Robert Heinlein - Une porte sur l'été

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Une porte sur l'été: краткое содержание, описание и аннотация

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Daniel B. Davis s’aperçoit que sa fiancée et son meilleur ami l’ont trahi et évincé de son usine de fabrication de robots. Il décide de fuir vers l’avenir, en compagnie de son chat, Petronius le Sage, même si cela doit l’obliger à quitter Ricky, une petite fille qu’il aime tendrement.
Daniel choisit la route du « long sommeil », c’est-à-dire celle de l’hibernation artificielle. Mais son chat disparaît et c’est seul qu’il affronte le bond dans le temps. Par quel miracle, trente ans plus tard, Rocky est-elle âgée de vingt ans à peine et Petronius le Sage, présent dans ce monde du futur ?

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Merveilleux !

J’ai, essayé d’étudier la théorie de ce phénomène, mais les maths supérieures commencent là où la trigonométrie finit, et ce n’est pas mon rayon. Un ingénieur est rarement un mathématicien-physicien et n’a pas à l’être ! Il doit simplement connaître les composantes d’un objet, de manière à pouvoir calculer ses possibilités pratiques. C’était cela mon domaine.

Quant au « petit » sujet d’étonnement dont j’ai parlé, il s’agissait des transformations de la mode féminine rendues possibles par les fermetures Éclair électrostatiques. Voir des surfaces de peau nue sur une plage n’a rien de surprenant. On s’y était accoutumé bien avant 1970. Pourtant, les choses bizarres que les femmes réalisaient grâce aux fermetures électrostatiques me laissèrent bouche bée.

Mon grand-père était né en 1890. Je crois que certaines visions de 1970 l’eussent affecté de la même façon.

Mais ce nouveau monde « surrythmé » me plaisait, et j’y aurais été heureux si je ne m’étais trouvé la plupart du temps dans une si totale solitude. Cela me désaxait. Il y avait des moments, généralement au milieu de la nuit, où j’aurais tout donné en échange d’un certain matou bagarreur, ou pour avoir l’occasion de mener Ricky au zoo un après-midi… ou pour retrouver l’esprit de camaraderie qui régnait entre Miles et moi à l’époque où n’existaient pour nous que travail et espoir.

* * *

L’an 2001 était encore tout jeune, et je n’avais pas rattrapé mes études d’ingénieur quand je fus pris d’une terrible envie de quitter mon travail pépère pour revenir à ma planche à dessin. Il y avait à présent tant et tant de choses possibles qui ne l’étaient pas encore en 1970. J’avais très envie d’en mettre au point quelques douzaines.

Ainsi, j’avais prévu l’existence possible de la secrétaire-robot. J’entends une machine prenant la dictée et vous remettant une lettre d’affaires impeccable (orthographe, ponctuation et formules exactes) sans aucune aide humaine. Mais, contrairement à mon attente, il n’existait rien dans ce domaine. Oh ! On avait bien inventé une machine dactylographiant des textes, mais cela ne valait que pour les langues phonétiques comme l’espéranto. C’était inutilisable pour les langues dans lesquelles on dit : « Le buveur d’eau du pot n’a que la peau sur les os…»

Les illogismes d’une langue ne disparaîtront pas pour faire plaisir à un inventeur. Le pâtre doit aller à la montagne si la montagne ne vient pas à lui.

Si un élève d’école secondaire peut apprendre l’orthographe et parvenir à ne plus faire de fautes, comment donner la même connaissance à une machine ? « Impossible » est la réponse habituelle, puisqu’il est convenu que pour parvenir à ce résultat le cerveau humain est nécessaire. Toutefois une invention est précisément quelque chose qui est resté jusque-là « impossible »… C’est pour ça qu’existent les brevets.

Mais il y avait les tubes mnémoniques et la miniaturisation mécanique (j’avais eu parfaitement raison quant à l’importance de l’or en tant que métal utilisable dans l’industrie). Avec ces deux trouvailles, il serait facile de loger 100 000 signes phonétiques sur un espace de 30 centimètres… la tonalité de chaque mot du dictionnaire, autrement dit. Non, il ne serait même pas nécessaire d’aller jusque-là. 10 000 seraient amplement suffisants. Dès lors, il n’était plus que de munir la machine d’un code pour l’orthographe, d’un second pour la ponctuation, et pour divers formats, ainsi que pour la recherche d’adresses dans un classeur, le nombre de copies, etc.

