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Bernard Minier: N'éteins pas la lumière

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Bernard Minier N'éteins pas la lumière
  • Название:
    N'éteins pas la lumière
  • Автор:
  • Издательство:
    XO Éditions
  • Жанр:
  • Год:
    2014
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    978-2845636316
  • Рейтинг книги:
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N'éteins pas la lumière: краткое содержание, описание и аннотация

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« Tu l’as laissée mourir… » Christine Steinmeyer croyait que la missive trouvée le soir de Noël dans sa boîte aux lettres ne lui était pas destinée. Mais l’homme qui l’interpelle en direct à la radio, dans son émission, semble persuadé du contraire… Bientôt, les incidents se multiplient, comme si quelqu’un avait pris le contrôle de son existence. Tout ce qui faisait tenir Christine debout s’effondre. Avant que l’horreur fasse irruption. Martin Servaz, de son côté, a reçu par la poste la clé d’une chambre d’hôtel. Une chambre où une artiste plasticienne s’est donné la mort un an plus tôt. Quelqu’un veut le voir reprendre du service… ce qu’il va faire, à l’insu de sa hiérarchie et de ses collègues. Et si nos proches n’étaient pas ce que nous croyons  ? Et si dans l’obscurité certains secrets refusaient de mourir  ? Non, n’éteignez pas la lumière, ou alors préparez-vous au pire… Après les grands succès de et du , Bernard Minier revient avec un thriller sur la manipulation et l’emprise, en explorant nos cauchemars les plus intimes, nos phobies et nos obsessions…

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BERNARD MINIER

N’éteins pas la lumière

Ouverture

Forêt de Bialowieza, frontière de la Pologne et de la Biélorussie

Il marchait au cœur de la forêt. Dans la neige et le blizzard. Il avait tellement froid qu’il claquait des dents. Des cristaux de glace s’accrochaient à ses sourcils et à ses cils ; la neige adhérait par croûtes à sa veste de ski matelassée et à la laine humide de son bonnet — et Rex lui-même avait du mal à progresser dans l’épais manteau neigeux, dans lequel il enfonçait jusqu’au garrot à chaque saut. L’animal aboyait à intervalles réguliers, sans doute pour lui faire part de sa désapprobation, et ses aboiements étaient renvoyés par l’écho. De temps en temps, il s’arrêtait pour s’ébrouer comme s’il sortait de l’eau, envoyant valser autour de son pelage fauve et noir un nuage de poudreuse et d’aiguilles de glace. Ses pattes fines et musclées imprimaient de profondes traces dans le linceul blanc, son ventre laissait une empreinte incurvée à sa surface, comme celle d’une luge en plastique.

La nuit commençait à tomber. Le vent se levait. Où était-elle ? Où était la cabane ? Il s’arrêta et reprit sa respiration. Il ahanait, un souffle rauque jaillissant de ses poumons, le dos trempé de sueur sous sa veste de ski et son sweat. La forêt lui faisait l’effet d’un organisme vivant — froissements des branches alourdies par la neige qui bougeaient sous le vent, craquements secs quand l’écorce se fendait sous la morsure du froid, chuchotements de la bise qui, par moments, enflait démesurément à ses oreilles, babil cristallin d’un ruisseau proche, pas encore tout à fait gelé. Et puis le craquement soyeux de ses pas, scandant le rythme de sa progression, tandis qu’il levait haut les genoux et devait fournir de plus en plus d’efforts pour s’extraire de l’emprise de la neige. Et du froid. Bon Dieu ce qu’il faisait froid ! Il n’avait jamais eu aussi froid de toute sa vie.

Il aperçut quelque chose à travers la grisaille du crépuscule et les flocons qui lui piquaient les yeux, quelque chose dans la neige devant. Des reflets métalliques, deux cerceaux crénelés… Un piège … Une forme sombre était prise entre ses mâchoires d’acier.

Durant quelques secondes, il ressentit un malaise indéfinissable : ce qui s’était trouvé là ne ressemblait plus à aucune créature vivante. Ça avait été dévoré, déchiqueté, lacéré. Du sang visqueux mêlé de poils souillait la neige autour du piège. Il y avait aussi de petits os et des viscères rosés recouverts d’une fine couche de givre.

Il contemplait encore le piège quand le hurlement s’éleva, le transperçant comme une lame rouillée. Il ne se souvenait pas d’avoir jamais fait l’expérience d’un cri pareil — aussi rempli de terreur, de douleur, d’une souffrance quasi inhumaine. Aucun être humain, du reste, n’aurait pu émettre un tel son. Cela provenait du cœur de la forêt, droit devant lui. Pas loin … Son sang se figea quand le hurlement déchira de nouveau l’air du soir, et tous les poils de son corps se hérissèrent en même temps. Puis le cri mourut dans le crépuscule, emporté par le vent polaire.

