Bernard Minier - Nuit

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Nuit: краткое содержание, описание и аннотация

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Nuit de tempête en mer du Nord.
Secoué par des vents violents, l’hélicoptère dépose
sur la plate-forme pétrolière. L’inspectrice norvégienne enquête sur le meurtre d’une technicienne de la base
.
Un homme manque à l’appel. En fouillant sa cabine, Kirsten découvre une série de photos. Quelques jours plus tard, elle est dans le bureau de
.
L’absent s’appelle
, le tueur retors et insaisissable que le policier poursuit depuis des années. Étrangement, sur plusieurs clichés, Martin Servaz apparaît. Suivi, épié.
Kirsten lui tend alors une autre photo. Celle d’un enfant.
Au dos, juste un prénom : Pour Kirsten et Martin, c’est le début d’un voyage terrifiant. Avec, au bout de la nuit, le plus redoutable des ennemis.

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— Elle est protégée, bien sûr.

Ils virent apparaître sur l’écran de l’ordinateur les mots « identification », « identifiant », et « mot de passe ».

— Je dois rentrer mon identifiant. Ensuite, le mot de passe qui est constitué de mon code personnel à quatre chiffres et du numéro à six chiffres qui s’affiche sur cette clef de sécurité. Et l’adresse de connexion est différente pour chaque académie.

Servaz aperçut ensuite une page d’accueil. En haut se trouvait un bandeau avec trois couleurs : orange, bleu et vert. En dessous était écrit « École » (orange), « Élèves » (bleu) et « Gestion courante » (vert).

— Le module mairie ne concerne que les inscriptions, expliqua l’officier municipal.

Servaz le vit cliquer sur « Suivi des inscriptions et des admissions ».

— Comment s’appelle-t-il ?

— Nous n’avons que son prénom.

Le maire fit pivoter son siège pour se tourner vers eux, perplexe. Son regard aqueux alla de l’un à l’autre.

— Sérieux ? Rien que le prénom ? Jusqu’ici j’ai toujours entré nom et prénom. D’ailleurs, regardez : il y a un astérisque. Le champ « nom » est obligatoire.

Au temps pour Roxane. À peine entamée, leur piste aboutissait à une impasse.

— Il s’appelle Gustav, dit Servaz. Vous devez bien avoir des archives quelque part avec les classes de ces dernières années : il n’y a pas tant d’écoles que ça à Saint-Martin.

Le maire réfléchit.

— Vous avez une réquisition ? demanda-t-il soudain.

Servaz la sortit de sa poche.

— Je dois pouvoir vous trouver ça, répondit l’édile. En plus, Gustave, ça n’est pas un prénom courant de nos jours.

Servaz savait qu’il n’y avait que très peu de chances pour qu’Hirtmann l’eût inscrit sous son vrai prénom. Mais pourquoi pas, après tout ? Qui allait faire le rapprochement entre un enfant et un tueur suisse ? Qui pouvait imaginer qu’il eût laissé un enfant dans une école de Saint-Martin ? Existait-il cachette plus insoupçonnable que celle-là ?

Il jeta un coup d’œil à la place. Des nuages avaient dû apparaître sur les sommets, car elle s’était voilée d’ombre et une étrange teinte vert-de-gris se posait sur les choses, comme s’il les regardait à travers un filtre. Un petit éclat de lumière s’accrochait au toit du kiosque à musique.

— Je vais voir ce que je peux faire. Il y en a peut-être pour quelques heures, hein ?

— On reste sur place.

Il y avait un type, là en bas. À cause de la lumière voilée, Servaz le distinguait mal. Un type grand. En manteau d’hiver sombre, peut-être noir. Le visage levé vers les fenêtres de la mairie. Il sembla même à Servaz que l’homme le regardait.

Try Gustav Servaz , dit soudain la voix de Kirsten derrière lui.

Il sursauta. Se retourna vivement. Le maire détaillait de nouveau la Norvégienne, l’air surpris, puis son regard se déplaça vers Martin.

— J’essaie Gustave Servaz ? traduisit-il.

Yes. Gustav without e .

— Servaz, vous l’écrivez comment ? How do you write this ?

Elle l’épela.

— C’est bien votre nom ? lui dit le maire qui, visiblement, ne comprenait pas ce qui se passait.

Servaz non plus. Un bourdonnement dans ses oreilles. Il eut envie de lui dire d’arrêter, mais il hocha la tête.

