Georges-Jean Arnaud - Mission D.C.

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Mission D.C.: краткое содержание, описание и аннотация

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— L’homme est gravement brûlé. Il s’est trouvé tout près d’une importante source de radioactivité. Ses brûlures sont profondes. Aucun appareil de radiologie n’a pu les provoquer. Il faut …
— Gardez vos conclusions pour vous, professeur. Il vaudrait même mieux que vous vous efforciez de ne plus y penser.
— Est-ce un secret touchant la défense nationale?

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Chaque appartement donnait sur une large galerie protégée du soleil par des plantes grimpantes. Les fenêtres étaient ouvertes chez José Cambo.

Le léger bruit d’une respiration lui parvint. Le lampadaire du patio donnait un peu de clarté. Il arriva à distinguer l’intérieur de la pièce. Deux lits jumeaux, dont un seul était occupé. La jeune femme de Cambo dormait. Il distingua la forme de son corps, le reflet d’un pyjama soyeux.

Le fondé de pouvoir n’était pas encore rentré. Il n’était pas loin de minuit. Quatre heures plus tôt, il avait essayé de tuer Isabel Rivera. Lui avait-il fallu si longtemps pour faire son rapport? Ou alors, en bon Espagnol, courait-il les bars seul, laissant sa femme à la maison?

Une autre idée naquit dans la tête de Kovask. Et si le phalangiste se trouvait au magasin Erwhein, calle de San Luis? Le moment était bien choisi pour fureter dans les papiers de Rivera. Pendant la journée il ne pouvait trop s’y risquer. De plus la présence du délégué de la direction de Madrid exigeait de ne pas perdre de temps. Que pouvait-il chercher là-bas? Rivera ne conservait presque pas de papiers compromettants.

Dans l’avenue, il héla un taxi. Il y avait encore beaucoup de promeneurs et de véhicules. Il se dit que les Sevillans devaient s’user à cette vie-là.

— Que faites-vous ici? Kovask hocha la tête :

— Je vois. Vous voulez bluffer jusqu’au bout.

— Cessez de me menacer avec cette arme ou j’appelle. Il y a des serenos [2] Veilleurs de nuit. chargés de surveiller le magasin.

— Ne vous emballez pas. Isabel Rivera n’est pas morte. Elle a quitté sa villa et se réserve le droit de porter plainte contre vous.

Une lueur panique troubla le regard du fondé de pouvoir.

— Je ne comprends pas ce que vous voulez dire.

En quelques enjambées rapides, Kovask le rejoignit et le gifla violemment. Jusqu’à ce que l’autre enfouisse son visage dans ses mains.

— J’ai assisté à la scène. Vous risquez gros, Cambo, malgré votre appartenance à la Phalange.

L’autre s’appuyait contre le mur, le regard haineux. Il remit en place les mèches calamistrées de ses cheveux.

— Mais la police ne récupérera qu’un cadavre si vous continuez. Inutile de jouer ! Vous savez qui je suis. Pourquoi je suis en Espagne. Votre gouvernement nous doit des garanties. Que lui importe la vie d’un José.

La grille du magasin était en place, mais la porte du corridor voisin ouverte. Il sortit son automatique et tourna doucement la poignée qu’il trouva sur sa gauche. Elle céda. Il pénétra dans une arrière-boutique obscure, éclairée par une lumière venant d’un bureau proche.

Devant un coffre-fort, José Cambo compulsait des documents. Sur le coffre il y avait une épaisse liasse de billets de banque.

— Assassin et voleur ! En quelques heures, vous collectionnez les forfaits, dit Serge Kovask d’une voix douce.

L’Espagnol sursauta, se retourna. Il regarda l’automatique, puis Kovask.

Cambo et de quelques autres phalangistes?

Le fondé de pouvoir l’écoutait. Il suçait ses lèvres tuméfiées.

— Pour commencer, je peux téléphoner au délégué venu de Madrid et lui demander de faire un tour ici.

Il pointa le menton en direction de l’argent.

— Très habile de voler cet argent. Paire endosser à un mort la responsabilité d’un trou dans la caisse. Vous avez une certaine logique. Après la tentative de meurtre, vous avez risqué le tout pour le tout. Tout a raté. Maintenant, il faut payer. Voici ce que je vous propose.

José Cambo haussa les épaules.

