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Georges-Jean Arnaud: Fac-similés

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Georges-Jean Arnaud Fac-similés

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Le maigre désigna le récepteur de fac-similés : — Un drôle de truc. De l’espionnage météo. On aura tout vu. Alors que des dizaines de stations donnent toutes les indications voulues. Il n’y a qu’à se mettre à l’écoute. Quelle idée de transformer ici les renseignements reçus, de les transcrire sur une bande perforée pour les transmettre à destination de Cuba. Vous y croyez, vous, à ces fusées TS6 sur berceaux auto-guideurs ? Une base sans personnel, uniquement dépendante de cerveaux électroniques ?

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La lune se cacha une nouvelle fois, et le marin fonça vers la murette. L’autre avait filé. Alors qu’il cherchait des traces autour de lui, il entendit le bruit d’un moteur sur sa droite. Il se mit à courir, aperçut dans la lumière d’un réverbère la vieille Chevrolet verte qui roulait à toute allure, pourchassée par des nuages de poussière.

Furieux il brossa ses vêtements de la main, se dirigea vers le pavillon de Carola Ford. La poursuite était inutile. Sa Jaguar était à deux cents mètres de là, et il n’avait qu’une connaissance limitée de la région.

Il sonna selon le code convenu, et elle vint lui ouvrir.

— Il m’a échappé, dit-il. Carola avait le visage d’une femme bouleversée. Il allait lui demander des explications, quand le canon d’un pistolet s’enfonça dans ses côtes. L’homme s’était caché derrière la porte. Il jura entre ses dents de son imprudence.

— Attention, mon vieux ! N’essayez pas de vous en tirer.

Un autre type sortait du living, et le lieutenant de vaisseau ne comprenait plus. Il avait eu la certitude que le guetteur était seul. Comment avait-il pu venir ici aussi rapidement, même si un complice s’était installé au volant de la vieille Chevrolet ?

— Entrez là-dedans.

Du coin de l’œil il vit celui qui tenait l’arme. Aussi grand que lui, mais encore plus large. Une véritable masse de muscles.

— Jetez votre portefeuille sur la table.

Avec une agilité surprenante, l’armoire à glace passa devant lui sans cesser de le menacer de son 38 spécial police. Il examina le visage dur, les yeux triangulaires et inquiétants, la bouche mince, tordue au coin par un méchant rictus. D’un doigt, rapide il ouvrit le porte-cartes, ricana devant celle de l’O.N.I.

— Alors, ce n’était pas une blague ?

Avec une mauvaise volonté évidente il laissa glisser son pistolet dans sa poche. Kowask devina en une seconde.

— C.I.A. n’est-ce pas ? Vous êtes Harry Sunn. Le gorille ne se dérida pas pour autant.

— Ouais. Que faites-vous dans cette histoire ?

— Rien, dit placidement Kowask. Et vous ? Les secondes qui suivirent furent marquées par un silence menaçant tandis que les deux hommes se regardaient dans les yeux. Sunn finit par rompre la tension.

— Tout ce qui touche à Cap nous regarde exclusivement.

— Quand un gars de chez nous se fait descendre, ça nous regarde aussi, répondit Kowask.

Sunn parut respirer avec difficulté, comme un boxeur au nez cassé.

— Vous pouvez rentrer à votre motel, passer une bonne nuit et, demain, reprenez la route de Washington. Je vais prévenir moi-même le Commodore Rice. J’ai l’impression qu’il s’est quelque peu fourvoyé. Ou bien il a voulu jouer au plus fin, parce que vous avez été détaché chez nous pendant un temps.

L’autre type ricana :

— Pour moi la Navy ne peut pas se consoler de ne plus participer à part entière aux travaux de la N.A.S.A. Ils s’arrangent pour s’y faufiler quand même.

— Et d’où venez-vous avec votre costume taché ? demanda Sunn.

Kowask rafla ses affaires, les remit dans sa poche et se dirigea vers la porte.

— Dites donc …

— Bonsoir. Je vais attendre tranquillement les nouvelles instructions. Désolé de vous avoir fait peur. Chez nous un seul type suffit dans la plupart des affaires. Il est vrai que nous évitons d’enfiler de gros sabots.

Il avait la main sur le bouton quand Sunn se mit à hurler :

— Un pas de plus et je vous descends, Kowask. Et j’arriverai à m’en tirer.

