Fred Vargas - Quand sort la recluse

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— Trois morts, c’est exact, dit Danglard. Mais cela regarde les médecins, les épidémiologistes, les zoologues. Nous, en aucun cas. Ce n’est pas de notre compétence.
— Ce qu’il serait bon de vérifier, dit Adamsberg. J’ai donc rendez-vous demain au Muséum d’Histoire naturelle.
— Je ne veux pas y croire, je ne veux pas y croire. Revenez-nous, commissaire. Bon sang mais dans quelles brumes avez-vous perdu la vue ?
— Je vois très bien dans les brumes, dit Adamsberg un peu sèchement, en posant ses deux mains à plat sur la table. Je vais donc être net. Je crois que ces trois hommes ont été assassinés.
— Assassinés, répéta le commandant Danglard. Par l’araignée recluse ?

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— Pas tout à fait, professeur. Est-il possible qu'une personne, disons, mal intentionnée, introduise plusieurs recluses dans le domicile d'une autre ?

— Pour la tuer ?

— Oui.

— Vous allez presque me faire rire, commissaire.

— J'ai mes ordres.

— J'oubliais. Vos ordres. Vous êtes le mieux placé pour savoir qu'il existe mille moyens infiniment plus simples d'assassiner quelqu'un. Que si — mais nous sommes en train de rire, n'est-ce pas —, que si votre cinglé désire utiliser du venin animal, mais qu'il choisisse donc des vipères, nom d'un chien ! La vipère libère, si elle le veut bien, quinze milligrammes de venin. Je vous épargne sa DL 50, soit la dose létale efficiente sur cinquante pour cent d'un groupe de souris de vingt grammes par individu, vous me suivez ? Sachez donc que pour tuer un homme « à la vipère », elles devraient être quatre à cinq à le piquer ! Et si vous connaissez l'astuce pour donner cet ordre à des vipères, racontez-moi cela, on s'amusera. Alors imaginez la recluse ! Sa quantité de poison est infime. En admettant qu'elles acceptent de vider la totalité de leurs glandes sur un homme, ce qui est très rare, je le répète, il vous faudrait environ, laissez-moi quelques secondes… nous ne disposons pas de DL 50 pour la recluse, seulement d'estimations glandulaires.

Il y eut un silence, pendant que le professeur effectuait mentalement ses calculs.

— Il vous faudrait, reprit le professeur Pujol en souriant, le contenu d'environ quarante-quatre glandes de recluses pour tuer à coup sûr. Soit une attaque totale de vingt-deux recluses sur un homme, ce qui serait une sacrée prouesse de la part d'araignées solitaires et non attaquantes ! Et comptez plutôt soixante recluses, en incluant les morsures blanches et les semi-morsures ! Et pour tuer trois hommes, cent quatre-vingts recluses ! Votre cinglé devrait donc se débrouiller pour dénicher presque deux cents recluses, les lâcher chez ses ennemis, et prier pour qu'elles mordent — et pourquoi mordraient-elles, je vous le demande ? Deux cents ! Je vous rappelle qu'il est très difficile de les débusquer ! Elles ne portent pas leur nom pour rien.

— Très, confirma Irène Royer. Ou de les surprendre, même quand on sait où elles sont. Vous savez ce que j'ai eu le privilège de voir, un jour ? La nuée des nouveau-nés s'en allant, portés par le vent, avec leurs fils de la vierge.

— Tant mieux pour vous, madame, c'est très beau. Mais laissez-moi poursuivre quant à l'hypothèse du commissaire sur une attaque groupée. Vous ne croyez pas qu'après trois morsures, votre victime se lèverait pour savoir ce qui se passe dans son lit ? Au lieu d'attendre d'être mordue soixante fois ? Allons, commissaire. Mais si vous mettez la main sur votre agresseur, dit-il en se redressant, je vous en prie, amenez-le-moi…

— On s'amusera, conclut Adamsberg à la place de Pujol. En ce qui me concerne, j'en ai fini, et je vous remercie de m'avoir consacré de votre temps.

Il se leva, imité par Irène Royer.

— Vous aussi, madame ? Satisfaite ?

— Pareil. Merci. Excusez-nous, je m'excuse.

— Vous n'avez pas, dit Adamsberg à Irène Royer, une fois de retour dans les couloirs, à vous excuser devant un type aussi…

Adamsberg chercha le mot de Danglard.

— Infatué. Infatué, brutal et mufle. Mais peu importe, nous avons nos réponses.