— Rien ne pourra me convenir. Isabel ne me dénoncera pas.

Kovask consulta sa montre.

— Il est minuit et demi. Dans une demi-heure, elle appelle la police. À moins que je ne lui passe un coup de fil. Elle sait que c’est vous qui avez saboté la voiture de son mari.

Cambo perdit contenance.

— C’est faux.

Mordant, Kovask continuait :

— Je lui ai expliqué comment on avait fait éclater le pneu de la voiture grâce à une thermo bombe. Rivera laissait souvent sa DS ici, devant la porte. Rien ne vous était plus facile que de la saboter.

— Non. Ce n’est pas moi.

— Qui, alors?

L’homme se tut et essuya la sueur de son visage avec sa manche.

— Vous couvrez certainement d’autres phalangistes. C’est normal. Je sais que vous risquez la mort en parlant. Mais d’un autre côté ce sera l’arrestation, le scandale. Peut-être établira-t-on la complicité de votre femme.

— Vous êtes fou. Maria n’a jamais trempé dans ces histoires.

— Admettons. Il reste la lettre apocryphe. On retrouvera le faussaire. Vous savez que la Phalange n’a plus la même audience? L’ambassade américaine insistera pour que toute la clarté soit faite sur cette affaire. Il faudra un bouc émissaire. Vous. Et, même en prison, croyez-vous pouvoir échapper à vos amis?

Cambo courba imperceptiblement les épaules.

— Comprenez-moi bien, Cambo. Je ne cherche pas à connaître le nom de vos chefs. Il n’y a qu’à demander cette information à Madrid pour connaître le nom du responsable local de votre parti. Vous êtes au courant des jeunes Allemands qui viennent s’entraîner dans ce pays?

L’Espagnol baissa les yeux, prit un air blasé :

— C’est une vieille histoire. Une légende. La presse de certains pays s’est excitée sur ce sujet.

Kovask fit quelques pas vers lui.

— Vous êtes en train de vous moquer de moi. Je ne le supporterai pas. Une autre question. Qu’est venu faire le professeur Enrique Hernandez ici à Séville, avant-hier et hier?

Le visage de Cambo exprima l’incompréhension totale.

— Le professeur Hernandez? J’ignore complètement de quoi il s’agit. C’est un spécialiste du cancer, je crois.

— Et des lésions causées par la radioactivité. Ce voyage incognito, clandestins, est étrange. Pouvez-vous me donner une précision à ce sujet?

— Non. Il se peut que le célèbre médecin soit venu à Séville, mais vous me l’apprenez.

— Préférez-vous répondre à ma première question? Au sujet des jeunes gens allemands entraînés secrètement à la guerre subversive dans le sud de l’Espagne?

Cambo resta silencieux. Brusquement, Kovask le prit par la cravate et l’attira à lui.

— Qu’espères-tu, mon petit salopard? Tu cherches un moyen de te défiler au mieux pour ta tranquillité?

— Lâchez-moi, vous m’étouffez !

Kovask continua de le secouer comme un prunier.

Tu as un sacré culot. Tu as entendu parler de ce camp?

Je ne sais pas. Oui peut-être …

Il ne lâcha pas pour autant.

— J’ignore complètement où il se trouve. Non … Arrêtez !

Son visage rougit violemment tandis qu’il ouvrait la bouche pour happer l’air. Il rua violemment avec ses jambes, mais Kovask le frappa avec le canon de son arme, lui éraflant une joue.

— Certainement dans la Sierra Morena, balbutia-t-il alors que Kovask relâchait son étreinte.

— Où?

— Je ne sais pas exactement. Il y a quatre ou cinq camps de manœuvre dans la Sierra. L’un d’eux a certainement été utilisé.

— Non. Surtout pas un camp militaire. Plus sûrement un terrain moins connu.

Cambo soufflait comme un phoque. Il porta la main à sa joue, la retira pleine de sang. Il s’essuya avec sa pochette.

— Cherche bien dans tes souvenirs. As-tu vu certains de ces jeunes?

— Il y avait un camp de vacances organisé par une société sportive allemande non loin d’ici, sur la rive droite du Guadalquivir. Non loin de la mer. Mais il ne s’y passait rien de spécial. Seulement des groupes de jeunes s’en allaient pour trois ou quatre semaines. Sous prétexte de visiter le pays.

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