Bernard Minier - Nuit

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Nuit: краткое содержание, описание и аннотация

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Nuit de tempête en mer du Nord.
Secoué par des vents violents, l’hélicoptère dépose
sur la plate-forme pétrolière. L’inspectrice norvégienne enquête sur le meurtre d’une technicienne de la base
.
Un homme manque à l’appel. En fouillant sa cabine, Kirsten découvre une série de photos. Quelques jours plus tard, elle est dans le bureau de
.
L’absent s’appelle
, le tueur retors et insaisissable que le policier poursuit depuis des années. Étrangement, sur plusieurs clichés, Martin Servaz apparaît. Suivi, épié.
Kirsten lui tend alors une autre photo. Celle d’un enfant.
Au dos, juste un prénom : Pour Kirsten et Martin, c’est le début d’un voyage terrifiant. Avec, au bout de la nuit, le plus redoutable des ennemis.

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— Il en avait peut-être d’autres…

Le musicien renifla d’agacement.

— Ou bien il voulait que quelqu’un la trouve. Pour envoyer toutes les polices du monde dans la mauvaise direction. Parce que, en vérité, ce gosse se trouve loin de là.

Le chef d’orchestre s’empara du petit vaporisateur à poire posé sur la console — une eau de toilette qu’il avait fait élaborer pour son seul usage par un grand parfumeur français.

— Qu’est-ce qu’on va faire ? demanda Wieser en pinçant les narines quand le musicien pressa la poire et que le nuage odoriférant se répandit dans la pièce.

Zehetmayer le considéra avec dédain. Comment cet imbécile avait-il fait pour devenir milliardaire alors qu’il semblait incapable de prendre la moindre décision ?

— On va retrouver ce gamin, dit-il. Pour commencer, on va diffuser sa photo sur le site. Ensuite, on va mettre toutes nos ressources dessus.

12.

Soir 2

— Martin, dit Stehlin, j’ai bien réfléchi. Finalement je vais mettre quelqu’un d’autre là-dessus.

Servaz se demanda s’il avait mal entendu.

— Hein ?

— Si c’est bien Hirtmann qui est derrière tout ça, tu n’es pas en état de…

— Je ne comprends pas, dit soudain la fliquette norvégienne. Personne ne connaît mieux cet homme que le commandant Servaz, et c’est lui sur les photos. Pourquoi ?

— Eh bien… euh… le commandant Servaz était en convalescence.

— Mais il est remis, non ? Puisqu’il a repris le service…

— Oui, oui, bien sûr, mais…

— Je souhaite travailler avec le commandant Servaz, si ça ne vous fait rien, déclara-t-elle fermement. Il me semble qu’il est le plus compétent pour s’occuper de cette affaire.

Servaz sourit en voyant Stehlin se renfrogner.

— Très bien, dit celui-ci à contrecœur.

— Combien de jours vous ont donnés vos supérieurs ?

— Cinq. Après, je rentre. Sauf si on découvre quelque chose, bien entendu.

Servaz se demanda ce qu’il allait faire avec cette fliquette norvégienne pendue à ses basques. Il n’avait pas envie de jouer les guides, ni de passer son temps à baragouiner en anglais pour essayer de se faire comprendre. C’était déjà assez compliqué comme cela de reprendre du service et d’avoir à démontrer à tout le monde qu’il était d’attaque. En lui collant cette policière étrangère dans les pattes, on le mettait sur la touche, voilà la vérité. Oui, mais c’était quand même lui sur les photos qu’elle avait exhibées. Et la pensée qu’Hirtmann lui-même les eût prises lui fouettait les sangs.

— Bien entendu, si, par extraordinaire, vous découvriez quoi que ce soit de significatif, je veux en être informé dans l’heure, dit Stehlin.

« Par extraordinaire »… Servaz médita ces mots.

— Et si, par extraordinaire , la photo du gosse était destinée à nous induire en erreur ?

Kirsten et Stehlin restèrent un instant à le dévisager.

— Tu veux dire que ce cliché serait destiné à nous attirer dans la mauvaise direction ? dit la Norvégienne.

Il acquiesça.

— Il aurait laissé traîner la photo du gosse sciemment ? poursuivit-elle. Bien sûr, on y a pensé, ajouta-t-elle en plissant les yeux. Ça semble un peu trop évident, non ? un peu trop facile

— Et qu’est-ce que vous avez pensé d’autre ? demanda-t-il.

— Quoi ?

— Au sujet de cette photo.

