Georges-Jean Arnaud - Fac-similés

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Le maigre désigna le récepteur de fac-similés :
— Un drôle de truc. De l’espionnage météo. On aura tout vu. Alors que des dizaines de stations donnent toutes les indications voulues. Il n’y a qu’à se mettre à l’écoute. Quelle idée de transformer ici les renseignements reçus, de les transcrire sur une bande perforée pour les transmettre à destination de Cuba. Vous y croyez, vous, à ces fusées TS6 sur berceaux auto-guideurs ? Une base sans personnel, uniquement dépendante de cerveaux électroniques ?

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Depuis qu’ils avaient parlé, l’ambiance n’était ; plus la même. Ils s’étaient rapprochés l’un de l’autre et avaient perdu de leur méfiance, mais ils se sentaient liés contre un danger imminent.

— Je crois, dit Compton, qu’il nous faudra faire un grand effort pour le recevoir normalement.

Emily chercha ses yeux :

— Ne vous en sentez-vous pas capable ?

— Si, dit Fred, mais j’espère que nous nous tiendrons moralement la main ?

— Vous pouvez y compter …

Dans une sorte d’accalmie de la tempête, un moteur de voiture ronflait à moins de cent mètres.

CHAPITRE III

Ayant abandonné sa Jaguar à une centaine de mètres du bungalow des Ford, Kowask luttait contre les bourrasques, le souffle coupé, le visage criblé par le sable. Dans le ciel glissaient des nuages épais qui découvraient la lune de temps en temps.

Il s’immobilisa derrière une voiture en stationnement, et regarda autour de lui. Il n’y avait pas un chat dans les rues, et il n’avait pas l’impression d’être suivi. Ayant localisé le domicile des Ford il coupa entre les pavillons, arriva devant l’entrée des voisins directs du premier maître. La plupart des petites villas étaient jumelées.

La jeune femme répondit tout de suite à ses coups de sonnette, trois brefs, deux longs. Une lumière douce venait du living, celle d’un lampadaire qui laissait des coins de pénombre dans la pièce.

— Bonsoir. J’ai cru que vous ne viendriez pas. Carola avait un peu forcé sur le maquillage des yeux et de la bouche. Il eut la désagréable impression qu’elle avait eu une arrière-pensée en lui téléphonant. Il se montra à peine poli, resta debout à la regarder.

— J’ai la certitude que la maison est surveillée. Je vais éteindre et nous irons regarder par la fenêtre du bureau.

Volontairement ou non elle provoquait d’emblée une atmosphère trouble. Kowask détestait se laisser mener par le bout du nez.

Cependant il regarda par la fenêtre.

— Le pavillon de gauche est provisoirement inhabité. Je suis sûre qu’il y a quelqu’un sous la véranda.

Ils attendirent quelques minutes, et Serge localisa une ombre plus épaisse qui pouvait bien être celle d’un homme. Carola respirait un peu trop rapidement à ses côtés, et son parfum devenait entêtant.

— Vous avez vu ? souffla-t-elle d’une voix rauque.

Cette fois aucun doute, l’ombre avait bougé. Elle s’était déplacée vers la partie vitrée de la véranda. Kowask leva les yeux vers le ciel. D’ici quelques secondes la lune allait réapparaître.

— L’imbécile ! murmura-t-il.

Surpris par la clarté subite, l’inconnu s’accroupit mais ils avaient distingué son chapeau. Il était de taille moyenne et ce pouvait être en effet le faux démarcheur d’assurances.

— Vous dites que vous avez aperçu la vieille Chevrolet verte en fin d’après-midi ?

Le visage qu’elle tourna vers lui luisait faiblement, et ils étaient si près l’un de l’autre que son souffle frappa les lèvres de Kowask.

— Oui. Il est passé deux fois devant la maison, et s’est arrêté à quelques centaines de mètres. Tout au fond du lotissement il y a des bungalows qui ne sont pas encore habités. Ce n’était pas là-bas qu’il pouvait trouver des clients.

Lui seul savait que la South States Insurances n’existait pas. Avait-elle trouvé l’homme suspect, ou bien lui jouait-elle une comédie ?

— Pourquoi cet homme vous inquiéterait-il ?

— Une fois que vous êtes parti j’ai de nouveau pensé à lui, et il me semble que je l’ai souvent rencontré ces derniers jours.

— Depuis la mort de votre mari ou avant ? Carola n’hésita pas :

— Depuis la mort de Thomas.

— Pourquoi vous inquiéter ?

