Bernard Minier - Nuit

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Nuit: краткое содержание, описание и аннотация

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Nuit de tempête en mer du Nord.
Secoué par des vents violents, l’hélicoptère dépose
sur la plate-forme pétrolière. L’inspectrice norvégienne enquête sur le meurtre d’une technicienne de la base
.
Un homme manque à l’appel. En fouillant sa cabine, Kirsten découvre une série de photos. Quelques jours plus tard, elle est dans le bureau de
.
L’absent s’appelle
, le tueur retors et insaisissable que le policier poursuit depuis des années. Étrangement, sur plusieurs clichés, Martin Servaz apparaît. Suivi, épié.
Kirsten lui tend alors une autre photo. Celle d’un enfant.
Au dos, juste un prénom : Pour Kirsten et Martin, c’est le début d’un voyage terrifiant. Avec, au bout de la nuit, le plus redoutable des ennemis.

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— Salut.

— Bien dormi ?

— Pas vraiment.

— Qu’est-ce que tu fais ?

— Rien. Je consulte un fichier.

— Quel fichier ?

Il lui expliqua en quoi consistait la 440. Elle lui dit qu’ils avaient à peu de chose près le même genre de main courante en Norvège.

Il ferma la 440, pianota sur son clavier. Étudia le résultat de sa recherche.

Fit descendre l’ascenseur à droite de l’écran.

— Il y a cent seize écoles maternelles à Toulouse, déclara-t-il finalement. Et à peu près autant d’écoles élémentaires. J’ai compté.

Elle leva les sourcils.

— Tu crois qu’il est scolarisé ? s’étonna-t-elle.

— J’en sais rien.

— Et tu comptes montrer la photo dans chaque école ?

— À raison de deux écoles par heure, en comptant le temps d’aller de l’une à l’autre, de trouver quelqu’un qui puisse nous renseigner et de montrer la photo au personnel, ça prendra des semaines. Et puis, il nous faudrait une réquisition.

— Une quoi ?

Servaz lui adressa un clin d’œil et décrocha son téléphone.

— Roxane, tu peux venir ? Merci. On ne peut pas fouiller comme ça sans autorisation, expliqua-t-il en se tournant vers Kirsten. Comme il s’agit d’un enfant, et comme il n’y a pas de crime, c’est plutôt du ressort de la Brigade des mineurs de la Sécurité départementale.

Il se demanda un instant si c’était aussi compliqué dans son pays. Roxane Varin fit son entrée deux minutes plus tard. C’était une petite femme plutôt jolie avec une frange brune et des joues rondes : Kirsten l’avait vue lors de la réunion. Et, comme la veille, elle pensa à l’actrice française Juliette Binoche. Elle portait une chemise en jean sur un jean skinny gris.

— Salut, dit-elle en embrassant Servaz.

Elle serra la main de Kirsten avec une certaine timidité. La Norvégienne se dit qu’elle était peut-être plus à l’aise avec les enfants qu’avec les adultes. Roxane avait la photo de Gustav à la main et se laissa tomber sur la dernière chaise libre.

— J’ai lancé une recherche de scolarité auprès de la direction académique, annonça-t-elle. Ce sont eux qui gèrent ce genre de truc. Malheureusement, il n’y a pas de photos dans Base Élèves. Il reste donc la recherche sur le prénom, qui n’est pas banal, ajouta-t-elle sans cacher son pessimisme.

— C’est quoi « Base Élèves » ? demanda Servaz.

— Une application informatique : elle permet la gestion et le suivi du parcours scolaire des élèves du premier degré, c’est-à-dire de la maternelle au CM2.

— Pour toutes les écoles ? Publiques et privées ?

— Oui.

— Comment ça fonctionne ?

— Les données sont stockées au niveau de l’académie et alimentées par chaque directeur d’école et par les mairies, qui se chargent de l’inscription des élèves et du choix des écoles : l’état civil de l’enfant — nom, prénoms, date et lieu de naissance, adresse — et celui du ou des responsables de l’enfant, son cursus scolaire, son INE.

— « INE » ?

