Georges-Jean Arnaud - Subversive Club

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Le Dynamics-Club est un de ces clubs élitiques internationaux, créés aux Etats-Unis pour développer par tous les moyens le respect et le progrès du libéralisme économique.
Sous des dehors culturels et philanthropiques il n’est en fait qu’une arme de guerre des Multinationales contre la liberté de choix des peuples européens.
Maxime Carel, le héros de ce roman de politique-fiction, le découvrira au cours d’une aventure cauchemaresque.
Le Commander agissant pour le Sénat américain mène parallèlement une enquête sur les motivations du Club et sur l’origine des grosses subventions que cet organisme privé peut recevoir.

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— Oui, bien sûr.

— Ne craignez rien, le rassura-t-elle, je ne fais pas une enquête pour mon propre compte. Nous aurons passé d’excellents moments ensemble et une fois à Paris tout sera terminé. C’est ainsi que je vois les choses. Mais ne craignez-vous pas qu’on exerce sur vous un chantage ?

— J’y ai songé. Je compte avouer la vérité à Patricia. Nous ne nous cachons rien.

— Bien, d’accord pour votre femme. Mais pour votre grand patron ? Croyez-vous qu’il appréciera ? Je le connais, c’est une sorte de puritain qui cache bien son jeu.

— Oui, il y a danger de ce côté-là. reconnut-il. Mais je ne vais pas m’en inquiéter à l’avance.

Le repas du soir fut exotique, servi par de grosses nounous noires qui paraissaient sorties d’un film. Maxime et Clara étaient certainement les seuls à ne pas tellement apprécier. Du moins ils le pensaient, lorsque Rosario les rejoignit, sa coupe de Champagne français à la main.

— Je n’arrive pas à m’intégrer au décor, dit-il en désignant discrètement le reste des Dynamiciens qui paraissaient vraiment à l’aise, qui riaient, parlaient haut et buvaient sec.

— J’ai l’impression qu’on nous fait en quelque sorte régresser, vous comprenez ? Il aurait été trop facile de nous projeter dans l’avenir au milieu d’un décor futuriste. Non, on nous reporte cent années en arrière dans une douceur de vivre qui, pour si artificielle qu’elle soit et qu’elle ait été, trouve un écho dans notre subconscient. Trop de films, de romans, de chansons nous ont imprégnés du Deep South… Souvenez-vous de cette série de télé, Les Mystères de l’Ouest. A l’époque, on trouvait ça psychédélique. Des aventures assez fantastiques dans un cadre de western… Un coup de génie en quelque sorte…

— Que craignez-vous ? demanda Clara fébrile.

— Une régression implique fatalement une ouverture de sa garde personnelle, de sa propre autodéfense. Peut-être serons-nous les seuls, nous trois, à garder assez de lucidité.

CHAPITRE IV

Le petit déjeuner n’étant pas servi dans les chambres, on pouvait le prendre dans l’immense salle à manger, autour d’une table ovale qui recevait facilement une centaine de personnes. Les nounous noires, rondes et joyeuses, allaient et venaient, apportant du café, du thé, du chocolat, des plateaux de toasts moelleux et grillés à point, servaient des œufs au bacon, des saucisses, des crêpes, du porridge, des jus de fruit. Il y avait, chose étonnante aux U.S.A., des croissants, des brioches, des petits pains chauds. Bref, une débauche de nourriture sympathique, incitant à dévorer.

L’ambiance était chaude, survoltée. Chacun commentait le film projeté après le repas du soir, la veille. Un film de politique-fiction tourné pour un usage hors commerce par des acteurs inconnus mais excellents. Le sujet en était l’installation des régimes marxistes dans les quatre pays latins : Portugal, Espagne, Italie et France.

Maxime avait très mal dormi. Certaines images du film l’avaient profondément impressionné et il vit sur le visage de Clara des traces de fatigue. Elle lui avoua qu’elle avait eu un sommeil fragmenté. La veille, d’un commun accord, ils s’étaient séparés sur le pas de leurs chambres respectives.

Benito Rosario leur avait réservé deux places. Un peu en bout de table.

— Vous les entendez ? Ils sont surexcités… Le film était d’ailleurs très bien fait, crédible. Et l’arrivée des chars russes place de l’Etoile à Paris est vraiment une image finale assez angoissante.

