Fred Vargas - Quand sort la recluse

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— Trois morts, c’est exact, dit Danglard. Mais cela regarde les médecins, les épidémiologistes, les zoologues. Nous, en aucun cas. Ce n’est pas de notre compétence.
— Ce qu’il serait bon de vérifier, dit Adamsberg. J’ai donc rendez-vous demain au Muséum d’Histoire naturelle.
— Je ne veux pas y croire, je ne veux pas y croire. Revenez-nous, commissaire. Bon sang mais dans quelles brumes avez-vous perdu la vue ?
— Je vois très bien dans les brumes, dit Adamsberg un peu sèchement, en posant ses deux mains à plat sur la table. Je vais donc être net. Je crois que ces trois hommes ont été assassinés.
— Assassinés, répéta le commandant Danglard. Par l’araignée recluse ?

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— Non, lieutenant. Il stocke ses images ailleurs.

— Des images qu'il aurait comment ? Je vous l'ai dit, j'ai cherché. Néant.

— Mais c'est tant mieux, Violette.

Il arrivait parfois qu'Adamsberg passe inopinément au prénom du lieutenant, mû par un élan d'affection brusque. « Violette », le prénom le plus inopportun qui puisse être pour une femme telle Retancourt.

— Si vous aviez touché la caméra, reprit-il, il l'aurait vu aussitôt. Il aurait démonté son capteur en vitesse et pris la tangente avec ses images. Au plafond, vous n'avez rien remarqué ?

— Rien de suspect. Deux spots classiques avec ampoules inoffensives, et un détecteur de fumée.

— Un détecteur de fumée ? Dans une salle de bains ?

— Oui, dit Retancourt en haussant ses larges épaules. Le gars lui a dit que, comme elle y avait sa machine à laver, ce qui n'est pas conforme, plus un sèche-cheveux mural, le détecteur était obligatoire.

— Le gars ? Quel gars ?

— Il y a un gros marché, vu que les gens ne savent pas poser eux-mêmes ces engins, dit-elle avec cet air perplexe de ceux qui sont nés clef à molette en main. Un installateur est passé dans l'immeuble. Pour ceux qui ne savent pas bricoler. Ou pour les gens âgés qui ne vont pas grimper sur leur escabeau avec une perceuse. Chez moi aussi quelqu'un est venu, il n'y a pas de quoi se frapper.

— Il ressemblait à quoi, ce détecteur ?

— À un détecteur, pour ce que je m'y connais. Je n'ai pas encore acheté le mien. Des rainures en éventail pour la prise d'air, un cercle ajouré pour l'alerte sonore, et un petit voyant pour la batterie.

— Noir, le voyant ?

— Noir. Normal, quoi. Ça doit s'allumer quand il n'y a plus de jus.

— Oui, en rouge. Il me faut le nom de cette femme, dit Adamsberg d'un ton impératif, et son adresse.

Retancourt hésita.

— C'est délicat, dit-elle.

— Mais bon sang, pourquoi êtes-vous venue, Violette ? Sinon pour me le dire ? Je ne vous ai jamais connue aussi lente.

Cette remarque stimula le lieutenant, dont l'inquiétude pour « la femme » semblait en effet absorber un peu de son énergie.

— Froissy, murmura-t-elle.

— Pardon ?

— Froissy, répéta Retancourt, à voix tout aussi basse.

— Vous êtes en train de me dire qu'on a besoin de l'aide de Froissy ou bien que c'est elle, la femme ?

— Elle.

— Nom de Dieu.

Adamsberg repoussa ses cheveux en arrière puis reprit sa marche. Une rage brève lui fit contracter les bras.

— On va s'en occuper, Violette, croyez-moi.

— Sans les flics ? Personne ne doit l'apprendre, jamais.

— Sans les flics.

— Mais nous sommes flics.

Adamsberg éluda le paradoxe d'un geste de la main.

— Ces images ne doivent atterrir entre les mains de personne, dit-il. On prétend les voyeurs passifs, mais quantité de violeurs se nourrissent aussi d'images. Il nous reste six minutes avant la réunion. Filez dans la cour et vérifiez, avec des gants, s'il n'y a pas un traceur GPS sous sa voiture. Si oui, laissez-le en place.

— Je peux convaincre Froissy d'aller à l'hôtel quelque temps.

— Surtout pas. On ne fait rien qui puisse alerter le gars. Elle continue comme avant. Où est situé le mur mitoyen de sa salle de bains ? Est, ouest, sud, nord ?

— Nord.