— Plus j’y pense et plus la mort de Thomas me paraît étrange. Et puis il a cet argent dont il disposait. Au prix que coûte un verre dans la région depuis l’installation de la base de fusées, il faut être très riche pour fréquenter assidûment les bars.

Or, il me donnait intégralement la solde qu’il touchait, et même les différentes primes et indemnités. Mais seulement depuis un an. Autrefois il se réservait une somme assez importante pour ses dépenses.

— Vous ne m’en avez rien dit cet après-midi.

— Ce sont quand même des choses assez personnelles. D’abord je vous ai considéré comme un policier ordinaire, mais le fait que vous apparteniez à L’O.N.I. m’a fait réfléchir. Vous croyez que Thomas faisait de l’espionnage ?

Il s’écarta de la fenêtre.

— Nous n’en sommes pas encore là. Comment sortir de chez vous sans que cet inconnu m’aperçoive ?

— Vous partez déjà ? fit-elle surprise.

— Je vais revenir. Il faut que j’aille voir ce que fabrique cet individu là-bas.

Ils passèrent dans le living et elle alluma le lampadaire.

— Le vasistas de la salle de bains est très grand. Je crois que vous pourrez l’utiliser.

Le vent s’engouffra dans la petite pièce quand il le souleva. Montant sur une chaise il put s’y engager et rejoindre facilement le sol.

La tempête paraissait se libérer totalement sur l’immense lotissement. Il arrivait toujours du sable de la côte et, le long des murs, il formait d’épais bourrelets.

Le marin tourna délibérément le dos au pavillon vide où se cachait l’inconnu, enjamba une murette et s’éloigna vers le nord pour amorcer un mouvement circulaire. Se tournant à un moment donné, il crut apercevoir la tête de Carola dans l’encadrement du vasistas.

Aux carrefours des allées, la poussière et des débris de toutes sortes tourbillonnaient en formes étranges. La lumière des projecteurs publics était filtrée, tamisée par ces masses de grains infimes en mouvement.

Maintenant le pavillon en question se trouvait devant lui à une cinquantaine de mètres. Il pouvait progresser rapidement, sans crainte de faire du bruit. Celui du vent rendait absolument imperméable aux autres.

Les bungalows étaient tous construits, du moins dans cette partie du lotissement, sur le même modèle : véranda orientée vers le nord avec une cloison vitrée protégeant du vent de mer, une murette la séparant du jardin. S’il voulait coincer son homme il lui fallait faire vite.

Longeant le mur ouest il se rua dans la place. Une silhouette de taille moyenne se dressa vivement. Kowask ne freina pas son élan et coinça le type alors qu’il tentait d’enjamber la murette. Projeté par les deux cents livres du marin, il défonça la cloison vitrée. Cela fit un bruit terrible mais localisé par la fureur de la tempête.

L’homme se retrouva de l’autre côté, et visiblement sans de graves contusions. Il se dressa d’un bond et fila vers le fond du lotissement.

Kowask perdit quelques secondes à franchir la murette. Il aperçut vaguement la silhouette de son homme qui disparaissait en direction des pavillons non habités. Il n’y avait plus d’éclairage public à cet endroit-là, et une longue cohorte de nuages lourds cachaient la lune. Il continua cependant jusqu’à ce qu’il arrive dans une zone déserte. À ce moment-là le ciel se dégagea. Il aperçut deux bétonneuses et une petite grue ainsi qu’une cabane de chantier en tôle. Une dizaine de fondations étaient déjà faites.

Il se décida pour la gauche et fut bien inspiré. L’homme sortit de derrière un gros tas de sable et courut maladroitement en terrain découvert. Kowask le jugea essoufflé et accentua ses efforts. Voyant que l’écart se réduisait rapidement, l’inconnu s’arrêta pile et une balle fit sauter un flocon de poussière devant les pieds du lieutenant de vaisseau. La détonation avait été à peine perceptible. Kowask n’avait pas d’arme. L’autre mit ce sursis à profit pour disparaître derrière une murette. Le marin se jeta à plat ventre. Depuis son abri il continuait de tirer sans aucun affolement. Un type certainement habitué aux situations difficiles. Après chaque détonation il laissait s’écouler une demi-minute, avec l’intention d’utiliser ce délai pour disparaître à un moment imprévisible. Kowask crut pouvoir se relever, mais le projectile siffla si près de lui qu’il y renonça, la rage au cœur. L’autre allait lui échapper sans l’ombre d’un doute.

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