Robert Heinlein - Une porte sur l'été

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Une porte sur l'été: краткое содержание, описание и аннотация

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Daniel B. Davis s’aperçoit que sa fiancée et son meilleur ami l’ont trahi et évincé de son usine de fabrication de robots. Il décide de fuir vers l’avenir, en compagnie de son chat, Petronius le Sage, même si cela doit l’obliger à quitter Ricky, une petite fille qu’il aime tendrement.
Daniel choisit la route du « long sommeil », c’est-à-dire celle de l’hibernation artificielle. Mais son chat disparaît et c’est seul qu’il affronte le bond dans le temps. Par quel miracle, trente ans plus tard, Rocky est-elle âgée de vingt ans à peine et Petronius le Sage, présent dans ce monde du futur ?

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Prenons, par exemple, un mot dont je me servis en toute innocence. Une femme qui se trouvait là en fut offensée, et seule ma récente sortie d’une cure de Sommeil, que je m’empressai de signaler, retint son mari de m’envoyer une paire de claques. Le mot était simplement : « lubie ».

D’autres mots n’étaient pas nécessairement tabous, mais avaient changé de signification. « Hôte », par exemple. Un hôte était, dans le temps, l’homme qui vous accueillait, prenait votre manteau et le déposait dans la chambre à coucher. Cela n’avait rien à voir avec les courbes de natalité…

Pourtant, je me débrouillais. L’emploi trouvé consistait à démolir des voitures neuves, en vue de leur réexpédition à Pittsburgh sous forme de ferraille. Des Cadillac, Chrysler, Eisenhower et autres Lincoln, toutes sortes de puissantes voitures à turbine, immenses, longues et neuves sans un kilomètre au compteur. On les amenait entre les mâchoires d’un appareil, puis… crac ! boum ! crac ! Les miettes d’acier recueillies servaient à alimenter les hauts fourneaux.

Cela me fit mal, au début, alors que je marchais interminablement pour me rendre à mon travail, sans même un moyen de locomotion pour m’y transporter. Quand j’eus l’idée de dire ce que j’en pensais… je faillis perdre ma place ! Mais le chef d’équipe se rappela que j’étais un Réveillé récent et que je ne pouvais pas tout comprendre.

— Simple question d’économie, mon vieux, me dit-il. Ces voitures sont des surplus que le gouvernement a acceptés comme garantie pour les emprunts, en vue de stabiliser les prix. A présent, elles ont deux ans, on ne les vendra jamais… donc, le gouvernement les fait réduire en poussière et les revend aux aciéries. On ne peut pas faire tourner un haut fourneau avec le seul minerai, il faut également de la ferraille. Vous devriez savoir ça même si vous sortez d’un Long Sommeil ! Avec la rareté de l’acier neuf, il y a de plus en plus de demandes pour la ferraille. Les aciéries ont besoin de ces voitures.

— Mais pourquoi les fabriquer, puisqu’on ne peut les vendre ? C’est de la pure perte.

— En apparence seulement. Vous voulez qu’on arrête le travail ? Qu’on débauche ? Vous voulez réduire notre standard de vie ?

— Pourquoi ne pas les écouler à l’étranger ? On devrait pouvoir en obtenir davantage qu’au taux local de la ferraille ?

— Quoi ! Et ruiner le marché des exportations ? Si l’on commençait à expédier des voitures sur les marchés, le monde entier se mettrait en rogne après nous. Le Japon, la France, l’Allemagne, la Grande Asie, tout le monde ! Qu’est-ce que vous proposez ? La guerre ? (Il soupira et enchaîna d’une voix paternelle :) Allez donc jusqu’à la bibliothèque publique, et prenez quelques livres. Vous n’avez pas le droit d’avoir la moindre opinion sur ces questions avant de savoir de quoi il retourne.

