Georges-Jean Arnaud - Subversive Club

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Le Dynamics-Club est un de ces clubs élitiques internationaux, créés aux Etats-Unis pour développer par tous les moyens le respect et le progrès du libéralisme économique.
Sous des dehors culturels et philanthropiques il n’est en fait qu’une arme de guerre des Multinationales contre la liberté de choix des peuples européens.
Maxime Carel, le héros de ce roman de politique-fiction, le découvrira au cours d’une aventure cauchemaresque.
Le Commander agissant pour le Sénat américain mène parallèlement une enquête sur les motivations du Club et sur l’origine des grosses subventions que cet organisme privé peut recevoir.

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Et puis, soudain l’écran s’éteignit et la lumière jaillit dans la salle de cinéma avec une impitoyable cruauté. Chacun sursauta, assailli par des milliers de watts. Des projecteurs d’angle, véritables sunlights, emprisonnaient l’assistance dans une éblouissante puissance.

H.H. bondit sur la petite scène. Grave, le visage fermé, il tenait un papier à la main. Sa radicale transformation, il portait en outre un costume foncé, très strict, avec chemise blanche et cravate sombre, trancha avec sa bonhommie débraillée des autres jours.

— Mes amis !

Il agitait un papier et le silence fut tel que chacun donna l’impression de retenir sa respiration.

— Mes amis… Vous êtes tous là bien tranquillement installés… Vous avez passé une bonne journée… Vous êtes magnifiquement reçus dans ce domaine sudiste où il fait si bon vivre. Vous avez conscience de vos responsabilités futures, mais vous vous dites que pour l’instant la vie vaut vraiment la peine d’être vécue, surtout dans de telles conditions. Seulement la réalité est toujours présente, sinistre et menaçante…

Maxime pensa qu’il allait annoncer quelque événement international inquiétant qui arriverait juste à point pour échauffer encore plus les esprits.

— Le ver est dans le fruit, mes amis… Ici même…

Malgré lui, Maxime regarda Rosario assis à sa droite. L’Italien fermait à demi les yeux et lui paraissait très pâle.

— Oui, mes amis, je suis informé qu’il se trouve parmi nous des agents de l’Internationale subversive.

Il y eut des exclamations, puis des cris de colère.

— Ces gens-là s’imaginent qu’ils peuvent s’immiscer sans mal dans nos clubs, qu’ils peuvent nous pénétrer avec leurs intentions dangereuses, leur idéologie de cauchemar, mais depuis longtemps nous avons mis sur pied un service de renseignements qui marche à la perfection.

— Des noms ! cria quelqu’un.

— Oui, des noms !

— Nous voulons savoir !

Clara prit la main de Maxime et la serra dans la sienne. Et Maxime trouva ce geste réconfortant. Il n’avait rien à redouter mais se souvenait de ce que lui disait Patricia : « Dans notre société traumatisée, la vue d’un gendarme nous inquiète toujours même si nous n’avons absolument rien à nous reprocher ». Il n’osait pas regarder Rosario, certain que l’Italien ne pouvait cacher sa propre anxiété.

Les bras en croix, H.H. réussit à imposer le silence.

— J’aimerais bien vous donner des noms, mais pour l’instant je manque d’informations précises. On sait que plusieurs personnes ont réussi à s’infiltrer parmi nous… Je crois que nous n’aurons pas d’autres précisions avant demain matin…

— Nous n’allons pas quand même rester les bras croisés ! lança un homme avec un fort accent espagnol.

— Non, bien sûr, répondit l’Américain. Aussi je vous propose de faire vous-même une enquête serrée. Je suis certain qu’avant de rejoindre nos chambres nous pourrons facilement identifier ces gens-là…

— Qu’en ferons-nous ? demanda toujours le même.

H.H. haussa les épaules :

— Que voulez-vous que nous en fassions ? Nous les jetterons à la porte tout simplement.

— Non ! cria une voix de femme, l’épouse d’un délégué français. Ce serait trop facile… Ces individus se permettent de nous espionner et ils s’en tireraient sans mal ?

C’était une personne assez grosse, vêtue avec élégance et dont Maxime ne reconnaissait plus le visage. Il avait été frappé par l’expression aimable et presque maternelle de cette femme depuis le début de leur séjour aux U.S.A.

— Légalement, nous ne pouvons rien faire, disait H.H.

