Robert Heinlein - Une porte sur l'été

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Une porte sur l'été: краткое содержание, описание и аннотация

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Daniel B. Davis s’aperçoit que sa fiancée et son meilleur ami l’ont trahi et évincé de son usine de fabrication de robots. Il décide de fuir vers l’avenir, en compagnie de son chat, Petronius le Sage, même si cela doit l’obliger à quitter Ricky, une petite fille qu’il aime tendrement.
Daniel choisit la route du « long sommeil », c’est-à-dire celle de l’hibernation artificielle. Mais son chat disparaît et c’est seul qu’il affronte le bond dans le temps. Par quel miracle, trente ans plus tard, Rocky est-elle âgée de vingt ans à peine et Petronius le Sage, présent dans ce monde du futur ?

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— Heu, pas facilement. Mais ils fondront.

— Il vaut mieux que vous gardiez vos chaussures. Nous en portons, la plupart du temps, et celles-là pourront passer. Si l’on vous pose des questions à leur sujet, vous direz qu’elles ont été faites spécialement pour vous. Des chaussures orthopédiques.

Avant que j’aie pu l’en empêcher, il déroula mes habits.

— Qu’est-ce que c’est ?

Il était trop tard pour dissimuler.

— Danny, dit-il d’une drôle de voix, cette substance est-elle bien ce dont elle a l’air ou est-ce une imitation ?

— De quoi a-t-elle l’air ?

— On dirait de l’or.

— C’en est.

— D’où provient-il ?

— Je l’ai acheté.

Il saisit l’ensemble du métal, en éprouva la douceur molle, semblable à celle du mastic, puis le soupesa.

— Fichtre. Danny ! Avez-vous acheté ceci légalement ?

— Oui.

— Vous avez peut-être une licence de bijoutier ?

— Non, John. Je vous ai dit la vérité, que vous le croyiez ou non. J’ai acheté cet or légalement : le commerce en est libre comme l’air, là d’où je viens. Je voudrais maintenant l’échanger contre des dollars, le plus tôt possible. Je sais qu’on n’a pas le droit d’avoir de l’or en réserve. Mais que peut-on me faire si je pose ça sur un comptoir de banque en leur demandant de le peser ?

— Rien, en fin de compte… si vous vous en tenez à vos crises d’amnésie. Mais dans l’intervalle, ils peuvent vous créer des quantités d’empoisonnements. Admettons que vous ayez trouvé ça dans les montagnes. C’est généralement là que les prospecteurs en ramassent.

— Eh bien, comme vous voudrez. Je ne crains pas de faire un petit mensonge, puisque cet or est ma propriété légitime.

— Vous l’avez donc trouvé dans les montagnes.

* * *

Les Sutton prolongeant leur séjour au Club jusqu’au lundi matin, j’en fis autant. John et Jenny avaient leur cabine personnelle. Je dormis dans le dortoir du Club. Le lendemain matin, John me donna une chemise et des blue-jeans. Mes habits personnels enveloppaient l’or, à l’intérieur d’un sac de voyage, dans la malle arrière de la voiture de John – une Jaguar Imperator (preuve de plus qu’il n’avait rien du chicanier miteux, mais cela je l’avais déjà senti).

Je ne vis jamais plus mon or, mais dans les semaines qui suivirent, John m’en donna l’exacte contrepartie moins le pourcentage perçu sur la vente du métal. Je sais qu’il n’eut pas affaire directement avec les services officiels, car il me remit chaque fois des chèques d’acheteurs particuliers. Il ne déduisit rien pour lui-même et n’entra jamais dans les détails.

Peu m’importait, d’ailleurs. Ce premier mardi, le 5 mai 1970, je louai un petit grenier dans le vieux quartier. J’équipai ce logement d’une planche à dessin, d’une table de travail, d’un lit et de quelques objets divers.

Dessiner à l’aide du vieux compas et d’une règle à calcul fut long et fatigant. Je n’avais pas une minute à perdre : je construisis ma machine à dessiner avant de m’attaquer à la métamorphose de mon Robot-à-tout-faire. Cette fois, il devint le Robot Universel, conçu de manière à couvrir tout l’éventail des gestes humains.

Le travail fut à la fois rapide et lent. Rapide parce que je savais exactement où j’allais, lent parce que je n’avais ni l’atelier nécessaire ni aucune aide.

