Georges-Jean Arnaud - Subversive Club

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Le Dynamics-Club est un de ces clubs élitiques internationaux, créés aux Etats-Unis pour développer par tous les moyens le respect et le progrès du libéralisme économique.
Sous des dehors culturels et philanthropiques il n’est en fait qu’une arme de guerre des Multinationales contre la liberté de choix des peuples européens.
Maxime Carel, le héros de ce roman de politique-fiction, le découvrira au cours d’une aventure cauchemaresque.
Le Commander agissant pour le Sénat américain mène parallèlement une enquête sur les motivations du Club et sur l’origine des grosses subventions que cet organisme privé peut recevoir.

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— Allez-y, qu’attendez-vous ?

Maxime tira. L’un des buffles plia les pattes et boula. Ceux qui suivaient sautèrent par-dessus son corps, mais ne modifièrent pas d’un pouce leur ruée sauvage.

— Continuez !

— J’arme, protesta Maxime.

Il réussit à abattre le nouveau chef de la harde, puis un second. S’ils passaient ce serait à deux mètres près, peut-être moins. Et pas question de ralentir car d’autres arrivaient, encore plus nombreux, énormes, fantastiques avec leur surprenante couleur rouge sang. Maxime avait du mal à épauler, car dans les cahots le cadavre de Benito Rosario ne cessait de s’appuyer sur lui.

— Tirez ! hurla Kovask. Tirez celui qui a cette bosse fendue, et nous avons une chance.

Maxime tira et atteignit son but. Ils passèrent à moins d’un mètre de deux mufles écumeux, reçurent en plein visage une bouffée brûlante de puanteur exotique.

— Nom de Dieu ! ils changent de direction ! hurla Maxime Carel. Ils nous poursuivent.

Kovask venait de le constater dans son rétroviseur latéral. Il appuya à fond sur l’accélérateur, manœuvrant les vitesses pour franchir de petites buttes sans ralentissement mortel. Bientôt il eut l’impression qu’ils distançaient les quatre ou cinq mufles barbouillés d’une mousse blanche épaisse.

— Nous les avons, nous les avons…

— Oui, mais ce sont maintenant les marécages.

D’un geste il enveloppa les deux côtés de leur route. Toutes les Land-Rover confluaient. Au moins une quinzaine. Et elles roulaient lentement, sans se presser, leur conducteur sachant qu’ils avaient tout le temps, qu’il fallait régler patiemment le système du piège dans lequel s’engouffrait leur gibier.

— Peut-être trouverons-nous une barque…

— Croyez-vous ! ricana Kovask à l’adresse de Maxime. Pourquoi pas un hydroglisseur, hein ?

— Je ne sais pas, moi, des troncs d’arbres…

— Il y en a en effet, mais ce sont des alligators qui se donnent cette apparence pour guetter leurs victimes.

La végétation malsaine, aquatique, apparaissait déjà. Les racines aériennes des palétuviers ressemblaient de loin, avec leur blancheur osseuse, à quelques squelettes d’animaux antédiluviens. L’air lui-même devenait moite, oppressant. Une exhalaison fétide. Un remugle d’atmosphère confinée et de souches moisies. La mangrove impénétrable.

— Ils ont ralenti, annonça Maxime avec espoir. Pas les buffles… Eux, ils ont disparu… Les hommes… J’ai aperçu Mme Montel dans un des véhicules et j’ai eu l’impression qu’elle me visait particulièrement avec son gros calibre.

Puis, il s’affola :

— Pourquoi ralentissez-vous ? Nous ne sommes pas encore aux marais !

— Nous commençons, les roues patinent légèrement. Le sol commence à être gorgé d’eau.

En même temps, il y eut des gerbes tronquées par les garde-boue qui jaillissaient à l’horizontale, transformant la Jeep en arroseuse municipale.

— Vous croyez qu’on enfoncerait si on sautait ? demanda Clara Mussan.

— Pas tellement dans le coin, juste à la cheville…

L’herbe était grasse, visqueuse semblait-il. Ressemblant de plus en plus à des joncs. Bientôt, il n’y eut plus que cela, des joncs les pieds dans l’eau. La Jeep n’avançait que péniblement malgré le crabotage.

— Nous allons nous enliser… Nous ferons une cible parfaite, dit Carel.

— Regardez autour de vous. Il doit y avoir des ados, mais on ne les distingue pas dans les herbes… Il suffirait que deux roues latérales prennent appui sur eux.

