Robert Heinlein - Une porte sur l'été

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Une porte sur l'été: краткое содержание, описание и аннотация

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Daniel B. Davis s’aperçoit que sa fiancée et son meilleur ami l’ont trahi et évincé de son usine de fabrication de robots. Il décide de fuir vers l’avenir, en compagnie de son chat, Petronius le Sage, même si cela doit l’obliger à quitter Ricky, une petite fille qu’il aime tendrement.
Daniel choisit la route du « long sommeil », c’est-à-dire celle de l’hibernation artificielle. Mais son chat disparaît et c’est seul qu’il affronte le bond dans le temps. Par quel miracle, trente ans plus tard, Rocky est-elle âgée de vingt ans à peine et Petronius le Sage, présent dans ce monde du futur ?

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— Hem… Pas grand-chose. J’ai… participé à des affaires d’automobile. Mais j’ai l’intention de démissionner. Pourquoi ?

— Pourquoi ? N’est-ce pas évident ? (Il se tourna vers l’ingénieur en chef, Mr McBee :) Vous entendez, Mac ? Vous êtes bien tous les mêmes, vous autres ingénieurs, incapables de saisir une opportunité commerciale même si elle vous crève les yeux ! Pourquoi, Mr Davis ? Parce que vous êtes un élément de vente, tout simplement ! Un élément romanesque ! « Le Fondateur de la Firme sort du tombeau pour rendre visite à son enfant. » « L’inventeur du premier robot domestique observant les fruits de son génie. »

— Une minute, voyons, dis-je rapidement, je ne suis pas un sujet publicitaire ni une vedette de circorama. Je tiens à ma vie privée. Je ne suis pas venu ici avec de telles intentions… mais pour obtenir du travail… en qualité d’ingénieur.

Les sourcils de Mr McBee firent un bond vers ses cheveux, cependant il ne souffla mot.

Une discussion épique s’ensuivit. Galloway chercha à me convaincre que ce n’était rien de moins que mon devoir envers la firme que j’avais fondée. McBee ne dit rien mais il était visible qu’il ne croyait pas que je puisse être d’une utilité quelconque à son Département – à un moment, il me demanda ce que je connaissais en matière de circuits solides et je dus admettre que le peu que j’en savais me venait de lectures d’ouvrages de vulgarisation.

En fin de compte, Curtis proposa un compromis.

— Voyons, Mr Davis, il est bien évident que vous êtes dans une situation très très particulière. On pourrait dire que vous avez fondé, non seulement cette firme mais l’industrie entière. Néanmoins, ainsi que l’a suggéré Mr McBee, l’industrie a progressé pendant vos trente ans de Sommeil. Si nous vous prenions au titre de… disons… Ingénieur honoraire des Recherches ?

— Quelle signification exacte cela aurait-il ? demandai-je en hésitant.

— Toutes celles qui vous conviendront. Pourtant, je dois vous prévenir franchement que vous serez tenu de collaborer avec Mr Galloway. Nous ne nous contentons pas de fabriquer, nous devons vendre.

— Heu… Aurai-je la moindre chance de faire des travaux de recherche ?

— Cela dépend de vous. Vous aurez des facilités et vous pourrez entreprendre ce que vous désirez.

— Des facilités d’achat ?

Curtis lança un coup d’œil vers McBee.

— Certainement, certainement, répondit celui-ci. Dans des limites raisonnables, bien entendu, ajouta-t-il.

Il avait pris pour dire ces mots un tel accent écossais que je le compris à peine…

— Voilà qui est réglé, conclut Galloway. Ne partez pas, Mr Davis… Nous allons prendre des photos de vous avec le tout premier modèle du Robot Maison.

Ainsi fut fait. J’étais tout content de le revoir, ce modèle assemblé de mes mains avec tant d’amour et de peine. J’aurais voulu le faire fonctionner, mais McBee m’en empêcha. Je crois qu’il s’imaginait que j’en ignorais le mode d’emploi.

Pendant les mois de mars et d’avril, tout alla pour le mieux. Je disposais de tous les outils que je pouvais désirer, des journaux techniques, des indispensables catalogues de fabrication, d’une bibliothèque bien fournie, d’une machine à dessiner Aladin (Robot Maison n’en fabriquait pas) ; sans compter de parler « maison »… véritable mélodie pour moi !