— Où tu veux en venir ?

— Il y a peut-être un autre enseignement à tirer, non ?

Ils avaient tous les deux les yeux rivés sur lui à présent, Kirsten avec un mélange de curiosité et de perplexité, Stehlin avec l’air d’attendre qu’on en termine et qu’on passe à autre chose : la police de Toulouse avait visiblement d’autres chats à fouetter. C’était également le sentiment qu’il avait eu dans la salle de réunion, quand tout le monde s’était levé. Même Vincent et Samira avaient fait preuve d’un intérêt assez modéré et s’étaient empressés de retourner à leurs affaires courantes, non sans prendre au préalable des nouvelles de sa santé.

— Pourquoi Hirtmann chercherait-il à nous envoyer dans la mauvaise direction alors qu’il peut se planquer — lui et le gamin — n’importe où dans le monde ? Quel intérêt ? Il n’a pas besoin de ça.

Kirsten ne le quittait plus des yeux à présent.

— Je t’écoute, dit-elle.

— Je le connais trop bien pour savoir qu’il n’userait pas d’un subterfuge aussi grossier. En revanche, une chose me semble évidente : entre mes photos et votre… ton nom sur ce papier, il a voulu nous réunir. La question, c’est : pourquoi ?

Elle tira la chaîne de sécurité et marcha jusqu’au lit, posa la valise dessus et l’ouvrit.

En sortit chemisiers, jupes, pantalons. Deux pulls, une trousse de toilette, une autre de maquillage et son pyjama : un imprimé à fleurs pour le pantalon de pilou, un tee-shirt pour le haut. Elle les étala sur le lit. Puis la lingerie en dentelle qu’elle avait achetée chez Steen & Strøm. Des dessous signés Agent Provocateur et Victoria’s Secret. Elle savait que personne ne verrait la petite culotte pourvue d’un délicat petit nœud en satin juste en bas du dos, mais elle s’en foutait : ce qui l’émoustillait, c’était de dissimuler ces atours provocants sous l’austérité de son apparence extérieure — comme un trésor réservé à celui qui aurait l’audace d’aller voir au-delà. En rangeant ses affaires dans le placard, elle se demanda si un tel intrépide se ferait connaître au cours de son séjour en France.

Elle avait noté le regard de Vincent Espérandieu. Et l’avait tout de suite catalogué. Bisexuel . Kirsten avait un sixième sens pour ça. Elle disposa sa crème de jour, son parfum, son shampoing (elle ne faisait pas confiance aux shampoings d’hôtels) et sa brosse à dents sur la tablette de la salle de bains. Hocha la tête en se regardant dans le miroir. Ce qu’elle vit était un beau visage qui trahissait toutefois un excès de contrôle et une tendance psychorigide. Bref, une femme dans la quarantaine sérieuse et un peu coincée. Parfait. Ce qu’elle vit était ce qu’elle voulait qu’on voie…

Deux hommes ensemble : ça pourrait se révéler une expérience intéressante, se dit-elle en se démaquillant. À Oslo, c’était inenvisageable. D’une manière ou d’une autre, ce serait revenu aux oreilles de ses collègues et cela aurait fait le tour du service en moins de deux. Mais ici… loin de chez elle.

Elle sortit aussi le « joujou ». Elle l’avait trouvé chez Kondomeriet, sur Karl Johans gate, en face des arcades du bazar, dans le fond de la boutique, au milieu d’une nuée de très jeunes femmes qui gloussaient et se poussaient du coude, de femmes de son âge et des couples. La femme d’un des couples avait passé lentement la main autour d’un sextoy impressionnant, comme pour le masturber. À l’aéroport d’Oslo-Gardermoen, elle avait surveillé la réaction du type qui avait scanné son bagage de cabine, assis devant son écran. Elle l’avait surpris qui tournait la tête et la regardait lorsqu’elle avait récupéré le bagage sur le tapis roulant à la sortie du tunnel du scan.

Elle ressentit soudain une envie pressante. En filant dans la salle de bains, elle pensa à Servaz. Nettement moins facile à cerner celui-là. Hétérosexuel, sans l’ombre d’un doute. Mais il y avait quelque chose chez lui qui résistait à l’analyse. Une fragilité ; et aussi une force. Et puis, il y avait cette Samira, à la fois si laide et si sexy. Elle aussi, elle avait du mal à la cerner.

Elle fit descendre sa culotte et son collant sur ses chevilles.

S’assit et saisit son téléphone portable.

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