Jean-Christophe Grangé - La Terre des morts

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Quand le commandant Corso est chargé d'enquêter sur une série de meurtres de strip-teaseuses, il pense avoir affaire à une traque criminelle classique.
Il a tort : c'est d'un duel qu'il s'agit. Un combat à mort avec son principal suspect, Philippe Sobieski, peintre, débauché, assassin.
Mais ce duel est bien plus encore : une plongée dans les méandres du porno, du bondage et de la perversité sous toutes ses formes. Un vertige noir dans lequel Corso se perdra lui-même, apprenant à ses dépens qu'un assassin peut en cacher un autre, et que la réalité d'un flic peut totalement basculer, surtout quand il s'agit de la jouissance par le Mal.

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— Explique-toi.

— En repassant toutes les données qu’on possède sur Sobieski, j’ai remarqué qu’il avait signé une série d’illustrations pour un ouvrage érotique en utilisant un pseudo, « Thémis ».

— Et alors ?

— Thémis est la déesse de la justice, de la loi et de l’équité dans la mythologie grecque.

— C’est une femme ?

— Sobieski n’en est plus à ça près. Ce qui compte, c’est que le choix de ce nom révèle encore une fois son obsession de la justice, du châtiment…

Les passagers finissaient d’embarquer. Corso s’impatientait :

— OK, où tu veux en venir ?

— Je me suis demandé s’il n’existait pas une société qui porterait ce nom. Un truc qu’aurait créé Sobieski pour couvrir ses petits secrets.

Ça lui semblait vraiment tiré par les cheveux mais l’instinct de Barbie avait fait ses preuves.

— T’as trouvé ?

— Il en existe une vingtaine rien qu’en Île-de-France, mais l’une d’entre elles importe des produits chimiques pour fabriquer des pigments.

Corso sentit, par toutes les fibres de son être, que Barbie avait touché juste. L’étau — c’était le cas de le dire — se resserrait autour du peintre-charcuteur.

— T’as obtenu des précisions ?

— Non. Sur les sites d’identification des sociétés, les renseignements sont réduits au minimum. Pas de chiffre d’affaires, pas de bilan, pas de salarié. Tout ça sent l’activité bidon. Ce qui m’a fait réagir, c’est l’adresse du siège social.

— C’est celle de Sobieski ?

— Exactement. Ça m’étonne qu’il ait fait cette bourde mais il ne pouvait soupçonner qu’on remonterait jusqu’à cette boîte fantôme.

Le fourmillement dans son corps devint une sorte de démangeaison, un prurit qui lui donnait envie de hurler. Au lieu de ça, Barbie et lui conservèrent le silence. Tous deux pensaient à la même chose : si cette société louait un local quelque part, alors cet endroit pouvait être le lieu des crimes.

La putain de planque qu’ils cherchaient depuis le départ.

Il revit en flash la silhouette de Sobieski, stetson hobo sur la tête, chemise hawaïenne. Cette image n’était pas seulement celle d’un tueur à foutre en cage mais aussi l’incarnation de la confiance en soi, de l’arrogance du crime.

Un grand rire craché à la face des flics.

— J’arrive à Roissy à 20 h 30.

— Je t’attendrai.

58

Corso déboula finalement à Roissy à 21 heures parmi un flot de touristes tout heureux de partir à l’assaut de la capitale. Barbie était là, crispée dans ses Stan Smith défoncées, se rongeant les ongles, avec l’air d’avoir avalé une matraque électrique.

La fliquette ne fit aucun commentaire sur l’attelle de Corso, sa lèvre enflée et les pansements qui barraient son visage. À l’évidence, son escapade au Royaume-Uni avait été mouvementée.

Côté conversation, Barbie avait beaucoup mieux à offrir : pendant qu’il ronflait dans son Airbus, la fée électricité avait creusé son filon. La société Thémis louait un pavillon rue Adrien-Lesesne, à Saint-Ouen, près des voies ferrées en droite provenance de la gare du Nord. Officiellement, Thémis y entreposait des produits chimiques.

En guise de conclusion, Barbie lui tendit son portable sur lequel s’affichait une géolocalisation : depuis son atelier, Sobieski pouvait rejoindre le site à pied.

— On a le choix, fit-elle en ayant du mal à cacher son excitation. Soit on tape chez Sobieski, on l’arrête, puis on perquise dans l’entrepôt. Soit on envoie tout de suite une équipe rue Adrien-Lesesne et ils commencent le boulot pendant qu’on fout les pinces à…

— On fait le contraire. Envoie Stock et Ludo arrêter Sobieski ; nous, on se charge de l’entrepôt.

