Fred Vargas - Quand sort la recluse

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— Trois morts, c’est exact, dit Danglard. Mais cela regarde les médecins, les épidémiologistes, les zoologues. Nous, en aucun cas. Ce n’est pas de notre compétence.
— Ce qu’il serait bon de vérifier, dit Adamsberg. J’ai donc rendez-vous demain au Muséum d’Histoire naturelle.
— Je ne veux pas y croire, je ne veux pas y croire. Revenez-nous, commissaire. Bon sang mais dans quelles brumes avez-vous perdu la vue ?
— Je vois très bien dans les brumes, dit Adamsberg un peu sèchement, en posant ses deux mains à plat sur la table. Je vais donc être net. Je crois que ces trois hommes ont été assassinés.
— Assassinés, répéta le commandant Danglard. Par l’araignée recluse ?

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— Il était dehors ou dedans ?

— C'est pas marqué. Ce qui me soucie, c'est de savoir si c'est un mordu normal ou un mordu spécial, comme ceux que vous dites, vous.

— Je comprends, Irène. Je vous dirai cela.

— Attendez, commissaire ! M'appelez pas sur mon portable, je l'ai oublié sur ma chaise.

— Mais vous êtes où ?

— Ben je suis à Bourges, moi.

— À Bourges ?

— C'est que dès que je peux, je cherche un point sur la carte de France, et j'y vais. C'est pour la position antalgique, vous comprenez.

— Pardon ?

— La position antalgique. Les bras accrochés au volant, les pieds sur les pédales, je ne sens presque plus mon arthrose. Je voudrais vivre au volant, moi.

— Le numéro de votre hôtel ? S'il vous plaît.

— C'est pas un hôtel, c'est une chambre d'hôte. Très propre, je dois dire. J'appelle depuis le portable du patron. Il est tout ce qu'il y a de serviable mais faut pas que j'abuse quand même.

Adamsberg raccrocha, et regarda ses collègues, le visage tendu.

— L'homme est de Saint-Porchaire. C'est bien là qu'habite un de nos blaps ?

— Olivier Vessac, quatre-vingt-deux ans, confirma Froissy.

— Je pars, dit le commissaire en se levant. Notre homme n'a plus que deux jours devant lui. Je veux lui arracher l'heure exacte de sa blessure, et qui la lui a faite.

— Je t'accompagne, dit Veyrenc sans bouger. On sera à Rochefort dans cinq heures. Qu'est-ce qu'on va foutre devant les portes de l'hôpital à quatre heures et demie du matin, tu peux me le dire ?

Adamsberg hocha la tête et appela Retancourt, haut-parleur toujours activé.

— Je vous réveille, lieutenant ?

— Depuis quand je dors en planque ?

— On vient d'avoir une autre victime, Olivier Vessac, à Saint-Porchaire, près de Rochefort. Mordu ce soir sans doute entre huit heures et onze heures moins le quart au plus tard. Est-ce qu'une de vos cibles est absente ?

— Négatif. Richard Jarras et sa femme sont entrés à 19 h 30 dans un petit restaurant du centre-ville, rentrés à 21 h 05. Côté Kerno, il a vu René Quissol et sa femme devant leur télé, pas de mouvement.

« Kerno » était le nom que les agents donnaient entre eux à Kernorkian. Ce qui, à une syllabe près, transformait cet authentique Arménien en véritable Breton.

— Alors quittez Alès, lieutenant. Fin de mission. C'est forcément un des gars du Vaucluse qui a bougé. Je vous rappelle.

Adamsberg eut aussitôt Voisenet en ligne.

— Non, commissaire, dit Voisenet. Le petit Louis est assis dehors, sur un banc de pierre devant son porche — il fait encore chaud ici — et, ce qui me facilite le boulot, il tape le carton avec son ami Marcel.

— Ce sont bien eux, Voisenet ? demanda Adamsberg en haussant la voix. Vous en êtes certain ?

— Certain, commissaire. Louis Arjalas et Marcel Corbière. Ce n'est pas difficile hélas. Petit Louis a une prothèse à la jambe gauche, et Marcel n'a pas de joue. Il la couvre avec un gros tissu couleur chair.

— Et Lamarre ? Il a quoi sur Jeannot, à Courthézon ?

— Néant. Jean Escande est absent. D'après les voisins, il est parti à la mer, à Palavas.

— En voiture ?

— Oui. Il y va souvent, dès le beau temps.

— Un mouvement sur son portable ?

— Aucun. On n'a pas de signal.

— Très bien. Déplacez toute l'équipe sur Palavas, faites tous les hôtels, les campings, interrogez partout. Un vieil homme sans pied, ça se repère, surtout un habitué. Trouvez-le, ou plutôt, ne le trouvez pas, lieutenant.