Il semblait que la firme actuelle eût été, à l’origine, une simple fabrique sous-louant les brevets ( mes brevets) de Robot Maison, S.A. Puis, une vingtaine d’années auparavant, avait eu lieu un de ces transferts auxquels on a recours pour éviter les impôts. Le paquet d’actions de Robot Maison avait été troqué contre celui de l’usine de fabrication et la nouvelle firme avait pris le nom de celle que j’avais fondée.

Je liai notamment connaissance avec Chuck Freudenberg, assistant de l’ingénieur en chef. A mon avis, Chuck était le seul véritable ingénieur qu’il y eût dans la maison. Les autres n’étaient que des mécaniques suréduquées, même McBee. Un diplôme ne suffit pas à faire un ingénieur.

Chuck et moi avions l’habitude de passer nos soirées à boire des chopes de bière en discutant de problèmes qui nous tenaient à cœur : l’automation, les besoins de l’usine, etc. Ce qui, au début, l’avait attiré vers moi, était mon passé de Dormeur. Trop de gens avaient une désagréable tendance à s’intéresser aux Réveillés récents comme s’ils étaient des phénomènes, et j’évitais, en général, d’avouer que j’en étais un. Mais Chuck était surtout fasciné par le laps de temps lui-même. Son intérêt venait d’une saine curiosité : savoir ce qu’avait été le monde avant sa naissance, et l’apprendre d’un homme pour qui cette époque-là était synonyme d’« hier ».

De son côté, il critiquait volontiers les idées nouvelles qui me bouillonnaient sans cesse dans la tête. Il me remettait sur le droit chemin lorsqu’il m’arrivait (combien souvent !) d’avoir ce que je pensais être une trouvaille inédite, mais qui se révélait plutôt éventée. Grâce à son aide bienveillante, je devins rapidement un ingénieur moderne, aux connaissances progressivement mises à jour.

Un soir d’avril, comme je lui exposais sous forme de schéma mon idée de secrétaire-robot, il me dit :

— Est-ce que tu as travaillé à cette idée pendant tes heures de travail à l’usine ?

— Hein ? Non, pas vraiment. Pourquoi ?

— Comment ton contrat est-il établi ?

— Mon contrat ? Mais je n’en ai pas. Curtis m’a engagé, Galloway m’a fait photographier en me faisant poser des tas de questions idiotes par un rédacteur anonyme, et le tour a été joué.

— Ah ! Je vois, mon vieux. A ta place, je ne bougerais pas avant de savoir exactement où j’en suis. Ton idée est une vraie nouveauté, et je crois que tu peux la mener à bien.

— Je ne m’étais pas soucié de cet aspect-là de la question…

— Écoute. Mets-la de côté un certain temps. Tu sais comment marche la maison. Les affaires sont prospères et nous vendons de la bonne marchandise. Les seules nouveautés que nous ayons sorties depuis cinq ans sont celles dont nous avons acheté les brevets. Moi, je suis incapable de faire accepter une idée neuve par McBee. Mais toi, tu peux passer par-dessus Mac et porter ton idée au grand patron. Alors pour l’instant, à moins que tu ne veuilles en faire cadeau à la Compagnie pour le prix de ton salaire, garde cette idée pour toi.

Je suivis le conseil. Je poussai l’élaboration du projet tout en brûlant les dessins que je supposais utilisables. Je n’en avais pas besoin : une fois établis, ils me restaient en tête. Je n’avais pas l’impression de léser mon employeur : on ne m’avait pas engagé comme ingénieur. Je n’étais qu’un élément de publicité pour Galloway.

Le jour où cette valeur publicitaire serait épuisée, j’aurais droit à un mois de préavis, un discours de remerciement et on m’indiquerait la direction de la sortie.

Seulement, à ce moment-là, je serais redevenu un véritable ingénieur, capable de monter sa propre affaire. Si Chuck voulait tenter sa chance, je le prendrais avec moi.

Au lieu d’exploiter mon histoire auprès des quotidiens, Galloway joua la carte des grands magazines. Il voulait que l’affaire parût dans Life, essayant d’obtenir ce qui avait été fait des années auparavant pour le premier modèle du Robot Maison. Life ne fut pas intéressé. Néanmoins, Galloway parvint quand même, au cours du printemps, à placer mon histoire dans plusieurs magazines en l’accolant à une publicité spectaculaire.

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