Tout cela était assez simple. Il suffisait d’assembler un certain nombre d’éléments en vente sur le marché et de les juxtaposer afin qu’ils forment un objet utilisable.

Mais on aurait du fil à retordre avec les homonymes, qui nécessitaient un code spécial.

En consultant un dictionnaire spécial d’homonymes, je me mis à piaffer d’impatience… Non seulement je perdais trente heures par semaine à un travail improductif, mais il était clair que je ne parviendrais jamais à faire un véritable travail d’ingénieur dans une bibliothèque publique. Il me fallait un atelier où je pourrais compulser catalogues et journaux professionnels, faire des essais avec des machines à calculer et ainsi de suite…

Je décidai qu’il me faudrait trouver un emploi semi-professionnel. Je n’étais pas assez stupide pour m’imaginer que j’étais d’ores et déjà un ingénieur contemporain qualifié. Il existait toute une série d’inventions dont j’avais rêvé et auxquelles d’autres avaient trouvé une solution plus pratique que celle entrevue par moi en mon temps, et cela depuis une bonne dizaine d’années…

Il me fallait faire un stage dans une officine d’ingénieurs et m’imbiber des principes neufs. J’avais l’espoir de parvenir à me caser comme dessinateur débutant.

Je savais que maintenant on se servait de machines à dessiner semi-automatiques ; j’en avais vu des photos sans avoir eu l’occasion d’en examiner une de près. Mais j’avais l’impression que je parviendrais à m’en servir en vingt minutes, car elles étaient remarquablement proches d’une idée que j’avais eue dans ce domaine. Cela y ressemblait autant qu’une page tapée à la machine ressemble à une page manuscrite. J’en avais tous les éléments dans la tête. On formait des courbes et des droites en manipulant des manettes.

Néanmoins, j’avais la certitude que, dans ce cas, on ne s’était pas servi de mon idée (comme j’avais par ailleurs la certitude d’avoir été bel et bien volé quant au Robot-à-tout-faire), car ma machine à dessin n’avait jamais été qu’un projet trottant dans ma cervelle. Un autre avait eu la même idée et l’avait réalisée selon les règles de l’application logique. Quand vient le temps des chemins de fer, ce sont des trains que l’on construit.

La firme Aladin, que je connaissais déjà, avait sorti une machine à dessiner réputée comme la plus perfectionnée. J’entamai mes économies, m’offris un costume convenable, une serviette d’occasion que je bourrai de papier journal et me présentai au magasin de ventes d’Aladin afin d’« acheter » un modèle. Je réclamai une démonstration.

Et voilà qu’en m’approchant d’un exemplaire de la machine à dessiner j’éprouvai une sensation bouleversante. Les psychologues appellent ça la « réminiscence ». J’avais la nette impression de connaître déjà ce qu’on me montrait… Cette machine avait été réalisée exactement de la manière que j’avais imaginée et que j’aurais réalisée si je n’avais pas été jadis kidnappé et plongé dans le Long Sommeil.

Ne me demandez pas le pourquoi de cette sensation. Un homme connaît son mode de pensée et son style de travail ; un critique d’art reconnaît la manière d’un Rubens ou d’un Rembrandt par le coup de pinceau, la lumière, la composition, le choix des couleurs et dix autres détails. Le travail de l’ingénieur n’est pas une science, c’est un art, et il a toujours le choix entre plusieurs solutions à un problème donné. Un ingénieur « signe » en opérant ce choix, aussi sûrement qu’un peintre signe son tableau.

La machine que j’avais sous les yeux avait le « ton » de ma technique personnelle au point de me causer un étrange trouble intérieur. Je me mis à me demander si la télépathie pouvait jouer de tels tours…

Je pris soigneusement le numéro du premier brevet de l’appareil, et ne fus même pas étonné de constater que la date du premier dépôt était 1970 ! Je résolus de découvrir le nom de celui qui l’avait déposé. Ce pouvait être un des professeurs qui m’avaient formé. Ou un ingénieur avec lequel j’avais travaillé à l’époque. L’inventeur était peut-être encore en vie. Dans ce cas, j’irais un jour faire la connaissance de cet homme dont le cerveau fonctionnait comme le mien.

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