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Bernard Minier: N'éteins pas la lumière

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Bernard Minier N'éteins pas la lumière
  • Название:
    N'éteins pas la lumière
  • Автор:
  • Издательство:
    XO Éditions
  • Жанр:
  • Год:
    2014
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    978-2845636316
  • Рейтинг книги:
    5 / 5
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N'éteins pas la lumière: краткое содержание, описание и аннотация

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« Tu l’as laissée mourir… » Christine Steinmeyer croyait que la missive trouvée le soir de Noël dans sa boîte aux lettres ne lui était pas destinée. Mais l’homme qui l’interpelle en direct à la radio, dans son émission, semble persuadé du contraire… Bientôt, les incidents se multiplient, comme si quelqu’un avait pris le contrôle de son existence. Tout ce qui faisait tenir Christine debout s’effondre. Avant que l’horreur fasse irruption. Martin Servaz, de son côté, a reçu par la poste la clé d’une chambre d’hôtel. Une chambre où une artiste plasticienne s’est donné la mort un an plus tôt. Quelqu’un veut le voir reprendre du service… ce qu’il va faire, à l’insu de sa hiérarchie et de ses collègues. Et si nos proches n’étaient pas ce que nous croyons  ? Et si dans l’obscurité certains secrets refusaient de mourir  ? Non, n’éteignez pas la lumière, ou alors préparez-vous au pire… Après les grands succès de et du , Bernard Minier revient avec un thriller sur la manipulation et l’emprise, en explorant nos cauchemars les plus intimes, nos phobies et nos obsessions…

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— Vous êtes sûr que ça va ?

La quarantaine, des rondeurs et des yeux rieurs même quand elle essayait de prendre un air préoccupé, Élise était la seule employée du centre qu’il appréciât. Et sans doute la seule qui le supportât lui . Les autres étaient d’anciens flics venus en cure avant de devenir les tauliers du lieu ; on appelait ça des PAMS : des policiers assistants médicaux sociaux. Ils traitaient les autres pensionnaires avec un mélange d’écoute, de fraternité et de compassion qui évoquait à Servaz une substance gélatineuse. Et ils ne l’aimaient guère. Il refusait de jouer le jeu. De fraterniser. De s’apitoyer sur son sort. De collaborer

Contrairement à eux, Élise n’attendait rien de lui.

Et elle n’avait jamais travaillé dans la police. Elle s’était un jour décidée à divorcer après que son mari, qui l’humiliait, la menaçait et la « bousculait » depuis des années, eut commis l’erreur de l’abandonner, elle et son fils, en rase campagne suite à un désaccord mineur. Et de repartir seul dans sa voiture au beau milieu de la nuit. Après leur divorce, il avait continué de la harceler de coups de fil jour et nuit, l’avait attendue à la sortie de son travail ou au supermarché pour la supplier de le reprendre ou la menacer de kidnapper leur fils, voire de les tuer tous les deux et de se suicider ensuite, et — une fois — il l’avait poussée si fort sur le parking que le crâne d’Élise avait heurté le pare-chocs de sa voiture et qu’elle avait perdu connaissance. Sous les yeux de leur fils. Suite à quoi le juge avait délivré une ordonnance de protection et interdit à son ex-mari de les approcher. Cela ne l’avait pas découragé. Le mari avait déjà eu maille à partir avec la justice et il savait que ce genre d’ordonnance était rarement suivi d’effet. Puis Élise avait trouvé ce job dans cette maison de repos pour policiers au bout du rouleau, où tous s’étaient rapidement mis à l’adorer. Elle avait fini par s’ouvrir de ses problèmes à quelques-uns des pensionnaires et, du jour au lendemain, l’ex-mari s’était retrouvé avec des flics qui lui rendaient régulièrement visite pour des motifs futiles, qui l’appelaient matin, midi et soir à son boulot, passaient le saluer amicalement , garaient leur voiture devant chez lui au moins deux fois par semaine et l’abordaient dans la rue, devant ses voisins, pour un oui ou pour un non, en le tutoyant, et parfois aussi en le bousculant un peu — bien moins toutefois qu’il n’avait bousculé Élise. Il les avait menacés de porter plainte pour harcèlement mais n’en avait rien fait ; il avait cessé en revanche de harceler Élise et leur enfant. L’ex-mari sorti de sa vie, elle était très vite redevenue ce qu’elle était avant de le connaître : une femme énergique, au rire contagieux, pleine de joie de vivre.

— Votre fille a appelé.

Servaz la regarda, un sourcil levé.

— Comme vous dormiez, elle n’a pas voulu vous déranger, ajouta-t-elle. Mais elle a dit qu’elle passerait bientôt.

Il éteignit la télévision avec la télécommande. Se leva. Regarda son pull-over élimé qui commençait de pelucher aux coudes et aux poignets. Se souvint que demain, c’était Noël.

— Vous pourriez peut-être en profiter pour vous raser, suggéra-t-elle d’un ton frondeur.

