Bernard Minier - Nuit

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Nuit: краткое содержание, описание и аннотация

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Nuit de tempête en mer du Nord.
Secoué par des vents violents, l’hélicoptère dépose
sur la plate-forme pétrolière. L’inspectrice norvégienne enquête sur le meurtre d’une technicienne de la base
.
Un homme manque à l’appel. En fouillant sa cabine, Kirsten découvre une série de photos. Quelques jours plus tard, elle est dans le bureau de
.
L’absent s’appelle
, le tueur retors et insaisissable que le policier poursuit depuis des années. Étrangement, sur plusieurs clichés, Martin Servaz apparaît. Suivi, épié.
Kirsten lui tend alors une autre photo. Celle d’un enfant.
Au dos, juste un prénom : Pour Kirsten et Martin, c’est le début d’un voyage terrifiant. Avec, au bout de la nuit, le plus redoutable des ennemis.

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Mais ça, c’était le problème de Rimbaud.

— Comment je me sens ? Vous tenez vraiment à le savoir ?

— Oui.

— Laissez tomber, Rimbaud, si j’ai besoin d’un psy j’en trouverai un moi-même.

— Hmm. Vous avez besoin d’un psy, commandant ?

— Ah, c’est ça votre truc ? Répéter ce que l’autre dit ?

— Et vous, votre truc, c’est quoi ?

— Nom de Dieu ! On va jouer à ça longtemps ?

— Je ne joue pas, commandant.

— Laissez tomber…

— OK, bon, vous faisiez quoi sur ce toit ? Pourquoi vous êtes monté là-haut en plein orage ? Vous auriez pu griller comme un toast.

— Je poursuivais un suspect qui avait pris la fuite après nous avoir menacés avec son arme.

— Il y a longtemps, à ce moment-là, que la menace avait cessé d’en être une, non ?

— Qu’est-ce que vous voulez dire ? Que j’aurais dû le laisser filer ?

— Votre arme, vous l’aviez à la main en montant sur ce wagon ? Vous la braquiez sur Jensen ?

— Hein ? Quoi ? Je n’étais pas armé ! Elle était restée… euh… dans ma boîte à gants.

— Vous dites que vous poursuiviez un suspect armé et stone qui vous avait déjà braqué sans être vous-même armé ?

Question fermée mais un peu longue et rhétorique, estima Servaz.

— On peut voir les choses comme ça, oui, dit-il.

— On peut voir les choses comme ça ?

— Vous allez recommencer à répéter tout ce que je dis ?

— D’accord. Donc, Jensen vous tire dessus et dans la même seconde il reçoit cette putain de décharge qui le transforme en sapin de Noël.

— Vous aimez les métaphores, Rimbaud. Ça doit venir de votre nom.

— Arrêtez vos conneries, Servaz. C’est quand même pas de bol : il aurait pu se faire griller la seconde d’avant, ça vous aurait évité tous ces jours et toutes ces nuits de coma.

— Ou bien il m’aurait grillé la cervelle.

— Vous pensez avoir changé depuis le coma ?

Il déglutit. Rimbaud était peut-être plus finaud qu’il n’y paraissait.

— Tout le monde change, commissaire, avec ou sans coma.

— Vous avez eu des visions ? Vous avez vu des trucs, vos parents morts, des choses comme ça ?

Salopard , pensa-t-il.

— Non.

— Tout marche comme avant ?

— Et vous, Rimbaud ?

Rimbaud se contenta de hocher la tête sans réagir. Il avait l’habitude des « clients » fines mouches, il n’allait pas se laisser déstabiliser comme ça. Moi non plus , songea Servaz.

— Quand Jensen vous a appelé l’autre soir, tard, vous vous souvenez de la première chose qu’il vous a dite ?

Servaz réfléchit.

— « Ce cœur, comment va-t-il ? »

— OK. Et ensuite ?

— Il a parlé de cette nuit-là… sur le wagon… une sacrée nuit , ou quelque chose comme ça…

— OK. Continuez.

— Il a dit qu’à cause de moi il ressemblait à je ne sais plus qui, un nom qui ne me disait rien du tout… Il a aussi dit qu’il avait la gueule de l’emploi, désormais…

— OK.

— Il a dit qu’il m’avait vu ce jour-là, à Saint-Martin.

— Ah bon ? Vous y faisiez quoi ?

— J’étais sur une affaire. À la mairie. Un gamin disparu…

— Un gamin disparu, c’est du ressort de la Brigade criminelle, ça ?

— Peu importe. Rien à voir avec Jensen.

— Admettons. Bon. Comment vous avez réagi ?