— J'ai le descriptif de son véhicule, dit Froissy en consultant son téléphone, sur lequel elle stockait une grande partie de ses données en cours. Une Verseau bleue 630, cinq portes, automatique, 234 WJA 84.

— Noté, Voisenet ?

— On décolle, commissaire.

Puis Retancourt, de nouveau en ligne.

— On n'a qu'un seul absent, lieutenant : Jean Escande, soi-disant parti prendre les bains à Palavas, mais portable éteint. Voisenet est dessus. Vous, filez avec l'équipe à Saint-Porchaire, là où Vessac a été mordu. Jeannot Escande a tout de même soixante-dix-sept ans. S'il a taillé la route depuis le Vaucluse jusqu'à Saint-Porchaire, sept heures de trajet au minimum, il n'a pas été en état de repartir tout de suite vers le sud, de nuit surtout. Faites tous les petits hôtels des environs et élargissez. Un vieil homme sans pied, ça se remarque.

— Il a pu dormir dans sa voiture.

— Je vous donne son descriptif. Une Verseau bleue 630 automatique cinq portes, 234 WJA 84.

— Vu, dit Retancourt.

Adamsberg se rassit, la main serrée sur son portable.

— Si ce n'est pas Jeannot, on est foutus. C'est qu'on se sera trompés sur toute la ligne. On aura bouffé le sable, comme l'a dit Danglard.

— Impossible, dit Veyrenc, tout s'adapte. On va dormir deux heures et on part pour Rochefort. On sera à l'hôpital à huit heures tapantes.

Adamsberg acquiesça en silence.

— C'est mort, Louis. Quelque chose nous a échappé.

— C'est toi qui es mort. On dort un peu, et on se retrouve à trois heures du matin à la Brigade.

Adamsberg hocha de nouveau la tête. Le mot « recluse » traversa son esprit et il frissonna. Veyrenc le secoua par l'épaule et le poussa dehors.

— Jeannot a disparu, lui dit-il, Jeannot a bougé.

— Oui.

— Il est normal qu'un seul des « mordus » se charge du boulot. Ils ne vont pas partir à cinq. Ils alternent, on le sait. On va le coincer.

— Je ne sais pas.

— Que se passe-t-il, Jean-Baptiste ?

— Je ne vois plus dans les brumes, Louis. Il n'y a plus rien.

XXV

Adamsberg prépara un sac en hâte et s'assit dans sa cuisine, les pieds calés sur le chenet de la cheminée. L'espace d'une seconde, il avait manqué sortir pour rejoindre Lucio sous le hêtre, oubliant qu'il était en Espagne. Rien n'aurait plus passionné Lucio que ces terribles démangeaisons de la recluse.

Et qu'aurait dit Lucio, entre deux gorgées de bière, sous l'arbre ?

— Creuse ta peur, hombre , la lâche pas, faut gratter jusqu'au bout, jusqu'au sang.

— Cela va passer, Lucio.

— Ça passera pas. Creuse, mon gars, parce que t'as pas le choix.

C'est cela qu'il aurait dit, à coup sûr. Il retrouva Veyrenc devant la Brigade à trois heures du matin.

— Tu n'as pas dormi, affirma Veyrenc.

— Non.

— Dans ces conditions, je prends le volant. Je te réveillerai dans deux heures. Si j'étais ta mère, je t'ordonnerais de fermer les yeux.

— Faut que je l'appelle, Louis, elle s'est cassé le bras.

— Elle est tombée ?

— Oui. Elle a heurté le manche du balai. Elle ne sait pas si c'est le balai qui s'est mis dans son chemin ou elle dans le sien.

— C'est une question importante, si tu y penses, dit Veyrenc en démarrant, et qui vaut pour quantité de choses.

— C'est un très grand balai, elle l'utilise pour chasser les araignées. Pas des recluses, il n'y en a pas chez nous.

Et Adamsberg, au froid ressenti dans sa nuque, regretta aussitôt d'avoir prononcé le mot. Et même de l'avoir associé à la maison familiale et, pire, à sa mère. Peut-être les prédictions de mauvais augure de Danglard finissaient-elles par ronger ses pensées.

Veyrenc se gara peu avant huit heures devant l'hôpital de Rochefort, et secoua le commissaire.

— Bon sang, dit Adamsberg, tu ne m'as pas réveillé ?

— Non, dit Veyrenc.

Le médecin en charge à Rochefort s'opposa dans un premier temps à toute visite à son patient, tout policiers qu'ils soient. La situation du malade avait empiré pendant la nuit.

— À quel point ? demanda Adamsberg.

— La plaie s'est étendue trop rapidement, la nécrose s'y est déjà mise. Nous avons là une réaction accélérée. La fièvre est déjà à 38,8°.

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