Georges-Jean Arnaud - Les fossoyeurs de liberté

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Le Chili dans les jours qui suivent le coup de force des militaires alors que la Junte au pouvoir impose sa loi.
Le Commander Serge Kovask accompagne une commission sénatoriale d'enquête américaine comme enquêteur. Il connaît bien le Chili, y est déjà venu. Mais il découvre un Santiago complètement transformé, inquiétant.
Les Américains qu'il y rencontre ont tous plus ou moins trempé dans le renversement du gouvernement légal d'Allende. Certains ont même versé d'importantes sommes aux syndicats patronaux pour affaiblir l'économie locale.
D'où vient cet argent qui suit de mystérieuses filières avant de s'entasser dans les coffres de certaines personnalités ?

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Ne rien dire à Mervin ? C’était presque impensable. Mais, d’autre part, elle ne savait vraiment pas où le toucher avant l’heure de cette convocation. Elle avait bien quelques numéros où l’atteindre, mais elle se souvenait que, le 11 septembre, effrayée par les événements, et ne sachant que faire dans les bureaux vides de tous leurs employés, elle avait vainement tenté de l’obtenir au bout du fil.

— Oui, bien sûr, murmura-t-elle, machinalement.

Il fit mine de se lever, mais elle voulait en savoir plus, se rassurer complètement.

— Je vous offre un whisky ?

— Oh ! je ne voudrais pas vous déranger.

— Pas du tout.

Très vivement, elle était allée à la cuisine, revenait avec deux verres, des glaçons, une bouteille. Dans l’un des verres, il y avait déjà du Cutty Sark.

— J’étais en train de boire, lorsque vous avez sonné, fit-elle un peu gênée. A votre santé.

Ils levèrent leur verre.

— Comment se passent ces ?… Ce sont des interrogatoires, en fait.

— Si vous voulez, mais le sénateur Holden est un homme très courtois, très galant, lorsqu’il a affaire à une dame. Ne vous inquiétez pas à l’avance.

Elle réfléchit :

— J’ai lu quelque part que c’était un homme obstiné, et très intègre.

— C’est exact. Il accomplit sa tâche avec passion, mais cela n’exclut pas l’humanité nécessaire. N’imaginez ni un inquisiteur, ni un juge sévère. Il est plutôt débonnaire, vous demandera si l’odeur du cigare ne vous dérange pas, vous fera servir des rafraîchissements, si vous en désirez. Il ne faut pas vous inquiéter.

— Bien sûr.

D’un trait, elle vida son verre, alors que Kovask n’en avait bu qu’une gorgée.

— Un peu, encore ?

— Non, merci. Je dois encore porter un certain nombre de convocations.

Elle parut étonnée :

— Vous m’avez bien dit commander ? C’est un grade d’officier supérieur, n’est-ce pas ?

— Et vous êtes étonnée que je sois devenu simple planton, fit-il avec bonne humeur.

Elle joua la confusion.

— Ces convocations sont personnelles, et ne regardent que la commission, et les personnes appelées à comparaître. Il vaut mieux que le gouvernement chilien les ignore.

— Bien sûr. Mais les autres sénateurs interrogent-ils ?

— Evidemment. Mais ils ont leur propre planton. Moi, je suis attaché au président.

Il posa son verre sur une affreuse petite table basse en plastique imitant l’acajou.

— Maintenant, il faut que je parte.

— Comment dois-je m’habiller ? fit-elle, ne trouvant pas autre chose pour le retenir.

Kovask sourit de cette question enfantine.

— Mais comme vous voudrez. Le sénateur n’est ni un censeur, ni un maître des élégances.

— Je ne sais pas où… Ah ! oui, à l’hôtel San Cristobal… C’est un palace, n’est-ce pas…

— On vous guidera depuis la réception. Ne vous inquiétez pas.

— Bien, je vous remercie.

Il se dirigea vers la porte, assez content de lui. Cette fille était bouleversée, et peut-être garderait-elle le silence jusqu’à demain 10 heures. C’était le plus important. Pour la suite, il faisait confiance au sénateur Holden, pour lui faire avouer tout ce que justement elle cherchait à cacher.

— Dormez tranquillement, et ne vous inquiétez pas. Tout ira très bien.

Sur le point de lui recommander de ne chercher à avertir personne, il préféra s’abstenir, de crainte de lui mettre la puce à l’oreille. Ciprelle referma la porte derrière lui, s’appuya un instant contre, ne sachant plus où elle en était.