— Je lui ai demandé ce qu’il voulait.

— Et qu’est-ce qu’il vous a répondu ?

— Me parler.

Rimbaud le regarda d’un drôle d’air.

— Je lui ai demandé de quoi, ajouta Servaz sans attendre, même s’il savait qu’il n’aurait pas dû faciliter le travail de son vis-à-vis.

— Et qu’est-ce qu’il a dit ?

— Que je le savais.

— Et c’est vrai ?

— Non.

— OK. Vous lui avez dit quoi à ce moment-là ?

— Que j’avais autre chose à faire.

— Et là, il vous a parlé de votre fille, assena Rimbaud.

C’était là où il voulait en venir depuis le début.

— Oui.

— Dans quels termes ?

— Il a juste dit : « Ta fille, je sais. »

— Et c’est à ce moment-là que vous avez décidé de vous rendre sur place ?

— Non.

— Vous avez réagi comment quand il a évoqué votre fille ?

— Je lui ai demandé de répéter.

— Vous étiez en colère ?

— Oui.

— Il a dit quoi ensuite ?

— Qu’il m’attendrait devant les thermes de Saint-Martin à minuit.

— Il vous a reparlé de votre fille ?

— Oui.

— OK. Qu’est-ce qu’il a dit ?

— « Le bonsoir à ta fille. »

— Hmm. Ce qui vous a mis encore plus en colère…

— Oui.

Les yeux de Rimbaud étaient réduits à deux fentes. Servaz demeurait impassible, mais il se sentait insulté par les insinuations de son vis-à-vis. Il considérait la seule existence de Rimbaud comme une offense personnelle.

— On a regardé à quelles heures votre téléphone portable a borné entre Toulouse et Saint-Martin. Un petit calcul qui nous a permis d’établir que vous avez roulé largement au-dessus des vitesses autorisées, cette nuit-là, commandant. Qu’est-ce que vous aviez en tête en fonçant de la sorte vers Saint-Martin ?

— Rien.

— Rien ?

— Rien de particulier. Je voulais juste le voir face à face et lui dire de ne pas s’approcher de ma fille.

— Donc, vous aviez l’intention de le menacer ?

Servaz sentait bien où Rimbaud voulait l’amener, de la même façon que les poissons sentent là où la nasse les entraîne — mais, à ce moment-là, il est déjà trop tard pour eux.

— Je n’emploierais pas ce mot.

— Et quel mot vous emploieriez ?

— Prévenir. Je voulais le prévenir.

— De quoi ?

— Que s’il s’approchait de ma fille, il allait s’attirer des ennuis.

Rimbaud parut savourer l’expression, il esquissa un sourire et nota quelque chose sur son calepin puis pianota sur son clavier.

— Quel genre d’ennuis ?

— À quoi bon spéculer puisque, de toute façon, je ne l’ai pas vu ?

— À quel genre d’ennuis vous pensiez, commandant ?

— Ne vous fatiguez pas, Rimbaud. Je parle d’ennuis légaux.

Le commissaire hocha la tête sans conviction.

— Parlez-moi de Saint-Martin, il s’est passé quoi là-bas ?

— J’ai déjà tout raconté.

— Il faisait quel temps, cette nuit-là ? Il neigeait ?

— Non.

— La nuit était dégagée ? Il y avait un clair de lune ?

— Oui.

— Donc, on y voyait comme en plein jour ?

— Non, non, pas comme en plein jour. Mais la nuit était assez claire, oui.

— OK. Dites-moi : si la nuit était si claire que ça, comment se fait-il que vous n’ayez pas reconnu Jensen, avec sa putain de bouche cramée à la Freddy Krueger ?

— C’était ça, le nom.

— Quoi ?

— Quand il a dit qu’à cause de moi il ressemblait à quelqu’un, c’est ce nom-là qu’il a prononcé.

Rimbaud secoua la tête d’un air agacé, Servaz se retint de sourire.

— Bon, bon. N’empêche qu’avec sa gueule et le clair de lune, vous ne l’avez pas reconnu.

— Il se tenait sous les arbres du jardin, à une bonne trentaine de mètres. Si c’était lui.

— Vous en doutez ?

— Comment aurait-il pu être là et dans ce refuge en même temps ?

— Comment, en effet. Donc, vous pensez que ce n’était pas lui ?

— Ça paraît évident, non ?

— Et vous avez une idée de qui ça pouvait être ?

— Non, mentit-il.

— Avouez que c’est quand même une drôle d’histoire, Servaz.

Il se tut.

— Et la voix au téléphone alors, c’était qui ?

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