— Faites ce qu’elle vous dit.

Son cœur se mit à battre plus vite. Il avait le plus grand mal à respirer. Il regarda par la fenêtre. Il était sûr à présent que c’était lui que l’homme observait. Il se tenait immobile et droit au beau milieu d’une des allées du square, le visage levé vers les fenêtres de la mairie, et adultes comme enfants passaient autour de lui comme le flot d’un ruisseau contourne une grosse pierre.

— C’est parti, prévint le maire.

Le silence ne dura qu’une poignée de secondes.

— Servaz Gustave : avec un e , annonça-t-il triomphalement.

15.

École

Servaz fut parcouru par un frisson glacé. Il eut l’impression que la même ombre qui avait obscurci le paysage venait d’étendre son voile sur ses pensées. Il regarda dehors. Là où l’homme se tenait une seconde auparavant, il n’y avait plus personne, hormis le flot ordinaire des passants.

Qui était ce gamin, nom de Dieu ?

— Il a été inscrit à l’école Jules-Verne jusqu’à l’année dernière, déclara le maire comme s’il avait entendu la question. Mais il n’est plus ici.

— Et vous ne savez pas où il est ? demanda Kirsten.

— Ce que je sais, répondit le maire en anglais, c’est qu’il n’est nulle part dans l’académie. Sinon il apparaîtrait.

Il se tourna vers Servaz. Celui-ci vit les yeux du maire se plisser. Sans doute sa pâleur et son visage défait interpellaient-ils l’édile qui devait s’interroger sur ce qui se passait ici.

— L’école Jules-Verne, montrez-nous où ça se trouve, dit Kirsten en désignant le plan épinglé sur le mur.

Devant l’inertie et l’état de sidération de Servaz, elle prenait les choses en main. Il se demanda comment elle avait pu avoir une idée pareille. Visiblement, elle connaissait mieux le Suisse et son mode de pensée qu’elle ne voulait bien le dire.

— OK. Je vais vous montrer, dit le maire.

Une longue allée blanche entre deux rangées de vieux platanes déplumés par l’hiver précoce. Leurs grosses branches noueuses couronnées de neige évoquaient, comme dans les dessins animés Disney de son enfance, des personnages vivants, avec des branches en guise de bras, une nature anthropomorphe. Le chasse-neige était passé par là, et il avait dégagé le mitan de l’allée qui menait au portail de l’école. Ils passèrent devant un petit bonhomme de neige sans doute façonné par de très jeunes enfants, car il se tenait de traviole et avait une tête curieusement formée. On aurait dit un gnome disgracieux et méchant.

Au-delà de l’allée et du portail s’ouvrait un préau à l’ancienne — et Servaz pensa au Grand Meaulnes , à sa propre enfance dans le Sud-Ouest. Combien d’enfants étaient passés par ces lieux, combien de personnalités s’y étaient formées et définies, soudain jetées hors du cocon familial et découvrant que le monde existe — et qu’il est plein d’arêtes ? Combien en étaient sortis prêts à affronter la vie, à dompter l’infortune, ou au contraire futures proies de l’adversité qui seraient toujours ballottées par les aléas de l’existence et incapables de les surmonter ? À quoi cela tenait-il ? Était-ce ici que tout se jouait, comme le prétendaient certains ? Combien de gamins avaient vécu ici leur première vie sociale, connu la cruauté de leurs congénères ou exercé la leur ? Servaz lui-même n’avait presque aucun souvenir de cette période.

La cour était déserte, les gamins en classe. Le froid fomentait des panaches volatiles devant leurs bouches tandis qu’ils la traversaient, tous deux ébouriffés par le vent qui décrochait la neige des arbres. Une femme apparut sous le préau. Elle serra les pans de son manteau sur elle. Servaz lui donna la cinquantaine, des cheveux teints en blond, un visage franc mais sévère.

— Le maire m’a prévenue que vous alliez venir. Vous êtes de la police, c’est ça ?

— SRPJ de Toulouse, répondit-il en s’approchant d’elle et en dégainant sa carte. Et voici Kirsten Nigaard, de la police norvégienne.

La directrice fronça les sourcils. Tendit la main.

— Je peux voir ?

Servaz lui tendit sa carte.

— Je ne comprends pas, dit-elle en l’examinant. C’est bien ce que le directeur m’a dit. Vous portez le même nom que Gustave. C’est votre fils ?

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