Robert Heinlein - Une porte sur l'été

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Une porte sur l'été: краткое содержание, описание и аннотация

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Daniel B. Davis s’aperçoit que sa fiancée et son meilleur ami l’ont trahi et évincé de son usine de fabrication de robots. Il décide de fuir vers l’avenir, en compagnie de son chat, Petronius le Sage, même si cela doit l’obliger à quitter Ricky, une petite fille qu’il aime tendrement.
Daniel choisit la route du « long sommeil », c’est-à-dire celle de l’hibernation artificielle. Mais son chat disparaît et c’est seul qu’il affronte le bond dans le temps. Par quel miracle, trente ans plus tard, Rocky est-elle âgée de vingt ans à peine et Petronius le Sage, présent dans ce monde du futur ?

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J’envisageais de me laisser pousser la barbe, quand je m’aperçus que personne n’avait l’air de me reconnaître, et que même si la chose était arrivée, elle m’eût laissé indifférent.

Le jeudi 3 mai 2001, on m’appela au téléphone.

— Mrs Schultz vous demande, monsieur. Je vous la passe ?

Schultz ? La femme qui avait cherché à me joindre lors de mon Réveil… Je ne m’étais plus jamais préoccupé d’elle, persuadé qu’il s’agissait d’une de ces piquées qui persécutent les ex-Dormeurs en leur posant toutes sortes de questions personnelles.

— Passez-la-moi.

— C’est bien Danny Davis à l’appareil ?

Mon téléphone de bureau n’ayant pas d’écran, elle ne pouvait me voir.

— Moi-même. Vous êtes Mrs Schultz ?

— Oh ! Danny, mon chéri ! C’est si bon de t’entendre !

Je ne répondis pas immédiatement et elle enchaîna :

— Tu ne me reconnais pas ?

Je la reconnaissais parfaitement : c’était Belle Gentry.

7

Je pris rendez-vous avec elle.

Ma première réaction avait été de lui dire d’aller au diable et de raccrocher. J’avais depuis longtemps compris que toute rancune ne serait que sottise, que rien ne me rendrait Pete et qu’une vengeance satisfaisante ne me mènerait qu’en prison. J’avais en conséquence cessé mes recherches pour retrouver Belle et Miles, et c’est à peine si depuis j’avais songé à eux.

Cependant, Belle devait certainement connaître l’adresse de Ricky. J’acceptai donc de la voir.

Elle habitait un immeuble minable dans un quartier de la ville non encore transformé par le Plan de Rénovation. Avant d’avoir sonné à sa porte, je savais déjà qu’elle n’avait pas conservé ce qu’elle m’avait escroqué. Sans quoi elle n’aurait pas habité ce quartier.

Quand je la vis, je compris à quel point toute vengeance aurait été inutile : le temps et elle-même s’en étaient chargés à ma place.

Si je me fondais sur l’âge auquel elle prétendait autrefois, elle devait avoir à présent cinquante-trois ans, mais elle semblait plus proche de la soixantaine. Entre la gérontologie et l’endocrinologie, une femme qui veut s’en donner la peine peut paraître trente ans pendant une trentaine d’années, et nombreuses sont celles qui y arrivent. Certaines vedettes de circorama se vantaient d’être grand-mères tout en continuant d’interpréter les ingénues.

Belle ne s’en était pas donné la peine.

Elle était grasse, stridente, minaudière.

Il était visible qu’elle considérait toujours son corps comme son atout principal. Son négligé à fermetures Éclair électrostatiques, qui la découvrait infiniment trop, soulignait cruellement son aspect de femelle suralimentée et sédentaire.

Elle n’en avait pas conscience. Jadis fine mouche, elle était devenue niaise. Il ne lui restait que sa prétention et son insurmontable confiance en elle. Elle se jeta sur moi avec des piaillements de joie et était tout près de m’embrasser quand je parvins à me dégager.

Je la retins par les poignets.

— Doucement, Belle.

— Mais, mon chéri, je suis tellement contente, tellement folle de joie, tellement bouleversée de te revoir !

— Je n’en doute pas. (J’étais bien décidé à ne pas me mettre en colère. J’apprendrais ce qui m’intéressait, et m’en irais illico. Cela ne serait pas facile.) Tu te rappelles comment j’étais, la dernière fois que tu m’as vu ? Bourré de drogue, à un degré qui a bien dû vous faciliter les choses, pour ma mise en Sommeil.

Elle parut peinée.

— Mais, chéri, nous l’avons fait pour ton bien. Tu étais malade !