Pendant un instant, le silence sembla s’installer de nouveau. Puis d’autres hurlements, plus modulés, plus lointains, firent écho au premier : à droite, à gauche, partout — provenant de la forêt envahie par l’obscurité. Des loups … Un long frisson courut sur sa peau, de sa nuque à ses orteils. Il se remit en marche, levant les genoux avec encore plus de vigueur, avec une énergie désespérée, dans la direction d’où s’était élevé le cri. Et il la vit. La cabane. Sa silhouette sombre et ramassée au bout d’une sorte d’allée naturelle dessinée par les arbres. Il franchit les derniers mètres verglacés presque en courant. Rex semblait avoir senti quelque chose, car il bondit en aboyant.

— Rex, attends ! Ici, Rex ! REX !

Mais le berger allemand s’était déjà glissé par la porte entrouverte qu’un haut monticule de neige avait bloquée dans cette position. Un calme insolite régnait dans la clairière. Un hululement plus puissant que les autres s’éleva soudain des profondeurs de la forêt, un concert de glapissements lui répondit : des échos gutturaux s’appelant les uns les autres. Se rapprochant. Il enjamba maladroitement la congère et pénétra dans la cabane. Fut accueilli par la lueur, chaude comme du beurre fondu, de la lampe-tempête qui illuminait l’intérieur.

Il tourna la tête. S’immobilisa. Une aiguille de glace lui traversa le cerveau.

Il ferma les yeux. Les rouvrit.

Impossible. Ça ne peut être réel. Je suis en train de rêver. Ça ne peut être qu’un rêve.

Ce qu’il voyait, c’était Marianne. Elle gisait nue sur une table, au centre de la cabane. Son corps était encore chaud, car il fumait littéralement dans l’air glacé. Il songea que Hirtmann ne devait pas être loin. Fut tenté un instant de se lancer à sa poursuite. Il s’aperçut que tous ses membres s’étaient mis à trembler, qu’il était au bord d’un gouffre noir, de l’évanouissement ou de la démence. Proche de la syncope. Il fit un pas. Un autre. Se força à regarder. Le torse de Marianne avait été fendu et ouvert depuis la petite dépression à la base du cou jusqu’à l’aine — de toute évidence, il l’avait été à vif , car elle avait beaucoup saigné. Son torse était laqué de rouge sur les côtes, la table de bois sur laquelle elle reposait et les planches grossières du sol étaient presque entièrement imprégnées d’un sang épais lui aussi encore fumant. Son bourreau avait ensuite écarté la peau et la cage thoracique en tirant dessus. Les organes semblaient intacts, il n’en manquait qu’un… Le cœur… Hirtmann l’avait délicatement déposé sur le pubis de Marianne avant de s’en aller. Le cœur était encore plus chaud que tout le reste, Servaz voyait de la vapeur blanche s’en élever dans l’atmosphère glacée de la cabane. Il s’étonna de ne ressentir aucune nausée, aucun dégoût. Quelque chose clochait. Il aurait dû vomir tripes et boyaux devant ce tableau. Il aurait dû chialer. Hurler. Il était en proie à une étrange hébétude. C’est alors que Rex gronda et montra les crocs. Il se tourna vers l’animal. Le berger allemand avait le poil tout hérissé et il regardait par la porte entrebâillée. Menaçant et effrayé .

Il sentit un grand froid descendre en lui.

S’approcha de la porte. Coula un regard dehors.

Ils étaient là. Dans la clairière. Ils entouraient la cabane. Il en compta huit. Huit loups . Maigres et affamés.

Marianne

Il devait la ramener jusqu’à la voiture. Il pensa à son arme oubliée dans la boîte à gants. Rex continuait de gronder. Il devina la peur, le stress de l’animal, lui caressa le sommet du crâne. Perçut les tremblements des muscles sous le pelage.

— Bon chien, dit-il, la gorge nouée, en s’accroupissant et en entourant Rex de ses bras.

L’animal tourna vers lui des yeux d’or si doux, si affectueux qu’il sentit les larmes affluer. Le flanc chaud du berger allemand se soulevait rapidement contre le sien. Servaz savait qu’il n’avait qu’une chance de s’en tirer. Et c’était la chose la plus triste, la plus difficile qu’il ait jamais eu à faire.

Se retournant vers la table, il prit le cœur et le replaça dans la poitrine de Marianne. Il déglutit, ferma les yeux en soulevant le corps nu et sanglant dans ses bras. Moins lourd que prévu.

— On y va, Rex ! dit-il fermement en se dirigeant vers la porte.

L’animal émit un aboiement rauque de protestation, mais il suivit son maître, non sans se remettre à gronder, l’arrière-train abaissé, la queue entre les jambes, les oreilles basses.

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