Bernard Minier - Nuit

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Nuit: краткое содержание, описание и аннотация

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Nuit de tempête en mer du Nord.
Secoué par des vents violents, l’hélicoptère dépose
sur la plate-forme pétrolière. L’inspectrice norvégienne enquête sur le meurtre d’une technicienne de la base
.
Un homme manque à l’appel. En fouillant sa cabine, Kirsten découvre une série de photos. Quelques jours plus tard, elle est dans le bureau de
.
L’absent s’appelle
, le tueur retors et insaisissable que le policier poursuit depuis des années. Étrangement, sur plusieurs clichés, Martin Servaz apparaît. Suivi, épié.
Kirsten lui tend alors une autre photo. Celle d’un enfant.
Au dos, juste un prénom : Pour Kirsten et Martin, c’est le début d’un voyage terrifiant. Avec, au bout de la nuit, le plus redoutable des ennemis.

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Bon , se dit-il . Allons-y.

Il sortit de sa cachette et se mit à avancer le long du trottoir de la démarche pressée de celui qui est en retard, une bouteille de champagne à la main. Passa près de la voiture. Il sentit que le flic au volant tournait la tête, le regardait au passage.

Il y avait une fête au dernier étage de l’immeuble, soit deux étages au-dessus de l’appartement de Servaz. On entendait la musique depuis le trottoir, les occupants avaient dû ouvrir les fenêtres. Hirtmann s’arrêta devant la porte vitrée. Feignit d’appuyer sur le bouton de l’Interphone et de parler. En réalité, il avait mémorisé depuis longtemps le code d’entrée, le jour où une vieille dame l’avait composé devant lui alors qu’en costume-cravate impeccable il parlait dans son téléphone et disait aussi fort que possible : « Oui, c’est moi, tu me files le code s’il te plaît, l’Interphone marche pas. »

Il pianota, la porte bourdonna. Il la poussa. Pas de flic dans le hall d’entrée.

Julian Hirtmann s’avança vers l’ascenseur, appuya sur le bouton d’appel mais emprunta l’escalier qui s’enroulait autour de la cage grillagée de l’appareil. Un autre flic était là, au deuxième étage, assis sur une chaise dans l’angle du palier, près de la porte. Il leva les yeux de son journal. Hirtmann afficha un air surpris : ce n’est pas tous les jours qu’on trouve un type en train de lire le journal sur un palier d’immeuble.

— Bonsoir, dit-il. Euh… la fête, c’est où ?

Le flic montra le haut de l’escalier du doigt, sans répondre, d’un air las. Combien de fois ce soir avait-il fait le même geste ? Mais, pro néanmoins, il plissa les yeux pour le détailler.

— Merci, dit Hirtmann en reprenant son ascension.

Il ne s’arrêta pas devant l’appartement où se tenait la fête, grimpa jusqu’à une petite porte basse — pas plus d’un mètre trente — qui donnait sur un grenier. Julian Hirtmann s’assit sur la dernière marche, déboucha la bouteille de champagne, remit ses écouteurs et porta le goulot à ses lèvres. C’était un excellent champagne. Un brut blanc de blanc Armand de Brignac.

Deux heures plus tard, il avait mal aux fesses et ses genoux se plaignirent quand il se redressa. Il épousseta son postérieur, puis redescendit en titubant et en s’appuyant à la rambarde jusqu’à l’étage de Servaz.

— Zêtes encore là ? dit-il d’une voix avinée au planton qui, cette fois, buvait une tasse de café. Qu’est-cccce que vous fffoutez là ? Zhabitez ici ?

Le flic lui lança un regard irrité. Il s’approcha du gaillard en dodelinant de la tête, la démarche incertaine.

— Pourquoi vous restez sur le palier ? Votre femme vous a fffouttu dehors ou quoi ?

Il gloussa d’une manière stupide, leva un doigt devant son nez.

— Zallez passer la nuit ici, sans blague ? Vous voulez me faire gober ça ?

— Monsieur, dit le flic d’un air agacé, veuillez vous en aller, s’il vous plaît.

Hirtmann fronça les sourcils et tituba encore plus.

— Eh, oh ! Tu me parles pas comme ça, t’entends ?

Une carte bleu-blanc-rouge apparut dans la main de l’homme.

— Veuillez passer votre chemin, je vous ai dit.

— Ah, d’accord, c’est qui qui habite ici, bordel ?

— Foutez le camp !

Hirtmann fit mine de trébucher, sa main envoya valser le gobelet de café que l’homme tenait à la main. Une tache brune apparut sur la chemise bleu clair et la veste grise du flic.