Enfin, au début de septembre, les deux prototypes achevés, j’étais prêt à commencer les plans et les descriptions. Je fis mes dessins et me procurai des plaques couvrantes laquées pour mes deux inventions, les munissant de revêtements chromés. Cela représenta une douloureuse augmentation de frais, mais que j’estimai nécessaire. Et encore, j’avais utilisé au maximum des éléments standards, sans lesquels je n’aurais rien pu construire de proprement commercial. Simplement, je n’aimais pas grever mon budget pour des raisons de pure présentation extérieure.

Un jour que j’étais assis au comptoir d’un restaurant de Champa Street, je reconnus dans le miroir qui me faisait face, le Pr Twitchell ! Ma première réaction fut de vouloir me glisser sous le comptoir afin de n’être pas aperçu. Puis je me repris, en songeant que, de toutes les personnes vivant en 1970, il était celui dont j’avais le moins à craindre. Rien ne pouvait arriver, puisque rien n’arriverait… je veux dire, « n’était arrivé »… Je cessai de me débattre dans les temps de verbes, me disant que si le voyage dans le temps devenait une réalité courante, la grammaire devrait bien s’en accommoder.

En tout cas, passé, futur ou autre, Twitchell ne pouvait représenter une source d’ennui. J’étudiai son visage dans la glace ; pleins d’assurance, sévères et légèrement arrogants, les traits assez beaux n’eussent pas déparé la face même de Zeus. Je n’avais de ce visage d’autre souvenir que celui d’une époque où il était déjà en ruine, mais aucun doute sur lui n’était possible.

Twitchell s’aperçut de l’attention que je lui portais et se tourna vers moi.

— Quelque chose qui ne va pas ?

— Heu, non… vous êtes bien le Pr Twitchell, n’est-ce pas, de l’Université ?

— C’est exact. Est-ce que je vous connais ?

— Non, professeur. Mais je vous ai entendu faire une conférence. On pourrait dire que je suis un de vos admirateurs.

Il eut comme un demi-sourire, sans plus. Je vis qu’il n’était pas dévoré par ce besoin d’adulation qui devait s’emparer de lui plus tard. A cet âge, il était encore sûr de lui et n’avait besoin que de son approbation personnelle.

Nous bavardâmes un moment et je tâchai de le retenir quand il eut terminé son sandwich.

— Vous me feriez grand honneur en acceptant de prendre un verre en ma compagnie, lui dis-je.

Il secoua la tête.

— Je ne bois que fort rarement et jamais dans la journée. Je vous remercie. Je suis content d’avoir fait votre connaissance. Passez me voir à mon laboratoire un jour si vous êtes dans les parages.

Je lui dis que cela me ferait plaisir…

Je ne fis pas beaucoup de gaffes en 1970 (pour mon second passage !) car je retrouvais un monde déjà familier, et de toute façon, la plupart de ceux qui auraient pu me reconnaître se trouvaient en Californie.

Mais les tout petits détails m’embarrassèrent.

Ainsi le jour où je m’emmêlai dans mes fermetures Éclair, simplement parce que je m’étais habitué aux fermetures électrostatiques, plus pratiques et plus sûres. Me raser, je dus recommencer à me raser ! J’allai même jusqu’à m’enrhumer (horrible résurgence du passé) pour avoir oublié que les vêtements pouvaient se tremper à la pluie.

Des plats dans lesquels la nourriture refroidit, des chemises qu’il faut laver, des miroirs de salles de bains qui s’embuent, des nez qui coulent, de la crasse sous les pieds et dans vos poumons… Non, décidément, je m’étais habitué à un mode de vie meilleur et 1970 fut une série prolongée de frustrations mineures jusqu’à ce que je fusse parvenu à prendre sur moi. Un chien s’habitue à ses puces, et je fis de même.

Tout en m’échinant quatorze heures par jour dans mon atelier, j’entrepris un travail latéral, si j’ose dire. Le cabinet d’avocat de John m’assurant l’anonymat, je confiai à une agence de détectives privés le soin de retracer le passé de Belle, en leur livrant toutes les données que je possédais à son sujet.

Quelques jours plus tard, une enveloppe épaisse m’attendait.

Belle avait été une fille très occupée. Née six ans plus tôt qu’elle ne le prétendait, elle avait été mariée deux fois avant d’atteindre sa dix-huitième année (l’un des deux mariages ne comptait d’ailleurs pas, car l’homme avait déjà une épouse). L’agence n’avait pu déterminer si Belle avait divorcé de son second mari. Il apparaissait ensuite qu’elle s’était remariée à quatre reprises bien qu’un de ces mariages fût sujet à caution. Un divorce avait été prononcé contre elle, et un autre de ses maris était décédé. Il se pouvait qu’elle fût encore « mariée » aux survivants.

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