— Vous les avez eues, et moi grâce à vous. Parce que je suis bien sûre qu'à moi, il n'aurait pas pris la peine de parler. Tandis qu'avec un fli…, avec un commissaire en mission, on fait plus attention. C'est un peu normal, on peut comprendre. J'ai bien fait de ne pas lui donner ma petite boîte. Il aurait ri.

— Attention, madame Royer, attention. N'allez pas raconter sur vos forums que ma hiérarchie m'a confié cette mission, je vous en prie.

— Ben au contraire. Pour une fois que les fli… policiers font quelque chose d'utile, c'est bien de le faire savoir, non ? Pourquoi je le dirais pas ?

— Parce que c'est faux. Personne ne m'a jamais confié de mission.

Ils venaient de franchir la porte du Muséum et la femme stoppa net sur le trottoir de la rue Buffon.

— Alors vous êtes même pas policier ? Tout ça c'était des mensonges ? Ah non c'est pas bien propre, pas propre du tout.

— Je suis flic, dit Adamsberg en montrant sa carte.

La femme l'inspecta avec soin, puis leva le menton.

— Donc vous êtes venu comme ça, tout seul ? C'était pas vrai que vous aviez des ordres. Vous aviez une idée dans la tête ou je me trompe ? C'était ça, toutes vos questions sur le venin, que vous avez presque failli avoir l'air d'un imbécile ?

— Ça ne me gêne pas, j'ai l'habitude.

— Eh bien moi, ça me gêne rudement. J'aurais pu vous l'expliquer, qu'on peut pas tuer avec des recluses. Elles veulent pas mordre, je vous dis. J'aurais pas pu le raconter avec tous les chiffres qu'a expliqués le professeur, mais au bout du compte, ça revient au même. On ne peut pas, on ne peut pas.

— Mais je ne vous connaissais pas.

— Ah c'est vrai, vous ne me connaissiez pas.

— Madame Royer-Ramier, proposa Adamsberg, très soucieux de ne pas voir son initiative et son nom s'étaler sur les réseaux, si nous prenions un café, à L'Étoile d'Austerlitz ? C'est au bout de la rue. On y verrait plus clair.

— Madame Royer, dit la femme, c'est plus simple, tout le monde m'appelle comme ça. Et j'aime pas le café.

— Un thé ? Un thé au lait ? Un chocolat ?

— C'est ma direction, de toute façon.

Veyrenc appela tandis qu'Adamsberg et la petite femme remontaient la rue lentement, le commissaire la tenant toujours par le coude et son bagage en bandoulière.

— Rien de suspect, lui dit Adamsberg. Le gars est odieux, mais calé.

— Manquerait plus que ça, murmura Irène Royer à ses côtés, c'est son boulot, non ? On fait pas tout le voyage pour entendre des âneries, hein ?

— Non, Louis, poursuivit Adamsberg, pas de multiplication des recluses, pas de mutation du venin. Et pas la moindre possibilité de tuer avec ces bestioles. Cela clarifie les choses.

— Tu es déçu ?

— Non.

— Moi, un peu. Enfin, un rien.

— Ton « ombre » ?

— Peut-être. Mais on peut se tromper d'ombre, sais-tu.

— Comme on peut se tromper de brumes.

— Eh bien admettons, le sujet est clos.

— Il n'est pas clos, Louis. N'oublie pas : on a quoi dans le monde ? Dix morts par an par morsures d'araignées. Et en France, jamais.

— Mais tu viens de le dire : « pas la moindre possibilité ».

— Vu comme cela, sans aucun doute. Mais suppose qu'on cherche à voir par une autre face ? Tu te souviens de l'escalade du pic du Balaïtous ? Il y a des chemins où l'on tombe, et d'autres par lesquels on accède.

— Je les connais, Jean-Baptiste.

— C'est une question de route, Louis. D'angle. De piste d'envol.

Attablée devant son chocolat, Irène Royer désigna le portable.

— Vous parlez bizarrement, dit-elle. Excusez-moi vraiment, ça ne me regarde pas. « Ombre », « chemin », « piste d'envol ».

— C'est un ami d'enfance. Et un collègue.

— Un Béarnais alors, comme vous.

— Tout juste.

— On dit que ces gars ont la tête dure, à cause de la montagne. Comme les Bretons, à cause de la mer. Une seule petite erreur et la montagne vous lâche, et la mer vous attrape. Ce sont des éléments trop grands pour l'homme, alors il faut s'endurcir le crâne, quelque chose comme cela je suppose.

— C'est possible.

— Mais là, vous êtes en train de la faire, la petite erreur. Vous vous accrochez à votre rocher, et vous allez l'avoir, votre chute dans l'éboulis.

— Non, je descends de ce rocher, et je grimpe sur un autre.

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