Georges-Jean Arnaud - Fac-similés

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Le maigre désigna le récepteur de fac-similés :
— Un drôle de truc. De l’espionnage météo. On aura tout vu. Alors que des dizaines de stations donnent toutes les indications voulues. Il n’y a qu’à se mettre à l’écoute. Quelle idée de transformer ici les renseignements reçus, de les transcrire sur une bande perforée pour les transmettre à destination de Cuba. Vous y croyez, vous, à ces fusées TS6 sur berceaux auto-guideurs ? Une base sans personnel, uniquement dépendante de cerveaux électroniques ?

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Le téléphone le surprit dans ses réflexions. Cramer et Mrs Ford seuls connaissaient son numéro, exception faite du commodore Rice.

C’était Carola Ford.

— Je vous dérange ? Je suis un peu inquiète. Ce type de l’assurance tourne dans le quartier avec sa vieille Chevrolet. J’ai l’impression qu’il surveille la maison.

— Ne vous en faites pas. N’ouvrez à personne. Je viendrai dès qu’il commencera à faire nuit. Je sonnerai trois petits coups, puis deux plus longs.

Il raccrocha, se demandant si elle ne bluffait pas pour des raisons quelque peu inavouables.

CHAPITRE II

Fred Compton alluma une cigarette et s’installa sur le tabouret, devant le récepteur de fac-similé. Il jeta un dernier coup d’œil à sa montre et mit en route l’appareil qui ressemblait à un bélinographe.

Lentement l’engin dégorgea la bande de papier. L’île de la Jamaïque apparut simultanément avec Haïti. La carte était vierge de renseignements météo.

Au bruit de l’appareil, Emily Morland abandonna son cagibi et le bruit de ses pas résonna dans la vieille baraque.

— Encore saoul, Compton ? L’émission ne commence que dans un quart d’heure, et vous allez encore nous bousiller du spécial pour rien.

Compton haussa ses épaules osseuses. C’était un grand gaillard très maigre, au nez proéminent d’un rouge violacé. Emily était aussi grande que lui et pesait deux fois plus. Il lui tapota doucement les fesses qu’elle avait énormes.

— Je le purge. La première carte est toujours plus ou moins salopée. Le découpeur fonctionne mal. Ce n’est plus du boulot que de travailler dans ces conditions.

Emily ne paraissait pas convaincue.

— Maintenant que Ford s’est fait descendre, ce ne sera guère facile de se procurer du papier. Songez-y.

L’autre se gratta longuement le nez :

— À ce sujet, finit-il par dire … La grosse femme le toisa :

— Quoi donc ?

— Vous êtes bien mystérieux, vous et Quinsey. Cette histoire de meurtre ne me plaît guère.

Emily Morland se pencha vers lui.

— La mort de Ford est en dehors de notre activité. Souvenez-vous-en, avant de vous mettre à trembler.

Compton se rebiffa :

— Je n’ai pas peur. Il y a vingt ans que je travaille dans la clandestinité. J’ai vu des coups encore plus durs. Vous avez l’air de dire que Ford s’est fait descendre par un jaloux ou une mauvaise rencontre. Moi, je veux bien. Mais dans la partie que nous menons, ce genre de trucs n’arrive pas souvent.

— Pour une fois c’est arrivé.

— Ford n’avait pas de documents compromettants chez lui ?

— Quinsey s’en occupe.

L’homme ralluma son mégot. Il ne paraissait guère satisfait par les explications d’Emily. Campée à côté de lui, la grosse femme l’observait de ses petits yeux cruels.

— Autre chose à dire, Compton ?

— Pourquoi ? Je fais mon boulot et c’est tout. L’immobilité de sa compagne lui fit tourner la tête. Emily avait une figure fraîche et encore jeune, mais présentement avec sa mâchoire affaissée et ses lèvres pendantes, elle paraissait bien ses cinquante ans largement sonnés.

— Dites donc, vous paraissez ennuyée vous aussi.

Seuls les yeux de la grosse restaient vifs, constamment en alerte. Ils s’emplirent de méfiance.

— Cherchez-vous à me tirer les vers du nez, Fred Compton ?

— Non. Je suppose que vous êtes suffisamment intelligente pour aboutir aux mêmes conclusions que moi. Il y a longtemps que nous militons l’un et l’autre, et nous sommes loin d’être des enfants de chœur.