— Oui, dit Clara, et vous aviez raison à propos du décor de cette vieille demeure sudiste. Hier soir, les gens ont frissonné et aujourd’hui essayent d’oublier le cauchemar, dans cette atmosphère raffinée et extraordinaire. Ils n’oublieront jamais. Ils rentreront dans leurs pays, avec, gravée dans leur corps et leur esprit, une intime conviction.

— Et il reste trois jours entiers. Je suppose que l’intoxication ira croissant… Je crains même qu’elle n’atteigne un paroxysme, murmura Benito Rosario.

Maxime Carel regarda l’Italien d’un air étrange.

— Vous n’êtes pas d’accord ? fit ce dernier.

— Le mot intoxication m’a surpris, avoua le Français. Dans le fond, si nous sommes ici c’est que nous l’avons voulu et que nous sommes anticommunistes, n’est-ce pas ?

— Oui, bien sûr, souffla Benito Rosario en détournant les yeux.

Il prit un toast, le beurra, étala de la confiture de fraise dessus. Clara, surprise, regardait alternativement les deux hommes.

— Ne le seriez-vous pas vous-même ? fit Maxime têtu.

— Ecoutez, mon vieux… je n’aime pas qu’on me bourre le crâne… J’ai de bonnes raisons d’appréhender le collectivisme, mais je n’ai aucun goût pour le fascisme non plus. Malgré l’amour de ma mère pour Mussolini… Je traîne ce prénom comme un boulet depuis ma naissance… Ça n’a pas été très drôle… Et puis, j’ai vu la déroute de mes parents… Mon père, un faible qui avait laissé faire sa femme, entraîné dans des histoires impossibles, jusqu’à la République de Salo… Ma mère devenue hystérique, qui portait une sorte d’uniforme allemand vers la fin…

— Que faites-vous ici, mon vieux ? souffla Maxime. Simple curiosité personnelle ou bien avez-vous d’autres buts cachés ?

Très pâle, Rosario mastiquait son toast avec effort. Il n’arrivait pas à avaler.

— Je vous en prie, Maxime, murmura Clara prise de pitié pour l’Italien. Cela ne nous regarde pas.

— Ne me prenez pas pour un inquisiteur, dit Maxime. Mais personnellement je me suis arrangé pour réussir ces tests et venir voir de près ce qu’on attendait exactement de nous.

— Attention, Pochet…, avertit Clara sans remuer les lèvres.

Le syndicaliste arrivait, une cigarette aux lèvres, jovial, décontracté, mais ses yeux bleus sans cils trahissaient sa nature soupçonneuse.

— Ça marche, les amis ?

Il se tenait debout derrière eux, comme un pion qui surveille une table de réfectoire.

— Vous parliez du film ? Un sacré machin, n’est-ce pas ?

— Oui, dit Clara, un chef-d’œuvre.

— Vous savez que nous allons faire une partie de chasse ce matin ?

Brusquement, Maxime se souvint que l’une des trente-quatre questions du fameux test demandait si l’on aimait la chasse. Il avait répondu oui. Il accompagnait son grand patron en Sologne, s’attirant évidemment les sarcasmes de Patricia sa femme.

— Vous chassez ? demanda-t-il surpris à Clara.

— Oui, cela m’arrive… Moi aussi je suis invitée en Sologne.

Comment savait-elle pour lui ? se demanda Maxime.

— Mais que chasse-t-on par ici ? demanda Rosario. On dit qu’il y a de grosses grenouilles…

— Amusant, fit Marcel Pochet qui n’appréciait pas. Mais le domaine est grand… On trouve des marais remplis d’alligators.

— J’ai horreur de ces bêtes, fit Clara en frissonnant.

— Il y a des tortues dangereuses, mais aussi des sangliers… Mais le domaine à une spécialité… Le buffle africain. Il y en a une centaine en liberté.

Maxime Carel se souvint qu’il serait un jour admis à accompagner son grand patron à un safari… Son grand patron aimait particulièrement la chasse aux buffles, au Kenya. L’animal le plus dangereux du monde, disait-il.

Tout de suite après le petit déjeuner eut lieu la distribution des carabines calibre 375 HH Magnum, à quatre coups.

On les embarqua dans des Land-Rover. Ils se retrouvèrent tous les trois avec un Espagnol et un Français. On les abandonna dans une sorte de savane immense où ne poussaient que quelques arbres, à l’affût derrière un énorme magnolia.

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