Manifestement, elle était arrivée à s’en persuader elle-même.

— O.K. O.K. Où est Miles ? Tu es Mrs Schultz, maintenant ?

Ses yeux s’écarquillèrent.

— Tu n’es pas au courant ?

— Au courant de quoi ?

— Le pauvre Miles, le pauvre cher Miles. Il a vécu moins de deux ans après ton départ, Danny. (Son visage changea brusquement d’expression :) Le salaud m’a trompée !

— Oh ! que c’est triste. (Je demandai comment il était mort :) Une chute ? Peut-être l’avait-on un peu poussé ? Une soupe à l’arsenic ?

Je revins à l’essentiel avant qu’elle sortît complètement de ses gonds.

— Qu’est devenue Ricky ?

— Ricky ?

— La fille de Miles, Frederica.

— Cette affreuse gamine ! Comment le saurai-je ? Elle est allée à l’époque vivre avec sa grand-mère.

— Où ça ? Comment s’appelait sa grand-mère ?

— Où ça ? A Yuma… ou Tucson… ou bien un autre trou de ce genre. Peut-être Indio. Chéri, je n’ai pas envie de parler de cette gamine impossible, j’ai envie de parler de nous.

— Un instant. Comment s’appelait la grand-mère ?

— Danny, comme tu es fatigant ! Comment veux-tu que je me rappelle une chose pareille ?

— Le nom de la grand-mère ?

— Oh ! Hanolon… ou Haney… ou Heinz. Ou bien c’était Hinckley. Ne sois pas agaçant, chéri. Si nous buvions un verre ?

Je secouai la tête.

— Je ne bois pas.

Ce qui était devenu presque vrai. Ayant découvert qu’en temps critique la boisson est mauvaise conseillère, je me contentais de bière avec Chuck Freudenberg.

— Comme c’est désolant, chéri ! Cela ne te dérange pas que je boive ?

Elle était déjà occupée à se verser du gin dans un verre. La boisson des solitaires. Avant de l’avaler, elle prit un tube de plastique et fit rouler deux pilules dans sa main.

— Tu en veux ?

Je reconnus l’emballage rayé « Euphorion ». Le produit était censé ne pas être toxique, et d’un effet résistant à l’accoutumance, mais les avis étaient partagés. On hésitait à le classer avec la morphine et les barbituriques.

— Merci. Ça va bien.

— Tant mieux.

Elle absorba les deux pilules et avala son gin. Je compris que si je voulais apprendre quoi que ce soit, il fallait faire vite. Bientôt je n’en tirerais plus que des petits rires idiots.

Je la pris par le bras, la fis asseoir sur le canapé et m’installai près d’elle.

— Parle-moi de toi, Belle. Mets-moi au courant. Comment Miles et toi vous êtes-vous arrangés avec les gens de la Mannix ?

— Hein ? Mais pas du tout ! (Elle prit feu :) C’a été de ta faute !

— Ma faute ? Je n’étais même pas là !

— Si, si, ç’a été de ta faute ! Cette espèce de monstre que tu avais fabriqué avec un fauteuil roulant… c’était ça qu’ils voulaient. Et il avait disparu.

— Comment ça, disparu ? Où était-il ?

Elle me lança un drôle de regard plein de suspicion.

— Tu dois le savoir, c’est toi qui l’avais pris.

— Moi ? Belle, tu es folle ! J’aurais été incapable de prendre quoi que ce soit. J’étais congelé dans le Sommeil !

Qu’était donc devenu à l’époque mon Robot-à-tout-faire ? Cela cadrait assez bien avec mes suppositions selon lesquelles quelqu’un se l’était approprié, si Belle et Miles n’avaient pu s’en servir. Mais de tous les millions d’habitants du globe terrestre j’étais celui-là même qui n’avait pu le faire. Je n’avais plus revu le robot après le soir désastreux du vote des actionnaires.

— Explique-moi, Belle. Où était-il ? Pourquoi crois-tu que c’est moi qui l’ai pris ?

— C’est forcément toi. Personne d’autre ne connaissait sa valeur. Ce tas de ferraille ! J’avais bien dit à Miles de ne pas le mettre dans le garage.

— Si quelqu’un l’a volé, je doute fort qu’il soit parvenu à le faire fonctionner. C’est vous qui aviez toutes les notes, les instructions et les plans.

— Nous n’avions rien du tout ! Miles, cet idiot, les avait tous fourrés à l’intérieur du machin quand nous l’avons déplacé pour le mettre à l’abri.

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