Fred Vargas - Quand sort la recluse

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— Trois morts, c’est exact, dit Danglard. Mais cela regarde les médecins, les épidémiologistes, les zoologues. Nous, en aucun cas. Ce n’est pas de notre compétence.
— Ce qu’il serait bon de vérifier, dit Adamsberg. J’ai donc rendez-vous demain au Muséum d’Histoire naturelle.
— Je ne veux pas y croire, je ne veux pas y croire. Revenez-nous, commissaire. Bon sang mais dans quelles brumes avez-vous perdu la vue ?
— Je vois très bien dans les brumes, dit Adamsberg un peu sèchement, en posant ses deux mains à plat sur la table. Je vais donc être net. Je crois que ces trois hommes ont été assassinés.
— Assassinés, répéta le commandant Danglard. Par l’araignée recluse ?

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— Les araignées dégoûtent beaucoup de gens.

— Mais pas moi.

— N'oublie pas qu'il y avait l'odeur atroce de cette murène.

— Et cela s'est mélangé. La puanteur et l'araignée. Ça a compté, cette puanteur, je le sais.

— Tu te souviens précisément de l'écran de Voisenet ?

— Je ne me souviens jamais des mots, mais des images, oui. Je pourrais te décrire tous les objets que chacun a posés sur sa table pour que les papiers ne s'envolent pas. Je pourrais te dessiner l'arbre, là-haut, sur la montagne, quand tu…

— Laisse cette histoire. Elles sont très bien, mes mèches.

— Très bien.

— Sur l'écran de Voisenet ? Qu'y avait-il ?

— Rien de particulier. La photo agrandie d'une araignée, d'un brun assez clair, tête en bas, et la légende en haut de l'image, en lettres bleues, Recluse d'Europe ou araignée violoniste. C'est tout.

Adamsberg frotta vigoureusement sa nuque.

— Tu as mal ?

— Un peu. C'est quand j'entends son nom, parfois.

— Et quand tu la vois ? Dans la boîte ?

— Non, dit Adamsberg en haussant les épaules. Je m'en fous de la voir. Ses pattes, son dos, je m'en fous. Ou bien c'est une autre forme.

— Quelle forme ?

— Aucune idée.

— Tu vois une forme ? En rêve, en cauchemar, en réel, en somnolence ?

— Je ne sais pas. En spectre peut-être, dit Adamsberg en souriant.

— C'est un mort ?

— Non… Ou bien un mort qui danse. Tu sais, on en voit sur ces vieilles gravures qui font peur aux enfants, ces êtres qui s'agitent.

Adamsberg tourna la tête. La raideur s'était enfuie.

— Oublie mes questions, reprit Veyrenc. Dis-moi ce que t'a raconté cette femme.

Adamsberg fit retomber sa chaise, goûta la garbure et résuma sa discussion à L'Étoile d'Austerlitz.

— Du même orphelinat ?

— C'est ce qu'elle a dit.

— Des « mauvais coups de mauvaise graine ».

— C'est son expression.

— Ils ont pu continuer sur leur lancée. Mais quels « mauvais coups » ?

— Je rendrais volontiers visite au directeur de cet orphelinat.

— Qui doit avoir aujourd'hui quelque cent vingt ans.

— À son successeur, j'entends.

— Sous quel prétexte ? Tu ne peux pas lui servir à nouveau les soi-disant ordres de ta hiérarchie. Tu as de la chance que cette femme garde sa langue. Tu es sûre d'elle ?

— Depuis ce chocolat à L'Étoile d'Austerlitz, oui.

— Enjôler les vieilles femmes, ce n'est pas très joli, t'aurait-elle dit.

— Ne t'en fais pas, elle a très bien deviné ce que je trafiquais, et elle me l'a fait savoir. Et m'a demandé de la tenir au courant, si j'avais du neuf. Mais je n'ai rien promis, ajouta Adamsberg en souriant.

— Sauf de porter son araignée morte. C'est déjà beaucoup. Quel « neuf », Jean-Baptiste ?

Adamsberg haussa les épaules.

— Rien, dit-il. On ne peut pas forcer deux cents recluses à attaquer.

— Et à l'extérieur, en plus. On ne voit pas pourquoi des hordes d'araignées seraient sorties de leur tas de bois pour aller mordre un homme.

— Impensable. Elles sont solitaires. Et elles attendent frileusement que l'homme s'en aille.

— On tourne, Jean-Baptiste.

— C'est pourquoi il faut passer par l'autre chemin. Qui démarre à l'orphelinat. Il s'appelait « La Miséricorde ». Quelqu'un a dû conserver les anciens registres, non ? On ne jette pas comme cela des piles de papiers contenant des piles d'orphelins.

