Georges-Jean Arnaud - Mission D.C.

Здесь есть возможность читать онлайн «Georges-Jean Arnaud - Mission D.C.» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1962, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Mission D.C.: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Mission D.C.»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

— L’homme est gravement brûlé. Il s’est trouvé tout près d’une importante source de radioactivité. Ses brûlures sont profondes. Aucun appareil de radiologie n’a pu les provoquer. Il faut …
— Gardez vos conclusions pour vous, professeur. Il vaudrait même mieux que vous vous efforciez de ne plus y penser.
— Est-ce un secret touchant la défense nationale?

Mission D.C. — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Mission D.C.», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

La sonnerie du téléphone retentit une demi-heure plus tard. Il se raidit, perplexe. Isabel sortit de sa chambre, un peignoir sur le corps. Elle avait certainement pris une douche car sa peau était plus fraîche.

— Je réponds?

— Bien sûr.

Il décrocha l’écouteur. Une voix d’homme parla :

— Passez-moi le señor Kovask, de la part de Duke Martel.

Il se sentit devenir livide. En même temps, il secoua énergiquement la tête.

— Je regrette, señor, mais le señor Kovask n’est pas ici.

Un court silence, puis la voix reprit :

— Vous savez où il se trouve?

— Absolument pas.

Kovask lui fit signe de raccrocher. Isabel le regarda, très pâle elle aussi.

— C’était un piège?

— Oui. Un peu grossier, peut-être, mais il aurait pu fonctionner.

— Ils connaissent Duke Martel? Votre nom aussi?

Une courte fureur le rendit muet pendant quelques secondes. Il se reprit.

— Ils sont très forts.

— Que va-t-il arriver?

— Je ne sais pas. Nous avons évité le pire, dit-il. Si je n’avais pas décroché l’écouteur, vous auriez été tenté de m’appeler. Du moins vous auriez hésité.

— Ils vont venir?

— Oui. Retournez vous reposer.

Elle secoua la tête.

— Non. J’ai peur.

CHAPITRE VI

Le soir tombait. L’après-midi avait été sinistre. À cause de cette chaleur infernale et de la lumière cruelle. Isabel, épuisée, sommeillait dans un fauteuil du hall. Kovask la regardait, les nerfs à fleur de peau. Il consulta sa montre alors qu’une pendulette en face de lui indiquait sept heures. Enfermé depuis le matin, avec l’impression de perdre son temps, de tout compromettre, il n’en pouvait plus mais réussissait encore à le cacher.

Une seule visite. La voisine fouineuse. Elle se doutait certainement de quelque chose. Isabel l’avait presque flanquée dehors.

Brusquement, elle se leva et revint avec deux verres de whisky.

— Vous buvez trop, dit-il.

— Je n’ai pas peur de mourir, dit-elle. C’est cette attente. Pourquoi attendent-ils?

— C’est moi qu’ils veulent pousser à bout. Ils ne sont pas certains que je sois là. Ils attendront jusqu’à la nuit.

— S’ils avaient la certitude que vous n’êtes pas là, croyez-vous qu’ils n’attendraient plus?

— Oui.

— Très bien, dit-elle. Je vais m’habiller et sortir.

Il fronça les sourcils.

— Je ne comprends pas.

— Je vais demander un taxi par téléphone et me rendre à votre hôtel. Là-bas, on m’apprendra que vous n’avez pas reparu depuis le matin. Je reviendrai ici. Après avoir été certainement suivie.

Il fit quelques pas en fumant une cigarette.

— Ils ne vont quand même pas me tirer dessus en pleine rue?

— Imaginez qu’ils aient une table d’écoute et que le taxi soit conduit par un de leurs hommes?

— Pedro en connaissait un qui stationne toujours en face d’un café où il allait souvent. Je peux appeler celui-là.

Kovask réfléchissait.

— Pour plus de vraisemblance, il faudra que vous attendiez un peu dans le hall de l’hôtel.

— Très bien.

Elle téléphona, et par chance le chauffeur était libre. Il s’annonça pour dix minutes plus tard. Isabel alla se changer et quand l’homme sonna à la porte elle était prête. Kovask suivit son départ. Aucune voiture ne les accompagna. Ils devaient être plus loin.

Pendant son absence il chercha une cachette facile d’accès, et d’où il pourrait surveiller l’entrée. Au fond du couloir il y avait un placard, mais la porte en était fermée à clé. Au dessus un espace plus petit, ouvert celui-là, contenait un vieil aspirateur et des cartons à chapeaux. Les empilant il se ménagea un espace.

La jeune femme revint au bout de trois quarts d’heure. Elle était moins nerveuse qu’au départ.

