Bernard Minier - Une putain d’histoire

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Une putain d’histoire: краткое содержание, описание и аннотация

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Une île boisée au large de Seattle…
« Au commencement est la
.
La
de se noyer.
La
des autres,
ceux qui me détestent,
ceux qui veulent ma peau Autant vous le dire tout de suite :
Ce n’est pas une histoire banale. Ça non.
c’est une putain d’histoire.
Ouais,
… »

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Il avait laissé la caméra qui filmait l’escalier dans un coin de l’écran ; on la vit descendre les marches parmi les derniers passagers.

Le technicien fit quelques manipulations et deux autres vidéos apparurent, toutes deux filmant les ponts inférieurs où s’entassaient près de cent quarante véhicules : la première embrassait l’une des coursives latérales, l’autre la grande coursive centrale. L’homme montra quelque chose à Krueger sur la première vidéo : Henry Walker et Charles Scolnick dans la coursive latérale, attendant patiemment à bord de la Ford d’Henry. Il déplaça son doigt vers la deuxième vidéo : Naomi émergeait de l’escalier dans la coursive centrale, hors de vue de ses amis, et se dirigeait vers le fond, vers les dernières voitures. De là où se trouvait la caméra — suspendue au plafond à l’avant de la coursive —, on ne voyait qu’une mer de toits, quand ils n’étaient pas tout simplement dissimulés par un camion ou un van : impossible de dire dans quel véhicule elle était montée.

« Donc Henry a dit la vérité, au moins pour ce qui s’est passé sur le ferry, dit Platt. Elle s’était enfermée dans les toilettes et elle a tout fait pour les éviter…

— Et ils l’ont cherchée consciencieusement, lui et Charlie, fit remarquer Krueger. On l’aperçoit sur plusieurs des vidéos en train de fouiner, même en accéléré. Tout comme le frère de Nick…

— Je peux vous les repasser en vitesse normale si vous voulez, proposa le technicien.

— Non, c’est bon, dit Krueger. Ce qui m’intéresse, c’est le véhicule dans lequel elle est montée. »

Le technicien fit défiler à vitesse rapide la vidéo de la caméra filmant la coursive inférieure centrale — et on vit le ballet des véhicules s’extirpant les uns après les autres des entrailles du ferry, une fois celui-ci parvenu à destination. Puis, en vitesse normale, quand les dernières voitures de la coursive se rapprochèrent. Des pare-brise mouillés, des lueurs, des reflets — aucun passager n’était visible.

« Et la caméra de l’embarcadère, celle fixée sur le portique ?

— Je me suis repassé quatre fois la vidéo, j’ai essayé d’améliorer la définition. Pour des prunes… Avec la nuit et la pluie qui tombait ce soir-là, c’est encore pire, répondit l’homme.

— Donc on sait qu’elle a bien quitté le ferry à bord d’une voiture mais on ne sait pas laquelle, conclut Platt.

— En tout cas, ça prouve qu’Henry a dit la vérité sur ce point.

— Ça ne prouve pas qu’il ne l’a pas tuée plus tard.

— Sauf que ça pose quand même une question : nul, après le ferry, n’a revu Naomi. Par conséquent, la dernière personne à l’avoir vue vivante, c’est celle qui l’a fait monter dans sa bagnole.

— Et probablement le tueur, estima Platt. Il nous faut à tout prix trouver un témoin, il doit bien y avoir quelqu’un parmi les passagers qui l’a vue monter dans ce foutu véhicule. Il nous faut les immats de tous les véhicules qui se trouvaient rangés dans la coursive centrale cette nuit-là. C’est possible, ça ?

— Ça devrait, répondit le technicien. En travaillant l’image.

— On sait déjà que Taggart était à bord, dit Krueger.

— Et Darrell Oates… Il serait intéressant de voir si le véhicule de l’un d’eux se trouvait dans la coursive centrale.

— Jamais Naomi ne serait montée avec Jack Taggart ou avec ce cinglé de Darrell. Et on n’a rien trouvé chez Taggart.

— À part le fait que son ordinateur lui a soi-disant été volé… Tu y crois, toi ?

— Pas une seconde. Mais ce qui se trouvait dessus n’avait peut-être rien à voir avec Naomi. On sait tous les deux à quel genre de trafics ces deux-là se livrent…

— Tu penses comme moi ?