— Chaque enfant de France a un identifiant national. Grâce à cette application, ce sont les académies qui gèrent les recherches de scolarité. Avant, certains établissements, en fonction du secteur où ils se trouvaient, en recevaient jusqu’à une dizaine par semaine. Depuis Base Élèves, ce nombre a beaucoup diminué et on retrouve plus facilement les élèves, par exemple lorsque la demande émane d’un parent divorcé ayant l’autorité parentale. De ce point de vue, l’appli est très utile. Évidemment, au début, certains syndicats et parents d’élèves ont hurlé au fichage, il y a eu un emballement médiatique et le ministère s’est empressé de retirer certains champs comme la nationalité, l’absentéisme, l’année d’arrivée en France, la culture d’origine, la profession des parents… Les opposants prétendaient que cette application n’avait d’autre but qu’une politique sécuritaire et policière, qu’elle était destinée en fait à surveiller les flux migratoires. En 2010, le parquet de Paris a classé sans suite plus de deux mille plaintes déposées par des parents d’élèves. Deux mille… Il n’empêche que Base Élèves est très pratique pour la gestion des classes et le suivi des élèves.

— Et tu y as accès ?

Kirsten la vit sourire. Un joli sourire, qui illumina son regard.

— Non. Aucune administration extérieure à l’Éducation nationale n’y a accès. À part les mairies, qui inscrivent les élèves. Encore les maires ne voient-ils pas certaines données, par exemple si l’enfant a besoin d’un soutien psychologique. Le problème, c’est que les noms et prénoms sont visibles jusqu’au niveau de l’académie mais disparaissent de la base au niveau du rectorat. Là aussi pour protéger la confidentialité.

Elle se tourna vers Kirsten et résuma en anglais ce qu’elle venait de dire — avec force hésitations et corrections et quelques froncements de sourcils d’incompréhension de la part de la Norvégienne.

— Le deuxième problème, c’est que la durée de conservation des données n’excède pas la scolarisation de l’enfant dans le premier degré. S’il sort du circuit, on efface tout…

De nouveau, elle traduisit tant bien que mal. La Norvégienne hocha la tête.

— Bien entendu, j’ai également envoyé une demande de recherche classique avec photo qui va être transmise, j’espère, aux établissements, une fois que Base Élèves aura rendu son verdict négatif. Combien de temps ça prendra, c’est une autre paire de manches.

Elle se leva.

— Tu crois vraiment que cet enfant est ici, Martin ?

Son ton exprimait le même scepticisme que celui de ses collègues au cours de la réunion. Servaz ne répondit pas. Il se contenta de prendre le cliché que Roxane lui tendait et de le poser bien en évidence sur son bureau. Il avait l’air perdu dans ses pensées. Roxane lança un clin d’œil et un sourire à Kirsten et sortit en haussant les épaules. Elle avait visiblement des tâches plus urgentes. La Norvégienne lui rendit son sourire et considéra Servaz, qui regardait à présent par la fenêtre, dos tourné.

— Ça te dirait une petite balade ? demanda-t-il soudain.

Elle observa le dos de Servaz.

La Lettre volée d’Edgar Poe, tu connais ?

Il avait cité le titre anglais : The Purloined Letter . Il l’avait cherché la veille sur Internet. Il se retourna.

— Explique, dit-elle.

Nil sapientae odiosius acumine nimio : « Aucune sagesse n’est plus odieuse que d’excessives subtilités. » Une phrase de Sénèque qui sert d’épigraphe au récit . La Lettre volée nous enseigne qu’on a souvent sous le nez ce qu’on cherche plus loin.

— Tu crois vraiment que Gustav peut se trouver ici ?

— Dans cette histoire, la police ne parvient pas à trouver une lettre dans un appartement parce qu’elle la suppose bien cachée, poursuivit-il sans tenir compte de l’interruption. Dupin, le personnage de Poe, l’ancêtre de Sherlock et de tous les fouineurs aux facultés d’analyse supérieures à la moyenne, comprend que la meilleure façon de la planquer, c’est de la laisser au contraire bien en évidence sur le bureau : elle a juste été pliée à l’envers, marquée d’un autre sceau et d’une autre écriture.

— Ah ah, tu es barge, tu sais, dit-elle en anglais. Je comprends rien. Où veux-tu en venir ?

— Remplace le bureau de l’histoire par Saint-Martin-de-Comminges, là où tout a commencé. Tu l’as dit toi-même : Hirtmann est repassé dans la région à plusieurs reprises. Pourquoi ?

— À cause de toi. Parce que tu l’obsèdes.

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