— Putain ! cria l’homme en le repoussant violemment. Je t’ai dit de te casser, connard !

Hirtmann tomba en arrière, sur les fesses. La porte de l’appartement s’ouvrit à ce moment et Margot Servaz apparut, en robe de chambre et pyjama, pieds nus, échevelée. Malgré ses yeux cernés et son air fatigué, elle avait un visage frais et lumineux comme un matin de printemps. Le Suisse lui trouva un air de famille avec son père, cette petite bosse sur le nez, par exemple.

— Qu’est-ce qui se passe ? demanda-t-elle, une main sur la poignée de la porte, en le regardant puis en regardant le flic.

Il vit la nervosité de celui-ci augmenter exponentiellement, ses yeux allaient d’Hirtmann à la fille de Servaz et retour.

— Rentrez à l’intérieur ! Rentrez à l’intérieur ! Et verrouillez !

À présent, le flic braquait son arme sur lui et parlait dans son Bluetooth en même temps :

— Amène-toi, j’ai un problème ici !

Toujours assis au sol, Hirtmann vit le deuxième flic apparaître quelques secondes plus tard. Celui de la voiture. Ils n’étaient que deux.

— Embarque-moi cet ivrogne et fous-le-moi dehors, bordel !

Le dimanche matin, Servaz et Kirsten constatèrent qu’il y avait du remue-ménage et des préparatifs en cours au chalet : skis et snowboard sur le toit de la Volvo, vêtements dans le coffre, panier de pique-nique sur la banquette arrière et allers-retours entre la maison et le véhicule. Les Labarthe et Gustav montèrent en voiture, et Labarthe manœuvra pour faire demi-tour avant de passer devant l’hôtel.

On partait pour la journée. Ils échangèrent un regard.

— Très mauvaise idée, commenta-t-elle.

Vers midi, un brouillard épais s’installa et le chalet ne fut plus qu’une silhouette floue dans la purée de pois. À ce moment-là, Servaz et Kirsten étaient partis faire de la raquette au-dessus du hameau, près du col du Couret ; l’hôtelier leur avait assuré que le manteau neigeux était stable.

Servaz s’arrêta à l’orée des bois, essoufflé, et contempla les toits à peine visibles en contrebas, puis il regarda Kirsten.

— Avec un temps pareil, ils vont sûrement revenir, ajouta-t-elle pour le dissuader, après avoir déchiffré son regard.

— Prends la voiture, dit-il. Descends dans la vallée. Et préviens-moi si tu les vois passer.

Il alluma son téléphone, lui présenta l’écran.

— C’est bon. J’ai du réseau.

Puis il s’enfonça dans la brume, dévalant la pente à grandes enjambées.

Il vit la masse noire du chalet émerger lentement du brouillard, encore plus imposant qu’il ne l’aurait pensé. Combien de pièces à l’intérieur ? Il le contourna par le côté opposé à l’hôtel. Vu de près, Servaz comprit qu’il s’agissait à la base d’une ferme de montagne qui avait été aménagée : on reconnaissait le soubassement en pierre qui, à l’origine, devait abriter les occupants et les bêtes, et la structure en bois au-dessus, où on stockait la paille et le grain.

Tout avait été transformé, relooké, avec de grandes surfaces vitrées pour faire entrer la lumière — probablement par un architecte — dans le goût des revues de décoration, et avec beaucoup d’argent à la clef. C’était un peu le pendant architectural de la chirurgie esthétique : toutes ces façades réhabilitées finissaient par se ressembler.

Dans certaines stations des Alpes, une pareille demeure aurait valu des millions d’euros. Mais, de près, le bois du revêtement noirci avait besoin d’une cure de rajeunissement et les huisseries léchées par le brouillard semblaient en piteux état. Même avec un salaire de prof de fac, l’achat et l’entretien d’un tel édifice devaient représenter un poste budgétaire pharaonique. Les Labarthe avaient-ils la folie des grandeurs ? Ou alors des ressources cachées ?… Étaient-ils financièrement aux abois ? Servaz se promit d’appeler ses copains de la DEF, la Direction des affaires économiques et financières, le lendemain.

Il prit pied sur le terre-plein supportant la maison. Le sol était formé de gros galets sertis dans du ciment. Puis on grimpait une marche et on se retrouvait sur un plancher de bois brut, qui lui aussi courait tout autour du chalet. De la neige dans les coins ; à un mètre de lui, une porte de service en bois. Aucun système d’alarme ni capteur en vue. Il faut dire qu’arriver jusqu’ici était déjà un exploit en soi.

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