• Пожаловаться

Bernard Minier: N'éteins pas la lumière

Здесь есть возможность читать онлайн «Bernard Minier: N'éteins pas la lumière» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2014, ISBN: 978-2845636316, издательство: XO Éditions, категория: Триллер / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Bernard Minier N'éteins pas la lumière
  • Название:
    N'éteins pas la lumière
  • Автор:
  • Издательство:
    XO Éditions
  • Жанр:
  • Год:
    2014
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    978-2845636316
  • Рейтинг книги:
    5 / 5
  • Избранное:
    Добавить книгу в избранное
  • Ваша оценка:
    • 100
    • 1
    • 2
    • 3
    • 4
    • 5

N'éteins pas la lumière: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «N'éteins pas la lumière»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

« Tu l’as laissée mourir… » Christine Steinmeyer croyait que la missive trouvée le soir de Noël dans sa boîte aux lettres ne lui était pas destinée. Mais l’homme qui l’interpelle en direct à la radio, dans son émission, semble persuadé du contraire… Bientôt, les incidents se multiplient, comme si quelqu’un avait pris le contrôle de son existence. Tout ce qui faisait tenir Christine debout s’effondre. Avant que l’horreur fasse irruption. Martin Servaz, de son côté, a reçu par la poste la clé d’une chambre d’hôtel. Une chambre où une artiste plasticienne s’est donné la mort un an plus tôt. Quelqu’un veut le voir reprendre du service… ce qu’il va faire, à l’insu de sa hiérarchie et de ses collègues. Et si nos proches n’étaient pas ce que nous croyons  ? Et si dans l’obscurité certains secrets refusaient de mourir  ? Non, n’éteignez pas la lumière, ou alors préparez-vous au pire… Après les grands succès de et du , Bernard Minier revient avec un thriller sur la manipulation et l’emprise, en explorant nos cauchemars les plus intimes, nos phobies et nos obsessions…

Bernard Minier: другие книги автора


Кто написал N'éteins pas la lumière? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

N'éteins pas la lumière — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «N'éteins pas la lumière», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Et merde…

Le soir de Noël, une personne dans cette ville ou pas loin s’apprêtait à en finir avec la vie — ou l’avait peut-être déjà fait… Et Christine était la seule à savoir. Et elle n’avait aucun moyen de l’éviter, car la personne qui était censée lire cette lettre ce soir (cette lettre qui était aussi, selon toute évidence, un appel au secours) ne la lirait pas.

Un canular. C’est forcément un canular…

Encore une fois, elle relut les premières lignes. Cherchant les indices d’une mystification. Mais qui prendrait la peine de faire un canular pareil le soir de Noël ? Quelle sorte de malade ? Elle savait qu’il existait un grand nombre de gens seuls qui détestaient cette période de l’année parce qu’elle les renvoyait à leur solitude, mais de là à se livrer à une telle mascarade ; par ailleurs, il y avait quelque chose dans le ton, la teneur de cette lettre qui sonnait sinistrement vrai — par son contenu, elle supposait que la personne qui la lirait connaissait déjà certains détails.

Si seulement il y avait eu un prénom, quelque chose, elle aurait pu frapper à chaque porte et demander : « Vous connaissez Untel ou Unetelle ? »

La minuterie s’éteignit, plongeant le hall dans l’obscurité, une obscurité seulement percée par la clarté de la rue qui traversait la double porte vitrée en fer forgé. Elle sursauta. Regarda en direction de la porte, comme si celui ou celle qui avait glissé l’enveloppe dans sa boîte allait réapparaître d’un instant à l’autre. Sur le trottoir d’en face, la boulangerie artisanale avait décoré sa vitrine et elle aperçut le traîneau d’un père Noël à travers les flocons. Dans les ténèbres du hall, elle frissonna — pas seulement à cause de la lettre : pour elle, le noir était un danger aussi effrayant qu’une lame de rasoir.

Ce fut le moment que choisit son portable pour vibrer dans sa poche.

— Qu’est-ce que tu fous ?

Elle claqua la lourde porte vitrée derrière elle. Sur le trottoir, un vent froid souleva son cache-nez. Des flocons mouillèrent ses joues. Il s’était remis à neiger. Une fine pellicule recouvrait déjà la chaussée. Elle parcourut la rue des yeux, jusqu’au moment où Gérald lui fit des appels de phares.

Une bouffée de Nick Cave chantant Jubilee Street, un agréable parfum de cuir, de plastique neuf et d’eau de toilette pour homme lorsqu’elle ouvrit la portière du côté passager. Elle se laissa tomber sur le siège de l’encombrant crossover blanc, mais laissa la portière entrouverte. Gérald se tourna vers elle — son sourire spécial Noël aux lèvres — et, lorsqu’il se pencha pour l’embrasser, la douce écharpe en soie grise la chatouilla au menton en même temps qu’elle perçut la chaleur qui irradiait de son manteau de laine et le parfum agréable qui imprégnait ses vêtements. Comme un shoot d’héroïne, elle sentit la morsure de l’addiction, la piqûre de rappel du besoin au creux de son ventre.

— Prête à affronter « monsieur-c’était-mieux-avant » et « madame-vous-ne-mangez-rien-ma-chère » ? demanda-t-il en tournant vers elle son téléphone.

Il appuya sur le déclencheur de l’appli photo.

— Qu’est-ce que tu fais ?