— Quoi ?

— Que l’assassin est un des passagers…

— J’en sais rien. Ce qui me chagrine, c’est la mère qui n’a toujours pas reparu… Est-ce qu’elle sait quelque chose ? Est-ce qu’elle est liée à la mort de sa fille ? Est-ce qu’elle est morte, elle aussi ? Tu vas envoyer le dossier au HITS, voir s’il y a eu d’autres cas où un gamin a été tué après avoir pris un ferry et où un de ses parents a disparu… ou si on a déjà retrouvé un corps dans un filet de pêche. »

Le HITS — Homicide Investigation Tracking System — était l’équivalent pour l’État de Washington du VICAP au FBI : une unité chargée de corréler les informations sur les crimes violents et les crimes sexuels. Il mettait en rapport des enquêteurs de l’État ayant travaillé par le passé sur des cas similaires, consignait dans sa base de données des pistes abandonnées, des détails fournis par ces mêmes enquêteurs et qui n’apparaissaient pas toujours dans leurs rapports.

« La solution se trouve là, sur ce ferry, déclara Platt. Il faut trouver dans quelle bagnole elle est montée. Il y avait plus de six cents personnes, ce soir-là, à bord. Des adultes, des lycéens, des collégiens… Quelqu’un aura forcément vu quelque chose… »

28.

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Je suis passé devant la maison de Naomi avant de récupérer Charlie pour le lycée. La nuit était sur le point de céder la place au jour, mais le ciel était encore sombre au-dessus des arbres, derrière le camp de mobil-homes où Naomi avait vécu avec sa mère.

Le leur était installé au fond d’un grand carré d’herbe rare et sablonneuse, avec un gros orme planté au milieu, où, plus jeunes, nous venions souvent jouer, et deux autres mobil-homes pour fermer trois des quatre côtés du carré, le dernier donnant sur la rue centrale du camp. On avait construit une cabane sur les deux plus grosses branches de l’orme et on y accédait par une échelle de corde. L’une comme l’autre étaient encore là. Ça m’a fait bizarre de voir le mobil-home fermé, avec les rubans de la police entrecroisés sur sa véranda, alors que, tout autour, le camp se réveillait, se préparait pour une nouvelle journée de travail ou de chômage : des odeurs de café, de crêpes et d’œufs, des moteurs qui tournaient, des phares qui s’allumaient ; les élèves des petites classes partaient à pied pour l’arrêt de bus en pépiant comme des moineaux.

Je n’ai pas pu m’empêcher de repenser à la mère de Naomi, qui passait son temps à aérer le mobil-home, été comme hiver, et à enfourner ses tenues de travail dans les machines à laver et à sécher le linge, ou à étendre celui-ci — non pas qu’elle fût une forcenée des tâches ménagères ; à maints égards, c’était même le contraire : combien de fois Naomi avait dû se contenter d’un hamburger vite fait ou encore préparer elle-même le repas du soir en rentrant du lycée. Sa mère, qui était croupière au casino de la réserve Lummi, passait plus de temps dans sa chambre que dans la cuisine. Ou à boire des bières sur sa véranda, ses jambes tout à fait remarquables mises en valeur par un short qui soit avait rétréci au lavage, soit avait été acheté deux tailles au-dessous. Mais elle était obsédée par l’odeur de tabac qui imprégnait ses habits et sa peau, cette puanteur qu’elle ramenait du casino. Elle tentait de la chasser mais il n’y avait rien à faire : l’odeur était partout à l’intérieur du mobil-home. Il nous fallait toujours quelques secondes pour nous habituer, quand on rendait visite à Naomi — qui la portait sur elle comme si elle fumait, quand je la serrais ou l’embrassais.

On l’aimait bien, sa mère ; elle pouvait être carrément marrante quand elle faisait des grimaces ou qu’elle avait bu une bière de trop, et je sais que Johnny et Charlie la trouvaient canon, malgré son âge — les mots « cougar » et « MILF [4] Mother I’d like to fuck . » revenaient dans leur bouche quand Naomi était absente. Ils ne comprenaient pas qu’un lot pareil n’eût pas trouvé de mec.

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