— T’es sûr ?

À l’idée de surprendre l’antre du salopard, Corso avait la trique. L’excitation de Barbie n’était rien comparée à la sienne. Putain, ils allaient se le faire.

— Je veux voir sa gueule quand on lui annoncera qu’on a trouvé sa garçonnière. T’as l’autorisation du juge ?

— J’ai tout ce qu’il faut. Pour Ludo, tu crois que c’est une bonne idée ?

Je veux . Il faut que Sobieski comprenne qu’il n’a pas le moindre allié dans la maison et que Ludo, malgré tout, reste un des flics de notre groupe.

Barbie acquiesça et attrapa son portable. En quelques mots, elle informa Stock des nouvelles directives : Stock et Ludo aux commandes, avec, comme prévu, quelques gros bras armés pour l’ambiance. Mais attention, Corso ne voulait pas qu’on dise à Sobieski pourquoi on l’arrêtait au juste. Il fallait le laisser mariner.

— Vous l’emmenez au 36, conclut Barbie, et vous nous attendez.

— Non, lui souffla Corso. Qu’ils nous préviennent une fois sur place. On sera qu’à quelques centaines de mètres. Une fois qu’on aura repéré les lieux et foutu des scellés, on se fera un plaisir d’aller saluer Sobieski.

Roissy n’était pas si loin de Saint-Ouen. Ils filèrent sur l’A1 puis, le Stade de France dépassé, empruntèrent la D20 jusqu’à survoler le lacis des voies ferrées et descendirent au fil de rues plus étroites.

Corso s’attendait à une zone à l’ancienne : friches industrielles, terrains vagues, squats… Pas du tout. De la même façon que Sobieski avait métamorphosé sa manufacture abandonnée en galerie de luxe, le quartier de la rue Adrien-Lesesne s’était nettement amélioré. Une armée de bobos en avaient pris possession et, sans se concerter, à coups de petites attentions, de crédits, de volonté de faire du beau avec du moche, du riche avec du pauvre, avaient réussi à transformer la zone défraîchie en village souriant.

Corso, qui venait des cités et connaissait par cœur les méfaits de la laideur et de la misère, n’appréciait pas non plus ce genre d’améliorations. Il y percevait toute la mesquinerie bourgeoise, la prétention pseudo-artistique de ces familles proprettes aux idées creuses et aux comptes en banque frileux. En voulant rendre présentable ce quartier de pavillons et d’ateliers industriels, ces nouveaux venus jouaient encore une fois l’air bien connu de Jacques Brel, la chanson de ceux qui « voudraient avoir l’air mais qu’ont pas l’air du tout »…

L’adresse de Sobieski était un bel exemple du phénomène. Mais, dans son cas, c’était simplement pour tromper l’ennemi. Personne ne devait soupçonner ce qui se passait derrière ce portail en fer vert à double battant qui ne laissait voir que les frondaisons de chênes et de marronniers. Même Corso, en découvrant ce décor de grand-mère, se prit à douter :

— T’es sûre que c’est là ?

— Sûre, fit Barbie en vérifiant encore une fois sur son portable.

Le serrurier réquisitionné les attendait devant le seuil.

— Tu lui fais signer la paperasse et on y va, fit Corso en sortant de la voiture.

— On attend pas les bleus ?

— Non.

— Et les témoins pour la perquise ?

Corso lui balança un regard qui se passait de commentaire.

L’artisan, pas spécialement coopératif, grommela en prêtant serment et en empochant le mémoire de frais qui lui permettrait d’être remboursé. Corso regardait le portail plein, la cime des arbres, la toiture rouge de la baraque, cinquante mètres plus loin, au fond du jardin. Il en avait les mains qui tremblaient.

Le serrurier se mit au boulot — ou plutôt à la peine. Au bout de cinq minutes, et pas mal de boucan (il avait carrément utilisé une scie électrique), le portail s’ouvrit dans un grincement sinistre et une odeur de métal chauffé à blanc.

Corso et Barbie pénétrèrent dans le jardin, suivis par le clampin et sa boîte à outils. Un chemin de cailloux menait à un pavillon de taille modeste. Pierres meulières jointes par rocaillage, fenêtres à voilages blanchâtres, marquise de verre feuilleté et de fer forgé, tout était là pour vous foutre le cœur dans les chaussettes et vous inciter à choisir l’arbre auquel vous alliez vous pendre.

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