— J’ai été suivie, dit-elle. Une Dauphine noire. Aller et retour.

— Vous êtes-vous retournée?

— Non. J’avais une glace dans mon sac.

Il y avait encore pour une demi-heure de jour.

— Si vous étiez seule, que feriez-vous?

— J’irais dans son bureau.

— Allez-y.

Il lui montra la cachette.

— Je serai là.

— Si on sonne?

— Allez ouvrir normalement. Vous ne risquez pratiquement rien. Ils ne chercheront pas à vous assassiner froidement, mais voudront maquiller le crime en suicide.

Isabel frissonna. Il monta dans le réduit, s’installa le plus confortablement possible. Quand la sonnerie retentit, il sortit le petit 6,35 qu’il portait toujours sur lui.

Il comprit ensuite son erreur en entendant Isabel répondre au téléphone.

— Maintenant? S’étonnait-elle. Bien, si vous voulez.

Kovask avait entrouvert son réduit. Elle raccrocha et vint à lui.

— José Cambo me téléphonait.

Elle était pâle et tremblait un peu.

— Vous croyez que c’est lui? Il me dit qu’il a quelque chose de grave à m’annoncer.

— Il faut faire comme si c’était lui, dit Kovask.

Elle s’appuya contre le mur.

— Je ne peux pas. Je vais m’effondrer devant lui ou me mettre à hurler.

— Isabel, vous avez été forte toute la journée. C’est dur, mais il le faut. Pedro vous le demanderait.

Le visage de la jeune femme se durcit et son regard étincela.

— Vous avez raison. Il me le demanderait. Si c’est ce méprisable voyou ! … Pedro l’a beaucoup aidé et lui a fait confiance. Uniquement pour ce qui concernait ses activités professionnelles.

— Il ne va pas tarder.

Il referma la porte de son réduit, ne laissant qu’un fil de jour pour voir le hall, le couloir et la cuisine. L’attente dura un quart d’heure.

Quand la sonnerie de la porte retentit, Isabel passa devant lui. Elle avait tout son calme et il l’admira. José Cambo entra. Il avait l’allure dansante d’un torero, et ses vêtements ajustés accroissaient cette impression. Ses cheveux plaqués luisaient sous la lumière.

— Bonsoir, dona Isabel. Pouvez-vous me pardonner de venir à cette heure et après cette terrible journée? Mais il le fallait.

Kovask remarqua qu’il était très pâle et que son regard cherchait autour de lui.

— Venez, dit la jeune femme.

Elle passa devant lui. Alors il sortit un chiffon de sa poche, fit une clé au cou d’Isabel. Elle poussa un cri, mais il lui appliquait le chiffon sur la bouche. Elle se débattit quelques secondes. Peut-être le temps de maudire Kovask qui ne bougeait pas.

Quand elle tomba, José Cambo la retint puis l’entraîna vers la cuisine. L’Américain constata qu’il portait des gants. De sa cachet te il voyait une partie de la pièce. Surtout le bloc cuisinière à gaz. Il devina ce qui allait suivre.

José Cambo abandonna sa victime sur le carrelage et vint chercher deux chaises. Il allongea le corps de la jeune femme dessus, ouvrit le four à gaz et poussa la tête d’Isabel à l’intérieur. Il ouvrit ensuite les robinets.

Kovask sentait son cœur battre à grands coups dans sa poitrine. Il ne pouvait laisser la jeune femme ainsi plus d’une minute. Mais s’il était obligé d’intervenir avant le départ de Cambo tout était certainement perdu. L’homme n’était pas venu seul et des complices devaient couvrir son action.

Cambo jeta un regard autour de lui, sortit une lettre de sa poche et la déposa sur la table. Il éteignit les lumières et Kovask apprécia. Si quelqu’un intervenait dans le courant de la nuit, le seul fait de manœuvrer un commutateur ferait exploser le gaz. Toute trace du crime serait ainsi effacée. C’était du bon travail.

La porte se referma. Il commença de se laisser glisser hors de sa cachette, entendit la grille claquer imperceptiblement.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Mission D.C.»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Mission D.C.» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Georges-Jean Arnaud - Subversive Club
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Smog pour le Commander
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Mainmise
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Les fossoyeurs de liberté
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Le Fric noir
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Forces contaminées
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Fac-similés
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Traumatisme
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Les indésirables
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Le Cavalier-squelette
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Bunker Parano
Georges-Jean Arnaud
Georges-Jean Arnaud - Afin que tu vives
Georges-Jean Arnaud
Отзывы о книге «Mission D.C.»

Обсуждение, отзывы о книге «Mission D.C.» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x