— Que voulez-vous dire ?

Le maigre désigna le récepteur de fac-similés :

— Un drôle de truc. De l’espionnage météo. On aura tout vu. Alors que des dizaines de stations donnent toutes les indications voulues. Il n’y a qu’à se mettre à l’écoute. Quelle idée de transformer ici les renseignements reçus, de les transcrire sur une bande perforée pour les transmettre à destination de Cuba. Vous y croyez, vous, à ces fusées TS6 sur berceaux auto-guideurs ? Une base sans personnel, uniquement dépendante de cerveaux électroniques ?

La grosse femme resta silencieuse, mais son regard se fit moins dur.

— Vous êtes comme moi, vous n’y connaissez rien. Tout ce que je peux vous dire c’est qu’une base ordinaire nécessite une grande étendue de terrain, et pourrait difficilement passer inaperçue sur le territoire cubain. Ce qui explique l’automation intégrale et la traduction en code des documents météo. Entièrement d’accord, mais alors pourquoi ne pas installer mon récepteur de fac-similé et votre compositeur-combinateur sur l’île même ? Les risques qui sont pris ici m’épouvantent.

— Oui, dit enfin Emily. Ils doivent être très sûrs de leurs cerveaux électroniques pour leur confier un travail aussi précis. La moindre erreur de ma part et la trajectoire est faussée. Je me suis posé les mêmes questions que vous, Fred Compton, mais nous ne pouvons pas douter de Quinsey.

L’autre hocha doucement la tête :

— Bien sûr.

Un crépitement l’alerta.

— Voilà l’émission. Nous reprendrons cette discussion un autre jour.

Silencieux ils regardèrent une nouvelle carte qui naissait, avec sa toile d’araignée compliquée des différentes lignes. La grosse femme commença de prendre immédiatement des notes sur un bloc, dès que la pointe extrême de la Floride commença d’apparaître. Quand l’émission fut terminée, vingt minutes plus tard, elle avait rempli deux pages de chiffres.

Le travail de Compton était terminé. Il arrêta l’appareil, découpa la carte avec le plus de soin possible, mais les dents usées du couteau endommagèrent la suivante et il jura.

Il rejoignit Emily, et, tandis qu’elle tapait sur sa compositrice, il vérifia les chiffres qu’elle recopiait, ne découvrit aucune erreur. Elle avait été une secrétaire de direction très appréciée quelque dix ans plus tôt, et elle n’avait rien perdu de son efficience. Il la regarda travailler. La petite bande large d’un pouce pouvait recevoir six trous au maximum. Elle n’en finissait pas de s’allonger, et ce jour-là elle aurait plus de trois mètres de long. Compton enfila sa gabardine, noua un cache-nez noir autour de son cou, et enfonça son chapeau sur son crâne :

— Je vais mettre la camionnette en route. Je vous attends dans la cour.

D’un signe de tête elle lui marqua qu’elle avait compris. En même temps elle jeta un coup d’œil à la pendule murale. Vingt heures et quart. Ils n’auraient nullement besoin de se précipiter puisque leur vacation était comprise entre vingt heures quarante-cinq et vingt et une heures.

Quand elle s’installa au côté de son compagnon, elle renifla une odeur d’alcool, plongea sa main dans le vide-poches pour y prendre la bouteille.

— Exceptionnellement ce soir je m’accorde une gorgée. Je crois que je couve la grippe.

La camionnette roulait dans le chemin de sable, en direction de la US 1. Compton aborda la nationale avec précaution, roula sagement pendant quelques kilomètres avant de prendre la 192. Un peu avant Holopaw il s’engagea dans un autre chemin de sable, s’immobilisa non loin d’un marécage, sous un pin énorme secoué par le vent.

Tous phares éteints ils sortirent de la camionnette et ouvrirent la bâche. Pendant que Compton étirait vers le ciel l’antenne télescopique immense, la grosse femme engageait la bande dans la fente de l’émetteur.

L’appareil était relié aux bornes d’une seconde batterie installée sur le plateau arrière. Compton poussa un rond de métal, vit l’œil rouge qui luisait. Il le dissimula à nouveau.

— Allez-y.

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