Robert Heinlein - Une porte sur l'été

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Une porte sur l'été: краткое содержание, описание и аннотация

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Daniel B. Davis s’aperçoit que sa fiancée et son meilleur ami l’ont trahi et évincé de son usine de fabrication de robots. Il décide de fuir vers l’avenir, en compagnie de son chat, Petronius le Sage, même si cela doit l’obliger à quitter Ricky, une petite fille qu’il aime tendrement.
Daniel choisit la route du « long sommeil », c’est-à-dire celle de l’hibernation artificielle. Mais son chat disparaît et c’est seul qu’il affronte le bond dans le temps. Par quel miracle, trente ans plus tard, Rocky est-elle âgée de vingt ans à peine et Petronius le Sage, présent dans ce monde du futur ?

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Lorsqu’il s’arrêta pour reprendre souffle, je lui dis :

— Il m’avait semblé comprendre, d’après ce que racontait mon ami, que vous n’étiez pas parvenu à rendre votre découverte chiffrable ? Que vous ne pouviez exprimer l’amplitude exacte du déplacement dans le temps ?

— Comment ? Sornettes, monsieur ! Quand on ne peut pas mesurer, ce n’est plus de la Science !

Sa colère le fit ressembler à une bouilloire sur le point de faire sauter son couvercle, puis il se calma un peu.

— Je vais vous montrer !

Il entreprit certains préparatifs. Tout ce que l’on apercevait de son matériel était une sorte de plateforme basse entourée d’une grille, et un clavier de contrôle qui aurait pu servir dans un atelier fonctionnant à la vapeur ou dans une chambre à basse pression.

Je suis certain que j’aurais pu trouver la manipulation correcte de ce clavier de contrôle si j’avais eu un peu de temps pour l’étudier, mais je reçus l’ordre de me tenir à distance. J’apercevais un contrôleur Brown à huit positions, quelques manettes de solénoïdes à haute tension et une douzaine d’autres éléments familiers, mais cela restait pour moi lettre morte sans le diagramme des circuits.

Il se tourna vers moi.

— Avez-vous de la monnaie dans vos poches ?

Je lui tendis une poignée de pièces. Il les examina et choisit deux pièces neuves de 5 dollars, de jolies pièces vertes hexagonales émises dans l’année même. Je n’osai lui demander de choisir plutôt des pièces de 2 dollars et demi (mes fonds étaient en baisse)…

— Avez-vous un canif ?

— Oui, voici.

— Gravez vos initiales sur les pièces.

Je fis ce qu’il me demandait. Après quoi, il m’ordonna de les placer l’une à côté de l’autre sur la plate-forme surbaissée.

— Notez l’heure exacte. J’ai calibré le déplacement pour une semaine exactement, avec un écart possible de six secondes.

Je consultai ma montre. Le Pr Twitchell compta :

— Cinq… quatre… trois… deux… un… Voilà !

Je levai les yeux. Les pièces avaient disparu. Je n’eus pas à feindre l’étonnement. Il était bien réel. Chuck m’avait fait le récit d’une démonstration identique, mais y assister était bien autre chose !

— Nous reviendrons ici dans une semaine très exactement, déclara Twitchell, et nous attendrons de voir réapparaître l’une des deux pièces. Quant à la deuxième… Vous les avez bien vues toutes deux sur le plateau ? Vous les y avez posées vous-même ?

— Oui, professeur.

— Où me trouvai-je alors ?

— Au clavier de contrôle, professeur.

Il s’était tenu à une bonne dizaine de pieds de la grille environnant le plateau, et ne s’en était pas approché.

— Très bien. Venez ici.

Je vins près de lui. Il mit la main à sa poche.

— Voici une de vos pièces. Vous aurez la deuxième d’ici à une semaine.

Il me tendit une pièce verte de 5 dollars. Elle portait mes initiales.

Je ne répliquai rien, car il m’est difficile de parler la bouche béante de stupeur. Il poursuivit :

— La semaine dernière, vos remarques m’ont agacé. Je suis donc venu ici mercredi, chose que je n’ai pas faite depuis… depuis plus d’un an. J’ai trouvé cette pièce sur le plateau. Cela m’a appris que je m’étais servi… que j’allais me servir de l’équipement. Mais ce n’est que ce soir que je me suis décidé à faire une démonstration à votre intention.

Je contemplai la pièce et la manipulai.

— Elle était dans votre poche quand nous sommes venus ici ce soir ?

— Parfaitement.

— Comment pouvait-elle être à la fois dans la vôtre et dans la mienne ?