— Tu vois, je te prends en photo.

Sa voix la réchauffa comme une gorgée onctueuse d’irish-coffee, mais elle eut du mal à sourire franchement.

— Regarde ça d’abord.

Elle alluma le plafonnier, lui tendit la feuille et l’enveloppe.

— Christine, on est déjà en retard…

Voix caressante mais ferme : douceur et autorité mêlées — c’était ce qui l’avait le plus frappée chez lui lors de leur première rencontre, bien plus que son physique.

— Regarde quand même.

— Où as-tu trouvé ça ?

Son ton était presque désapprobateur — comme s’il la tenait pour responsable d’avoir trouvé ce message dans sa…

— … dans ma boîte aux lettres.

Malgré la pénombre, elle lut une intense surprise derrière ses lunettes. Et de l’agacement : Gérald n’aimait pas l’imprévu.

— Alors ? voulut-elle savoir. Tu en penses quoi ?

Il haussa les épaules.

— C’est sans doute un canular. Que veux-tu que ce soit ?

— Je ne crois pas, non. Ça sonne plutôt vrai.

Il soupira, remonta ses lunettes sur son nez et posa de nouveau les yeux sur la feuille tenue entre ses doigts gantés, dans la faible lueur du plafonnier. Des flocons légers traversaient par dizaines le faisceau des phares ; une voiture passa près d’eux dans un chuintement assourdi — Christine eut l’impression d’être à bord d’un bathyscaphe dans cet habitacle obscur et froid cerné par la neige. Elle relut la lettre par-dessus l’épaule de Gérald. Les mots se déposaient dans son esprit comme des flocons.

— Dans ce cas, c’est une erreur, conclut-il. Cette lettre était destinée à quelqu’un d’autre.

— Exactement.

Il la regarda de nouveau.

— Bon, écoute, on résoudra ce mystère plus tard. Mes parents doivent déjà être en train de nous attendre.

Oui, oui, oui, bien sûr : tes parents… Noël… — qu’est-ce que ça peut faire si une femme tente de se suicider ce soir ?

— Gérald, tu te rends compte de ce que cette lettre signifie ?…

Il écarta ses mains gantées du volant, les posa sur ses cuisses.

— Je crois, oui, dit-il très sérieusement mais comme à regret. Que… que veux-tu qu’on fasse ?

— Je ne sais pas. Tu n’as pas une idée ? On ne peut quand même pas rester là sans rien faire…

— Écoute. (De nouveau, ce ton réprobateur, qui semblait dire : Il n’y a que toi pour te fourrer dans des guêpiers pareils, Christine .) On a rendez-vous chez mes parents, chérie : c’est la première fois que tu vas les rencontrer et on a déjà presque une heure de retard. Cette lettre est peut-être authentique — ou peut-être pas… On s’occupera de cette histoire une fois là-bas, je te le promets, mais là, il faut qu’on y aille.

Il avait parlé calmement, d’une voix raisonnable. Trop raisonnable : le ton qu’il employait quand elle le contrariait, ce qui arrivait de plus en plus souvent ces derniers temps. Celui qui disait : Note bien que je fais preuve d’une surnaturelle patience . Elle secoua la tête.

— Il n’y a que deux possibilités : soit c’est un appel au secours qui ne sera pas entendu puisque la personne censée le lire ne le lira pas, soit quelqu’un va vraiment se suicider ce soir — et, dans les deux cas, je suis la seule à le savoir.

— Quoi ?

— Tu m’as bien entendue : on doit prévenir la police .

Il leva les yeux au plafond.

— Mais cette lettre n’est même pas signée ! Et il n’y a aucune adresse ! Même si on va à la police, qu’est-ce que tu veux qu’ils fassent ? Et tu imagines le temps que ça va prendre ? Ça va foutre notre réveillon en l’air !

— Notre réveillon ? Je te parle d’une question de vie ou de mort, là !

Elle le sentit se raidir d’exaspération. Il émit un soupir de pneu percé.

— Mais, bordel, QUE VEUX-TU QU’ON Y FASSE ? s’écria-t-il. On n’a aucun moyen de savoir de qui il s’agit, Christine ! AUCUN ! Et d’ailleurs, il y a de fortes chances pour que cette personne bluffe : on ne glisse pas une lettre dans une boîte quand on est au bout du rouleau, on laisse un mot chez soi ou sur soi ! C’est probablement juste une mytho qui est seule le soir de Noël et qui n’a trouvé que ce moyen-là pour attirer l’attention ! Elle appelle au secours, mais ça ne veut pas dire qu’elle va passer à l’acte !

— Alors, tu veux qu’on réveillonne comme si de rien n’était, c’est ça ? Qu’on fasse la fête comme si je n’avais jamais trouvé cette lettre ?

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «N'éteins pas la lumière»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «N'éteins pas la lumière» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


libcat.ru: книга без обложки
libcat.ru: книга без обложки
Jean Echenoz
Frédéric Dard: Du mouron à se faire
Du mouron à se faire
Frédéric Dard
Bernard Minier: Glacé
Glacé
Bernard Minier
Bernard Minier: Le Cercle
Le Cercle
Bernard Minier
Bernard Minier: Nuit
Nuit
Bernard Minier
Bernard Minier: Sœurs
Sœurs
Bernard Minier
Отзывы о книге «N'éteins pas la lumière»

Обсуждение, отзывы о книге «N'éteins pas la lumière» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.