Mais ils ne voyaient rien de tel. Et les joncs devenaient épais, juste avant une mince ligne d’eau noirâtre et tout de suite après les racines de palétuviers.

Une première fois la Jeep s’enlisa et ils crurent qu’elle ne repartirait jamais. Kovask recula en utilisant la vitesse la plus puissante, braqua ses roues et dégagea le véhicule. Mais plus loin il dut recommencer, puis une troisième fois, et ainsi de suite, pour un gain dérisoire de distance.

— On ne les voit plus ! cria Carel.

— Ne vous faites aucune illusion ; ils arrivent.

Et puis, ce fut terminé. Même la marche arrière ne put les sortir de là. Kovask se pencha et vit que la vase atteignait le milieu de sa roue avant gauche.

— C’est la fin, dit-il. Il faut filer… On va essayer d’arracher les coussins. Ils flotteront peut-être… Il y a aussi un jerrican vide… Si on avait le temps de le démonter, le capot…

Prudemment il tâta le terrain de son pied, sentit qu’il s’enfonçait jusqu’aux genoux et la retira. Il défit le jerrican vide, en vérifia l’étanchéité. Il arracha les sangles, fit basculer le corps de Rosario pour le fixer sur le réservoir.

— Tant que nous pourrons, nous le trimbalerons avec nous… Vous l’avez dit, mon vieux, c’est une preuve terrible contre cette bande de charognards.

Chose curieuse, les Land-Rover n’apparaissaient pas encore. Pourtant, à la condition de rester à une centaine de mètres de là, elles ne risquaient pas de s’enliser.

— Allez, n’hésitez pas… Les coussins supporteront une partie de votre corps, vous éviteront de vous enfoncer.

— Mais les bêtes…, balbutia Clara Mussan. Ça doit grouiller là-dedans…

— Choisissez, dit Kovask.

Il jeta son coussin, se laissa doucement glisser, écrasa son torse dessus. Rosario, lui, n’avait que le haut du corps qui dépassait de la surface.

— Si nous pouvons atteindre les palétuviers… N’oubliez surtout pas la carabine. Mais bon sang, qu’attendez-vous pour me rejoindre, qu’ils vous tirent comme des lapins ?

CHAPITRE XVI

Dans l’après-midi, alors qu’elle discutait avec la femme de Benesi, la Mamma eut un pressentiment. Il lui parut dangereux de ne pouvoir intervenir avant 17 heures à Bois-Jolis… Kovask avait vu trop large. Il était là-bas depuis 5 heures maintenant et elle n’avait plus la patience d’attendre. Tant pis si elle commettait une erreur mais elle préférait modifier l’horaire.

— Il faut que je parle à votre mari.

— Attendez un peu, il n’a pas terminé sa sieste… Jamais avant 15 h 30.

— Je vous en prie, c’est important.

— Comme vous voudrez, mais il va être d’une humeur massacrante… Même si un chaudron de sauce de pammarola brillait… C’est vous dire.

Mais Arturo fit un effort et malgré son air endormi voulut bien comprendre la situation.

— Les femmes, hé, se contenta-t-il de dire. Toujours des prémonitions… Mais des fois c’est utile… Je me souviens qu’en 1956… Mais je vais téléphoner à Mario… Ernst va en faire une dépression nerveuse, mais les ouvriers vont quitter tout de suite le chantier. Je vais aller ensuite les chercher avec le Mack…

— Je vous accompagne, dit la Mamma.

— Mais, signora, c’est impossible, voyons… Vous ne vous rendez pas compte de la situation…

— Si…

Un quart d’heure plus tard, vingt ouvriers dont Mario le gendre d’Arturo embarquaient dans le gros camion. Cooper courait comme un fou, désignait la centrale à béton continu qui se préparait à débiter des tonnes de mélange. Benesi passa la tête par la portière :

— Ne vous inquiétez pas, Ernst… Si vous entretenez l’humidité, il sera encore bon demain matin.

A quelques kilomètres du domaine, il désigna un sac de sport à la Mamma :

— Prenez ce qu’il y a là-dedans.

Elle eu sortit deux masques de carnaval. Des masques représentant Nixon.

— On a eu tout un stock pour deux dollars. Tout le monde a les mêmes derrière.

Il en riait aux larmes en fixant le sien avec l’aide de Cesca Pepini. C’étaient des masques en matière souple qui collaient parfaitement au visage et dissimulaient la majeure partie des cheveux. La Mamma dut simplement agrandir les trous pour les narines. Ils se regardèrent en pouffant.

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