Il demeura un instant silencieux.

— Et si je ne le fais pas ?

— Alors vous confirmerez ce que presque tout le monde ici pense de vous.

Son sourcil se hissa de nouveau au milieu du front.

— Et qu’est-ce qu’ils pensent ?

— Que vous êtes un ours mal léché, un type infréquentable.

— Et c’est ce que vous pensez aussi ?

Elle haussa les épaules.

— Ça dépend des jours…

Il rit et elle fit écho à son rire en s’éloignant. Mais dès qu’elle eut disparu, le rire de Servaz s’étrangla dans sa gorge. Non pas qu’il se souciât de ce que les autres pensaient — mais il ne voulait pas que Margot le voie dans cet état. La dernière fois qu’elle lui avait rendu visite ici, c’était plus de trois mois auparavant : il n’avait pas oublié la gêne et la tristesse dans les yeux de sa fille.

Il traversa le hall d’entrée et emprunta l’escalier. Sa chambre se trouvait tout là-haut, sous les toits. À peine plus de neuf mètres carrés, un lit aussi étroit que la couche d’Ulysse revenu secrètement à Ithaque, un placard, un bureau, quelques étagères avec des livres : Plaute, Cicéron, Tite-Live, Ovide, Sénèque… Un décor spartiate. Mais la vue sur les champs et les bois était belle, même en hiver.

Il retira son vieux pull et le tee-shirt en dessous, passa une chemise et un pull propres, sa veste de ski matelassée, une écharpe et des gants, puis redescendit l’escalier jusqu’au hall d’entrée et se dirigea vers la porte à l’arrière — celle qui donnait sur l’étendue immaculée.

Il marcha en silence à travers la plaine blanche, jusqu’au petit bois. Huma l’air humide et froid. Pas la moindre trace dans la neige. Personne n’était passé par ici.

Un banc de pierre sous les arbres aux troncs poudrés. Il en balaya la neige de sa main gantée. S’assit. Sentit l’humidité et le froid sous ses fesses.

Des corbeaux montaient la garde dans le ciel. Qui était presque de la même couleur que le reste du paysage.

Ses pensées, elles, avaient le même plumage sombre que les corbeaux. Il renversa la tête en arrière et respira profondément, tandis que son sourire s’inscrivait une fois de plus dans sa mémoire. Comme une persistance rétinienne. Il avait arrêté les antidépresseurs le mois précédent, sans demander l’avis du médecin, et il eut soudain peur que les ténèbres ne l’engloutissent à nouveau.

Peut-être qu’il allait trop vite…

Il savait que le trouble dont il souffrait pouvait le tuer, qu’il luttait pour simplement survivre. Il se débattait dans les affres d’une grave dépression et plus il se débattait, plus il sentait ses liens maléfiques se resserrer autour de lui, tel un nœud coulant. Il se demandait avec angoisse combien de temps encore il aurait la force d’endurer une souffrance aussi dévastatrice.

Aussi radicale.

Six mois plus tôt, il avait reçu à son domicile un paquet expédié par UPS. L’expéditeur était un certain M. Osoba, domicilié à Przewloka, un lieu-dit à l’est de la Pologne, en pleine forêt, près de la frontière biélorusse. La boîte en carton contenait un deuxième conditionnement — isotherme celui-là — et Servaz avait senti son pouls s’accélérer en faisant sauter le sceau de cire à l’aide d’un couteau de cuisine. Il ne se souvenait plus à quoi il s’était attendu, sans doute à découvrir un doigt coupé, voire une main, étant donné la taille du colis. Mais ce qu’il avait trouvé était bien pire… C’était rouge, d’un bel incarnat luisant de viande fraîche, en forme de grosse poire. Un cœur … De toute évidence humain. Le mot qui l’accompagnait n’était pas en polonais mais en français :

Elle a brisé le tien, Martin. Je me suis dit que tu te sentirais libéré après ça. Bien sûr, tu vas souffrir, au début. Mais tu n’auras plus à la chercher, à espérer. Penses-y.

Amitiés.

J.H.

Un dernier espoir. Ténu, vacillant.

Celui qu’il s’agît d’une mauvaise, d’une épouvantable blague : du cœur de quelqu’un d’autre. L’unité bio du laboratoire de police scientifique avait effectué une recherche en parentèle à partir de l’ADN de Hugo, le fils de Marianne. La science avait rendu son verdict — et Servaz avait senti sa raison vaciller. L’adresse correspondait à une maison isolée au cœur de la vaste forêt de Bialowieza. L’une des dernières forêts primaires d’Europe, ultime vestige de l’immense forêt hercynienne qui couvrait tout le nord du continent européen au début de l’ère chrétienne. Des prélèvements ADN avaient confirmé que Hirtmann avait séjourné là. De même que plusieurs femmes disparues dans divers pays d’Europe au cours des dernières années. Dont Marianne… Servaz avait également appris que le nom Osoba voulait dire « personne » en polonais : Hirtmann aussi avait lu son Homère.

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