Georges-Jean Arnaud - Mainmise

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Kovask se souvenait des paroles de son chef direct, le commodore Gary Rice.
— Dix-huit bâtiments du type ELBA sont en construction, en Angleterre, en Allemagne, en Italie, en Norvège et au Danemark. Dix-huit cargos qui seront laissés, en temps de paix, à la libre disposition des armateurs qui les ont commandés, mais qui, à la moindre alerte, seront à la disposition de l’état-major de l’O.T.A.N. Nous avons financé pour 50 % leur construction. Nous les faisons monter dans les meilleurs chantiers, les plus sûrs également, sous surveillance constante. Plus confidentiel encore : N’oubliez pas que certains transporteront des têtes nucléaires, soit pour ravitailler les sous-marins en pleine mer, soit pour servir eux-mêmes de base de lancement. Des caissons spéciaux sont prévus à cet usage. L’ELBA a failli brûler entièrement. Sans une intervention rapide des pompiers, il n’en restait rien. Malgré tout, sa mise à l’eau est retardée de deux mois. D’autres incidents se sont produits dans la plupart des chantiers qui construisent ce type de bateau. Il faut en découvrir l’origine.

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— Rapportez-le demain. Vous allez voir Moira ?

Kovask le fixa dans les yeux.

— Non seulement elle, mais les autres. Y voyez-vous un inconvénient ?

L’Écossais rougit.

— Non, mais elle est tellement fascinante. L’Américain frappa et entra chez la jeune femme. Celle-ci était assise sur un coin de son bureau et fumait une cigarette en comparant deux coupures de journaux.

— Vous revoilà ? Turner vous a fait fuir ? Il est aussi intimidant qu’un collégien avec sa timidité. Une cigarette ?

— Merci.

Il sortit son propre briquet, pensa qu’un test avec celui de Thomas Hacksten serait peut-être intéressant, plus tard.

— Que cherchez-vous dans ces coupures ?

— Une seule chose, l’intérêt des peuples pour la technique et la science. Voici le compte rendu d’une conférence sur l’énergie nucléaire à Rio de Janeiro. Salle comble, questions pertinentes des auditeurs, âge moyen dix-huit ans. D’énormes possibilités pour la T.A.S.A. Il faudrait créer là-bas deux centres. L’un, pour les pays de langue portugaise et un autre, pour ceux qui parlent espagnol.

Kovask regarda ses genoux, puis remonta jusqu’à sa bouche pulpeuse.

— Vous aimez ce travail ?

— Y a-t-il incompatibilité entre lui et ce que vous venez d’examiner avec tant d’audace ?

— Non, avoua-t-il en riant. Cela fait longtemps que vous travaillez dans cette maison ?

— Plus de dix ans. Mais ce ne sont pas là les questions que lord Simons serait heureux de vous entendre poser.

Kovask haussa les épaules.

— Je ne commence que demain. Francis Grant m’a proprement laissé tomber. Que voulez-vous que je fasse ?

— Installez-vous là. Racontez-moi ce que vous faites aux U.S.A.

CHAPITRE XII

Pendant trois jours, Serge Kovask se contenta d’observer les quatre personnages, évitant soigneusement toute fausse manœuvre. Il désirait en finir et craignait de compromettre ses chances. De ses observations, il retenait plusieurs choses.

Les quatre membres du bureau d’études se détestaient férocement. Ils avaient tous quelque chose à se reprocher. Même Eileen Gynt, la plus jeune, la jeune fille rousse à l’air gentil, supportait difficilement les trois autres. Un étrange climat régnait donc entre eux et il commençait même d’affecter Kovask, pourtant d’un équilibre affectif à toute épreuve. Plusieurs fois dans la journée, il recevait les confidences de l’un ou de l’autre. Tous semblaient attendre avec impatience qu’il daigne bien prendre parti dans la guéguerre qu’ils se livraient.

Seul Francis Grant essayait de planer au-dessus du lot, peut-être parce qu’ils espérait prendre bientôt la direction de l’équipe. Il semblait douter du retour de Hacksten, parlait de lui comme d’un homme très gravement malade, et incapable d’assurer à nouveau des responsabilités au sein de la T.A.S.A. N’était-ce pas une façon de se trahir, puisque la mort violente de l’ancien secrétaire général était ignorée de tous ?

Serge avait fait une autre constatation. Les quatre personnages étaient tous célibataires, ne vivaient que pour le week-end au cours duquel chacun s’évadait dans des directions opposées.

Francis Grant avait dû coucher avec chacune des deux femmes. William Turner désirait l’une et l’autre, plus fortement Moira, évidemment, mais était trop timide pour tenter sa chance auprès d’elle. Jamais Kovask n’avait vu un homme avoir de tels yeux lubriques, lorsque l’une des filles montrait ses genoux ou arborait un décolleté trop profond.

