut pas être une coïncidence… »
Et il a peut-être raison , me suis-je dit. J’ai revu Shane gris, les lèvres tremblantes, au retour, dans le ferry.
« Shane, j’ai dit. C’est sûrement un coup de Shane… Je sais pas ce que le Vieux lui a fait mais je crois que Shane s’est vengé. Il faisait des affaires avec Darrell. Il savait peut-être où se trouvait leur labo…
— Et tu crois vraiment que Darrell va faire la différence entre Shane et nous ? a gémi Charlie. Putain, il va nous mettre tous dans le même sac, voilà ce qu’il va faire ! »
Il y avait des trémolos dans sa voix — comme s’il se retenait de pleurer ou de hurler.
« On est grave dans la merde, Henry ! »
Ah bon ? ai-je pensé. Première nouvelle.
32.
Pacific Storage
Noah referma le bouquin qu’il lisait en voyant celle qui s’appelait Liv verrouiller la porte de la maison. À travers le pare-brise, il la vit monter dans la Volvo et quitter l’allée du garage en marche arrière.
La voiture passa devant lui et il mit le contact et déboîta tranquillement : il avait peu de chances de la perdre sur cette île et l’essentiel était de ne pas se faire repérer. Ils roulèrent sans se presser, Reynolds maintenant une distance suffisante pour n’être qu’un point dans le rétroviseur de la Volvo ; puis il l’aperçut qui tournait au loin dans Main Street et descendait vers le port. Il attendit de la voir monter à bord du ferry pour repartir en sens inverse. L’autre mère d’Henry était partie une heure plus tôt pour le continent et son travail, Henry, lui, avait pris le ferry pour le lycée de Pencey Island : Noah en avait pour plusieurs heures de tranquillité.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «Une putain d’histoire»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Une putain d’histoire» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Une putain d’histoire» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.