— Très bien. Pendant la réunion, asseyez-vous à côté d'elle. Débrouillez-vous pour faucher ses clefs dans son sac. Puis glissez-les dans la poche de ma veste. J'irai faire un tour là-bas. J'ai de quoi retenir Froissy ici pour un bon moment. De toute façon, elle n'aura aucune envie de rentrer chez elle.

— Merci, commissaire, dit Retancourt en se levant.

— Une chose encore, lieutenant. Au cours de la réunion qui vient, si vous souriez, ne serait-ce que d'un quart de sourire…

Retancourt fronça les sourcils.

— C'est un chantage, non ?

— Un échange, lieutenant.

La réunion s'ouvrit en salle du concile, appellation sophistiquée que Danglard avait un jour donnée à ce lieu de rassemblement, et qui avait fini par entrer dans le domaine courant. On disait « se retrouver au concile », ou bien « au chapitre », pour désigner la plus petite salle des réunions restreintes. Adamsberg salua tous les agents, et particulièrement Danglard, comme pour le mettre en garde sur la suite à venir, puis, souriant, il distribua à chacun les deux pages du texte parfaitement revu par Veyrenc. Ce qui ne lui donnait pas de sens policier pour autant.

— Je vous laisse en prendre connaissance sans moi, pendant qu'Estalère vous sert les cafés.

Avant de sortir, il jeta un regard à Retancourt, qui lui adressa un discret signe affirmatif.

Un GPS, il y avait une saleté de GPS sous la voiture. Bon sang, Retancourt aurait dû lui parler plus tôt. Pendant qu'il tournait dans la salle de travail en attendant que ses agents aient achevé de lire le texte, il ne se préoccupait pas encore de la manière dont il allait mener cette séance. Qui avait de fortes chances de saper l'unité de la Brigade. Pour l'instant, il songeait à Froissy, à la façon de la protéger absolument tout en informant les types du 9 e. À présent, il entendait des exclamations monter de la salle de réunion, des débuts de discussions vives.

Il passa à son bureau, nota l'adresse personnelle du lieutenant et revint affronter ses collègues. Il prit sa place sans se préoccuper des mouvements divers des agents ni du silence qui s'installait rapidement. Il nota combien Froissy était devenue menue, à vif, les doigts tendus sur son clavier.

XIII

Adamsberg n'eut pas besoin de regarder les membres de son équipe pour percevoir la nature de ce silence. Il était fait de perplexité, de lassitude et de fatalisme. Il ne sentait pas même la tentation d'une agression de leur part, pas même l'envie de lui poser des questions. Cette réunion, pressentit-il, allait être l'une des plus expéditives de leur histoire. Chacun semblait avoir jeté l'éponge, dans un geste de renoncement triste qui, dans la foulée, abandonnait le commissaire à sa solitude. À l'exception de Veyrenc, Voisenet, Mercadet peut-être, et de Froissy, tout simplement car l'histoire de la recluse était à des lieues de ses préoccupations. Danglard, lui, considérait le commissaire d'un œil combatif et désolé.

— Je vous écoute, dit Adamsberg.

— Ah quoi bon ? dit Danglard, ouvrant le feu. Vous savez fort bien ce qu'on en pense. Ce n'est en aucun cas pour nous.

— C'est votre opinion, Danglard. Mais les autres ?

— Même chose, dit Mordent d'un ton las en tordant son long cou.

Il y eut plusieurs signes d'approbation — le poids des deux commandants n'était pas rien — et des visages qui n'osèrent pas lever un cil.

— Que ce soit clair, reprit Adamsberg. Je comprends vos doutes, je n'oblige personne à se joindre à cette enquête. Je ne fais que vous informer. Les deux premiers morts se connaissaient depuis l'enfance, vous l'avez lu.

— Nîmes n'est pas si grand, dit Mordent.

— En effet. Seconde chose : selon le professeur Pujol, il n'y a pas mutation du venin de la recluse. Et de ses morsures, on ne meurt pas, sauf exception.

— Mais ils sont vieux, dit Kernorkian.

— Oui, appuya Mordent.

— « Enquête » ? releva Danglard. Vous avez bien dit qu'il s'agissait d'une « enquête » ? C'est-à-dire avec des victimes et un assassin ?

— Je le dis.

— Faudra trois paires de menottes quand on tiendra le tueur, dit Noël en ricanant. Une pour chaque paire de pattes.

— Quatre paires de menottes, Noël, rectifia Adamsberg. Elles ont huit pattes.

Le commissaire se leva, écarta les bras d'un geste impuissant.

— Eh bien, dispersion, annonça-t-il. Froissy, Mercadet, j'ai besoin de vous pour quelques recherches.

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