— Les communistes ne sont pas acceptés chez vous…

— Croyez-vous trouver des cartes du parti sur eux ? répondit H.H. avec un sourire.

Il y eut des petits rires. Mais sans trace de joie ou de mépris. Des rires sinistres.

— Ce serait quand même trop facile, lança la femme en s’asseyant.

— Que proposez-vous pour dépister ces espions-là ?

— Je pense que chacun devrait réfléchir et écrire ses propres conclusions, dit H.H.

— Mais n’est-ce pas de la délation ?

Maxime tourna la tête vers le petit homme âgé d’une soixantaine d’années, sec et étroit d’épaules qui venait d’intervenir.

— Toute société à le droit de se défendre, répondit H.H., et ici nous formons une microsociété à l’image de l’autre…

Ce ne pouvait être qu’une variété de test. On sondait avec à propos leur état d’esprit, leur conditionnement. Maxime en était tellement persuadé qu’il fut surpris que personne ne pose la question.

— C’est certainement un coup préparé, souffla-t-il à Rosario. J’ai bien envie de le dire et de démystifier toute cette histoire.

— Gardez-vous-en bien, répliqua l’Italien effrayé.

— Allons donc, vous n’allez pas marcher vous aussi ?

— Taisez-vous !

Maxime le regarda.

— Mais que vous arrive-t-il ?

Rosario transpirait. La sueur coulait de son front, des gouttes tombaient de ses sourcils fournis. Il les essuya d’une main tremblante.

— Je vous en prie, chuchota-t-il presque terrifié.

— Rosario, vous me devez une explication…

Mais la voix de H.H. l’obligea à regarder de nouveau devant lui. Cependant par de petits coups d’œil en coin il continuait d’observer son compagnon.

— Nous allons aussi examiner les tests que vous avez passés… Nous vous avions promis de vous les rendre. C’est ce que nous allons faire, mais en constituant des commissions… Mettons des groupes de dix personnes qui éplucheront les réponses données… Je suis certain que votre perspicacité fera merveille.

Comme quelques protestations s’élevaient, il reprit sa gouaille habituelle :

— Voyons, il n’y avait rien de confidentiel dans ces fiches… Est-ce qu’il se trouve quelqu’un parmi vous qui regrette ou ait honte de ce qu’il a écrit l’autre jour de sa propre main ?

Bien évidemment il n’y avait personne.

— Constituez-vous en commissions…

Tout le monde se levait.

— Je reste avec vous, murmura Clara. Je n’ai pas envie de me retrouver avec d’autres personnes que je ne connaîtrais pas.

— Vous avez l’intention d’obéir ? demanda Maxime Carel.

— Mais… pas vous ?

Maxime secoua la tête.

— Non… Je vais me coucher… J’en ai assez supporté pour ce soir.

Comme il parlait haut, plusieurs têtes se retournèrent pour le regarder. Il resta calme.

— Vous restez ?

— Ne faites pas ça, dit Rosario, vous allez vous rendre suspect.

— Voyons, ce serait absurde… Bonsoir ! Tranquillement il se dirigea vers la sortie.

Mais il aperçut un homme qui marchait vite dans une travée et qui allait lui barrer le chemin, Marcel Pochet.

Il ne chercha nullement à accélérer et soudain se trouva en face du syndicaliste.

— Vous partez ? lui demanda l’homme.

— Je vais me coucher.

— Vous ne participez pas à l’enquête ?

— Je suis fatigué. J’ai fait mon plein d’émotions aujourd’hui et j’estime que c’est suffisant.

L’autre glissa une cigarette entre ses lèvres molles.

— Désapprouveriez-vous, par hasard ?

— Cela me regarde, dit Maxime. Je vais me coucher tout simplement. Bonsoir.

— La conscience tranquille, hein ?

— Pourquoi pas ?

— Vous allez peut-être écrire à Mme Carel ? Cette allusion à Patricia aurait pu l’alerter mais elle lui fit voir rouge.

— Mêlez-vous de vos affaires, mon vieux ! Dans sa chambre, il fuma nerveusement un dernier cigare sur son balcon. La nuit était tiède, parfumée par les hibiscus et le jasmin. Toute la douceur de vivre du monde environnait l’immense demeure d’un écrin paisible, tandis qu’au rez-de-chaussée des hommes et des femmes devenaient fous, basculaient dans l’hystérie. Il ne voulait pas devenir le complice de cette mini-chasse aux sorcières. Même pas le témoin.

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