— Ça, je n’en doute pas, dit le marin en s’adossant contre la porte. Il y a quelque chose de pourri chez vous depuis quelques années.

La main de Sunn était encore dans sa poche.

— Vous devriez porter un holster.

— Votre gueule, Kowask ! Si on vous a envoyé ici, vous le crack de l’O.N.I, c’est que ça sent mauvais. Maintenant nous sommes prêts à reprendre le relais. Merci de tout ce que vous avez fait.

Il eut un sourire sans joie :

— Le fameux agent d’assurances vous a échappé ? Nous le retrouverons vite.

— Vous savez donc pourquoi mon costume est taché. Je m’en vais, mais si jamais le commodore Rice persistait dans ses mauvaises intentions, vous aurez du souci à vous faire avec moi.

Sunn sortit sa main de la poche et écarta significativement les bras.

— Attendez Kowask. J’étais furieux contre vous, car vous vous êtes lancé dans cette affaire sans venir me voir. On peut quand même discuter un peu.

— Je n’ai appris qu’en fin de soirée votre existence. D’autre part je ne savais où vous trouver, et je n’en avais pas du tout envie.

Les deux hommes avaient d’abord cru que tout s’arrangerait mais cette dernière remarque les fit grimacer.

— Ne comptez pas rester dans le coin, Kowask. On vous fera dire tout ce que vous savez sur cet assassinat.

Le lieutenant de vaisseau l’examina en silence durant quelques secondes.

— J’ai l’impression que, sans ma venue, vous vous seriez moins agités.

Il se tourna vers Carola. La jeune femme avait repris des couleurs mais paraissait surprise par l’agressivité des trois hommes.

— Je suppose que vous n’avez jamais vu ces messieurs avant ce soir ?

Elle secoua la tête :

— Je n’ai jamais eu affaire qu’au lieutenant Cramer de la police locale.

Sunn jeta un coup d’œil gêné à son collègue.

— Où voulez-vous en venir, Kowask ?

— À ceci : vous êtes plein de suffisance chez vous, et je parle du service en général. Tellement persuadés que votre seule présence garantit le Cap contre toute tentative d’espionnage que la mort de Thomas Ford vous a laissés indifférents. Les rapports de Cramer ont dû vous suffire jusqu’à ce que vous appreniez que l’O.N.I. n’avait pas la même attitude.

— J’ai l’impression, souffla Vautre avec hargne, que vous êtes venu faire la démonstration de notre insuffisance, au contraire. C’est à la mode depuis que le Jeunot est à la Maison-Blanche.

Le lieutenant de vaisseau retint un sourire. Le commodore Gary Rice détestait la C.I.A. Sunn avait peut-être vu juste. Ford était mon depuis quatre jours, et le commodore avait dû être immédiatement au courant. Avait-il décidé d’intervenir lorsque l’immobilisme de la C.I.A. lui avait été signalé ? Soit, malgré tout, avec au moins deux jours de retard.

— Ne croyez pas, dit-il, que mon patron va se laisser facilement influencer. Il va gagner du temps et vous risquez de me trouver dans vos pattes pendant un certain nombre de jours.

— Tentative de collaboration, persifla le compagnon de Sunn.

Ce dernier le fit taire d’un geste.

— Doucement, Hammond. Il a certainement raison.

Cette fois il parut se détendre complètement et s’efforça de perdre son air de dogue hargneux.

— Laissons tomber, Kowask. Après tout, nous aurons certainement besoin les uns des autres.

— À la condition que je reste ici.

— Bon sang, désarmez un peu ! Vous m’avez l’air coriace.

Le marin alluma une cigarette sans se presser.

— Je le suis et ne le cache pas.

— Que voulez-vous dire ?

— Les cours de comédie sont drôlement au point chez vous, continua Kowask. Vous me tendez le miel de la paix, mais vous n’en pensez pas moins.

Il entrouvrit la porte tandis que Sunn, d’abord surpris, éclatait d’un rire franc et sympathique.

— Vous êtes un sacré gaillard. Je ne peux vous empêcher d’être sur vos gardes. J’espère que demain tout ira mieux entre nous.

La main de Kowask esquissa un geste d’incertitude et il sortit dans la tempête. Un sourire aux lèvres, il se dirigea vers sa voiture. C’était peut-être ça, sa mission, contrer les types de la C.I.A. Garv Rice s’en frotterait longuement les mains.

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