— Mon Dieu, mon garçon, n’avez-vous pas d’yeux pour voir ? Ni de cerveau pour raisonner ? Êtes-vous incapable d’enregistrer un fait simplement parce qu’il se situe en dehors de votre grisaille quotidienne ? Vous l’avez sortie de votre poche ce soir, et nous l’avons expédiée… la semaine dernière. Vous avez vu. Il y a quelques jours, je l’ai trouvée ici, je l’ai placée dans ma poche. Je l’ai rapportée ce soir. La même pièce… Ou, pour être plus précis, une section ultérieure de sa structure temporelle, avec une usure d’une semaine en plus. Mais ce que l’homme moyen appelle la « même » pièce. Bien qu’en somme elle ne soit pas plus identique à elle-même que l’homme par rapport au bébé qu’il fut. Plus vieux, voilà tout.

Je ne pouvais détacher mon regard du savant.

— Professeur, ramenez-moi d’une semaine en arrière…

— Hors de question ! hurla-t-il.

— Pourquoi ? Ça ne marche pas avec des êtres humains ?

— Hein ? Certainement que ça marche avec des êtres humains !

— Alors pourquoi ne pas le faire ? Je n’ai pas peur. Et songez à ce que ça apportera à mon livre… Quelle expérience merveilleuse ! Je pourrai témoigner avoir expérimenté moi-même que le déplacement dans le temps de Twitchell n’est pas un mythe !

— Vous pouvez en témoigner. Vous venez d’y assister.

— Oui, mais on ne me croira pas. Ce truc avec les pièces, je l’ai vu et j’y ai cru. Mais quand on lira le compte rendu, on décrétera que je me suis fait avoir, que vous m’avez leurré, dupé… avec un tour de passe-passe.

— Allez au diable, monsieur !

— C’est ce que les gens diront, eux. Ils seront incapables de croire que j’ai réellement vu ce que je rapporte. Mais si vous me rameniez une semaine en arrière, alors je parlerais vraiment par expérience.

— Asseyez-vous. Écoutez-moi.

Il s’assit sans se rendre compte qu’il n’y avait pas d’autre siège dans la pièce.

— J’ai fait des expériences avec des êtres humains, il y a longtemps… C’est précisément pour cette raison-là que j’ai décidé de ne jamais recommencer.

— Pourquoi ? Ils sont morts ?

— Morts ? Ne dites pas de sottises ! (Il me lança un coup d’œil aigu :) Il ne faudra pas que vous racontiez ça dans votre livre.

— Comme vous voudrez, professeur.

— Quelques expériences mineures m’ayant prouvé que les sujets vivants pouvaient faire des déplacements dans le temps sans subir de dommages, j’en fis part à un collègue, un jeune type qui enseignait le dessin et autres sujets à l’école d’architecture. C’était plus un ingénieur qu’un homme de science, mais je l’aimais bien, il était plein de vie. Ce jeune homme – il n’y a rien de mal à vous en dire le nom – s’appelait Léonard Vincent. Il était fou d’enthousiasme à l’idée d’un essai, d’une tentative véritable. Il voulait entreprendre un déplacement important, de cinq cents ans. Je fus trop faible, je fis ce qu’il voulait…

— Et alors, qu’est-il arrivé ?

— Comment le saurais-je ? Cinq cents ans, mon garçon ! Il faudrait que je vive cinq cents ans pour l’apprendre…

— Vous croyez qu’il est à cinq cents ans dans l’avenir ?

— Ou dans le passé. Il a pu atterrir en plein XV esiècle aussi bien qu’au milieu du XXV e… Il y a autant de chances pour une hypothèse que pour l’autre. Il y a indétermination… équations symétriques… Léonard Vincent… je me suis demandé quelquefois… mais non, ce n’est qu’une similitude patronymique.

Je ne posai pas de questions quant à cette similitude, car je venais d’y songer moi aussi et je sentis mes cheveux se dresser sur mon crâne. Ayant des problèmes personnels à résoudre, je rejetai cette pensée troublante. Par ailleurs, ce ne pouvait être là qu’une similitude due au hasard. On ne va pas si facilement du Colorado contemporain à l’Italie du XV esiècle.

— Je résolus de ne plus me laisser tenter. Cela n’avait rien de scientifique, cela n’ajoutait rien aux connaissances. S’il a été entraîné vers l’avenir, tout est pour le mieux. Mais s’il a été rejeté vers le passé, il est probable que j’ai envoyé mon ami se faire tuer par des sauvages.

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