Ensuite, elle se précipita sur la bouteille de whisky, et s’en servit une copieuse rasade, qu’elle avala d’un trait. Puis, elle emporta le plateau à la cuisine, constata qu’elle n’avait guère d’appétit. Elle ouvrit un bocal d’olives fourrées aux anchois, et les grignota distraitement, tout en réfléchissant.

— Tant pis, dit-elle, il faut que je le mette au courant.

Elle alla au téléphone, forma un des numéros que lui avait donnés Mervin. La sonnerie sonna dix fois avant qu’elle ne raccroche. Au numéro suivant, une voix anonyme lui répondit qu’on ignorait où se trouvait M. Mervin.

— Il ne doit pas passer ?

— Je l’ignore.

— Dites-lui…

Mais son chef lui avait recommandé de ne jamais laisser son nom, ni d’adresse.

— Je rappellerai.

— Bien, señora.

Le troisième numéro lui permit d’entendre une voix de femme rauque et équivoque.

— Michael ? Une éternité que je ne l’ai pas vu. Que devient-il, ce petit polisson ?

D’entendre traiter son chef de petit polisson la choqua et la révolta. Elle qui lui trouvait des airs et les capacités d’un Kissinger ! Elle raccrocha brusquement, mais n’obtint pas de meilleurs résultats avec les numéros qui lui restaient. Elle eut l’impression d’avoir joué aux cartes, à la bataille, par exemple, et d’avoir perdu bêtement tout le jeu.

— Dix heures demain, 10 heures.

Elle alla boire un autre whisky, termina le bocal d’olives, et attaqua celui des cornichons. Mais se souvenant de la terrine de lièvre, elle l’ouvrit, se blessa au doigt, et la vue de son sang l’énerva. Maladroitement, elle se fit un pansement. Elle confectionna des sandwiches avec du pain en paquet, les empila sur une soucoupe, avec des cornichons.

Puis découvrant qu’elle portait cet horrible peignoir en éponge, elle s’en débarrassa, le piétina. De se retrouver à moitié nue la réconforta, et embrasa son corps d’une chaleur trouble. Elle emporta les sandwiches, le whisky, et alla chercher sa visionneuse. Longtemps, elle hésita devant les titres de films, choisit celui qui s’intitulait « Les Ravageuses ». Elle en connaissait le contenu sur le bout du doigt. Cette histoire de lesbiennes en folie, qui enlevaient des jeunes filles pour les séduire la comblait d’aise, éveillait dans ses fibres les plus secrètes, des désirs inavoués. Tout de suite, les scènes étaient gratinées, et elle haletait, tout en mastiquant d’une mâchoire bovine, les yeux fixes. Le whisky inondait son cerveau, et le besoin de volupté le reste de son corps. Sur le tout petit écran de la visionneuse, des filles nues, échevelées et déchaînées, ne formaient plus qu’un seul tas. La caméra fit quelques gros plans, et Ciprelle voulut immobiliser l’image, mais comme elle le faisait trop souvent, le film fondit, et elle fut obligée d’aller chercher une autre bobine, et de rembobiner les deux morceaux. Elle prenait les sandwiches, sans même s’en rendre compte.

Elle n’avait que des films de scènes saphiques, et elle mit en place un de ceux qu’elle aimait beaucoup, et qui se déroulait dans un bain public, commençant par une imitation plutôt pâlotte du tableau d’Ingres, mais avec des audaces inouïes. Pour faire passer un morceau de pain un peu trop gros, elle avala un peu plus de whisky, mais elle s’étouffait, et dut aller boire un peu d’eau. Elle constata qu’elle titubait, plus ivre qu’elle ne l’avait pensé.

On sonna à la porte. Cette fois, il n’y avait aucun doute, c’était bien Mervin. En zigzaguant dans la pièce, elle alla ouvrir, souffla au nez de la visiteuse son haleine alcoolisée.

— Bonsoir, dit l’inconnue, une jolie fille brune, au sourire merveilleux.

Hébétée, Ciprelle ne put rien faire pour l’empêcher d’entrer. D’ailleurs, elle n’en avait pas envie, trouvait la nouvelle venue merveilleuse, et désirable en diable.

— Comme c’est joli chez vous !

Elle dégrafa son manteau de fourrure. Dessous, elle portait une robe à danser très courte, très décolletée. Ciprelle eut un vertige devant cette chair brune qui s’offrait, ces cuisses découvertes très hauts, ces seins qui gonflaient hors du corsage.

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