— Et ensuite ?

— Retrouver le nom des pensionnaires de La Miséricorde, dans les mêmes années que nos deux premières victimes, tenter de reconstituer cette « bande » dont elle a parlé.

— Si tu en es là, Jean-Baptiste, tu vas devoir informer la Brigade.

Veyrenc leur servit un second verre de vin, pendant que tous deux réfléchissaient en silence, faisant le tour des très maigres données, Adamsberg fixant son assiette vide, et Veyrenc observant Estelle qui, ce soir-là, allait et venait un peu exagérément dans la salle.

— Et pourquoi donc ? reprit Adamsberg. Tu veux affoler Danglard ? On peut très bien se débrouiller sans sonner la charge. On peut compter sur Froissy pour effectuer des recherches sur les trois morts et l'orphelinat. Sur Voisenet peut-être, pour prêter main-forte. Sur toi et moi pour effectuer quelques visites. Mercadet sans doute.

— Et de la sorte, on formerait une sympathique troupe de conspirateurs au sein même de la Brigade. Danglard est au courant et il guette tes pas, comme si tu frôlais l'abîme. Et nous, nous nous éclipserons pour nos conciliabules près du distributeur de boissons. Combien de temps crois-tu que cela va tenir ?

— Que veux-tu que je leur explique, Louis ? réagit Adamsberg. Que je vais enquêter sur trois décès par morsure de recluse parce que la recluse ne tue pas ? Qu'elle ne se jette jamais sur l'homme ? Ils diront comme Voisenet qu'ils étaient vieux. Il n'y a pas de dossier, pas le premier début d'une évidence. Que crois-tu qu'il va se passer ? Tu te souviens de la récente mutinerie ? Quand les trois-quarts de l'équipe ont refusé de me suivre ? La Brigade a manqué exploser. Ce sera pire. Je n'ai pas envie de revivre cela. Et je n'ai pas envie de les emmener dans le mur.

— Mais toi, tu y vas ?

— Moi, je n'ai pas le choix, Louis.

— D'accord, dit Veyrenc après un silence. Fais juste ce que tu as à faire.

Ils avaient achevé leur dîner, Adamsberg s'apprêtait à partir. Ils étaient les derniers clients.

— Déjà ? dit Veyrenc. Ce que je t'ai dit te déplaît ?

— En rien.

— Je resterais bien prendre un café.

— Ça ne t'ennuie pas que je te laisse ?

— Va.

Adamsberg déposa sa quote-part, enfila sa veste et, en passant, prit rapidement le bras de Veyrenc.

— Je pars penser, dit-il.

Veyrenc savait qu'Adamsberg ne partait pas pour penser. Tout simplement parce qu'il ne savait pas le faire : penser seul, assis devant sa cheminée, méditant, triant les données, pesant le pour et le contre. Chez lui, aurait-on pu dire, les pensées se formaient avant même qu'il y songe. Le commissaire s'était retiré pour le laisser seul avec Estelle.

Une fois rentré, Adamsberg tira une cigarette usée du vieux paquet de Zerk. Son fils lui manquait. À la veille de quitter l'Islande, Zerk — Armel de son vrai nom, qu'il ne connaissait que depuis ses vingt-huit ans — lui avait annoncé qu'il restait là, avec cette jeune fille qui menait son élevage de moutons sur les plateaux. Revenir sans lui avait aggravé son refus de revoir la ville. Et comment allait-il faire pour les cigarettes ? Il ne fumait pas, à l'exception de celles qu'il dérobait dans les paquets de Zerk. Ce qui n'était pas fumer, mais voler. Eh bien, il achèterait un paquet pour son fils et, de temps à autre, il lui en prendrait une. Cela, au moins, était résolu.

Lucio lui manquait aussi. Il aurait adoré cette histoire d'araignées. Mais Lucio était parti ce matin même pour l'Espagne, en visite à sa famille. Adamsberg ouvrit la porte qui donnait sur le petit jardin, considéra la vieille caisse en bois qui leur servait de banc, sous l'arbre. Il s'y assit et alluma la cigarette de Zerk, résolu malgré tout à penser. Ce n'était pas plus mal, au fond, que son fils soit absent, ignorant de sorte la confusion de son esprit où ces pattes d'araignée s'agitaient sans raison dans la puanteur de la murène. Ces images-là, il n'allait tout de même pas les dessiner aux membres de la Brigade pour exposer son début d'enquête. Il s'adossa au tronc de l'arbre, jambes allongées sur la caisse. Ou bien mentir, arrondir les angles ? Mais même arrondis, les angles ne passeraient pas. Penser, il fallait penser.

XII

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