Ce troisième jour tombant un vendredi, Kovask se demandait ce qu’il allait faire durant les deux jours suivants. Il ne pouvait se multiplier par quatre pour suivre chacun des membres du bureau.

Un peu avant midi, il pénétra dans le bureau de Moira. Celle-ci se réalisait une beauté devant le miroir installé à l’intérieur d’un placard.

— Quel air désabusé, dit-elle. On vous croirait en début de semaine et non un vendredi.

— Vous parlez d’une rigolade ! Deux jours lugubres à passer, oui. Je ne connais personne dans le pays.

Il s’installa sur un coin du bureau, laissant tomber sa cigarette du coin de ses lèvres, l’air écœuré. L’œil lucide de la jeune femme le détaillait par le truchement du miroir.

— Non, vraiment, vous ne savez que faire ?

— C’est la vérité pure. Vous n’avez pas un tuyau ?

Elle rangeait son matériel de femme élégante dans une trousse tout en ayant l’air de réfléchir.

— Feriez-vous deux cents miles pour cela ?

— Cinq fois plus s’il le fallait.

— La mer ça vous dit ?

— J’en raffole.

Elle s’approcha de lui lentement, roulant imperceptiblement des hanches. Elle portait une robe qui s’évasait à partir des cuisses et il fallait un corps parfait pour la mettre en valeur. Elle l’avait.

— Je vous invite, dit-elle. À partir de demain. Kovask se remit sur pied, la regarda avec un joyeux étonnement.

— Non, c’est vrai ?

— Vous m’êtes très sympathique. Je vous attendrai là-bas à partir de dix heures demain matin. Abbotsburry. Un village de la côte. Villa Sea Gulls, chemin de Sikh. Vous en souviendrez-vous ?

— Bien sûr. Je louerai une voiture et partirai de bonne heure demain matin.

Elle secoua la tête avec un sourire enjôleur.

— Inutile d’arriver avant dix heures, je n’y serai pas.

Pourtant Kovask se mettait en route le soir-même, dans une Ford Consul. Muni d’une carte routière, il roula en direction de Southampton, puis de Dorchester où il arriva la nuit tombée. Il dîna à l’hôtel où il avait retenu une chambre, puis, après avoir dit qu’il allait rendre visite à un ami, reprit la voiture pour Abbotsburry situé à une vingtaine de miles.

Dans le petit village, il arrêta sa voiture pour boire une bière dans l’auberge. On lui indiqua une petite route qui se dirigeait vers la plage.

— Y’a quelques villas dans le coin, dit l’homme. Vous allez chez qui ?

— Je me promène, dit Kovask. J’ai l’intention de revenir demain pour visiter.

Il ne découvrit pas la villa Sea Gulls tout de suite. La maison construite tout au bout de la plage, surplombait la mer de quelques mètres. Profitant de la clarté lunaire, il put l’examiner tout à son aise, assis un peu plus loin. C’était une villa de conception moderne avec une terrasse qui débordait largement. En dessous, un grand espace servait de garage pour les voitures et les bateaux.

Certain qu’il n’y avait aucun habitant, il s’en approcha, découvrit un dinghy à moteur sous la terrasse. Il était protégé de tonte convoitise par un système de grille. Cette maison, ce bateau, représentaient beaucoup d’argent. Il ignorait combien Moira gagnait à la T.A.S.A., mais certainement pas de quoi vivre aussi luxueusement.

Alerté soudain par une lueur lointaine, il courut vers la Consul et s’éloigna sur l’espèce de boulevard de front de mer, s’arrêta à l’abri d’une autre villa. Le chemin de Sikh descendait depuis une crête de deux ou trois cents mètres. Il ne désirait pas être surpris dans le coin par des gens susceptibles de le reconnaître au cours des deux prochains jours.

Les véhicules arrivèrent et tournèrent à gauche en direction de Sea Gulls. Il eut l’impression qu’il y avait une Jaguar métallisée, mais n’en était pas certain. Francis Grant avait une voiture de même marque. Il patienta quelques minutes, puis se dirigea vers la villa. Une lumière brillait dans la salle de séjour. Grimpant sur un pilier, il put en distinguer l’intérieur d’un ultramoderne fracassant.

Un homme était debout sur une chaise et accrochait quelque chose derrière un tableau. Il reconnut le remplaçant de Thomas Hacksten, son meilleur ami aux dires de lord Simons. Moira Kent le regardait faire en fumant une cigarette. Elle portait un pantalon et une chemise, par-dessus. Il était difficile à Kovask de se rapprocher davantage.

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