Je me tus donc. Je ne lui dis pas que je passais tout mon temps libre à la bibliothèque publique. J’avais évité de clamer que j’étais, ou avais été, ingénieur. Autant aller déclarer à une usine importante : « Messeigneurs, je suis alchimiste. Auriez-vous l’emploi d’un art comme le mien ? »

Je n’abordai le sujet qu’une seule fois, uniquement parce que j’avais remarqué que très peu des autos de surplus étaient en état de rouler. Les finitions étaient bâclées, et bien souvent manquaient des éléments essentiels, tels le conditionnement d’air et les cadrans du tableau de bord. Je m’aperçus un jour à la réaction même des mâchoires broyeuses que le moteur manquait à une voiture, et en fis la remarque. Le chef d’équipe se contenta de me dévisager.

— Grand Dieu du Ciel fils ! Vous ne voudriez pas qu’ils mettent leurs meilleures équipes à la fabrication des surplus, non ? Ces voitures ont des prêts anti-inflationnistes contre elles avant de sortir des ateliers d’assemblage.

Je me tus encore et demeurai muet par la suite. Mieux valait me concentrer sur les travaux d’ingénieur. L’économie était pour moi un domaine trop ésotérique !

J’avais beaucoup de temps pour réfléchir. Mon emploi n’était pas vraiment pour moi un « travail » en tant que tel. Tous les travaux étaient en fait accomplis par les multiples petits-enfants de mon Robot-à-tout-faire. Ils maniaient les mâchoires, mettaient les voitures en place, enlevaient la ferraille, tenaient les comptes et pesaient les lots. Mon boulot consistait à me tenir sur une petite plate-forme (debout : je n’avais pas le droit de m’asseoir) et à me suspendre à une manette permettant d’arrêter toute la manœuvre si quelque chose allait de travers. Rien n’allait jamais de travers. Néanmoins, j’appris rapidement que j’étais censé découvrir au moins une erreur à chaque changement d’équipes d’automates. Il fallait stopper tout le travail et envoyer chercher l’équipe de dépannage.

Cela me valait 21 dollars par jour, et me nourrissait. La priorité des priorités.

Après la sécurité sociale, la cotisation corporative, les impôts sur le revenu, pour la défense nationale, pour le plan de Santé et pour le bien-être général, il me restait environ 16 dollars.

Mr Doughty avait tort de dire qu’un dîner coûtait 10 dollars. On avait, pour le tiers de ce prix, un bon repas, d’un seul plat, si l’on ne tenait pas spécialement à l’authenticité de la viande, et je défiais n’importe qui de découvrir si un hamburger avait commencé son existence dans un réservoir ou au grand air.

Étant donné les histoires qui circulaient sur la viande de contrebande, susceptible de causer des empoisonnements par radiations, je me trouvais parfaitement heureux avec les ersatz.

La recherche d’un logis s’était révélée ardue. Depuis que Los Angeles avait échappé au plan de salubrité éclair concernant les taudis, un nombre ahurissant de réfugiés s’y étaient concentrés. Je suppose que je devais être du nombre, bien qu’à l’époque je ne me sois pas considéré comme en faisant partie. Apparemment, nul d’entre eux n’avait jamais fait demi-tour, même lorsqu’il lui restait ailleurs un chez-soi où il aurait pu retourner. La ville, si l’on peut employer ce mot pour Los Angeles, sur le point d’étouffer à l’époque de ma mise en Sommeil, était à présent aussi bourrée qu’un sac de dame. Ç’avait peut-être été une erreur d’en chasser le « smog » vers 1960, date jusqu’à laquelle un certain nombre de personnes quittaient chaque année la ville pour cause de sinusite.

Personne à présent, semblait-il, ne s’en allait… jamais.

Le jour où j’avais quitté le sanctuaire, j’avais plusieurs choses en tête. Notamment, dans l’ordre : 1) trouver un job, 2) trouver un logis, 3) me remettre dans le coup en tant qu’ingénieur, 4) retrouver Ricky, 5) redevenir ingénieur à mon compte si la chose était humainement possible, 6) retrouver Belle et Miles et leur régler leur compte – sans pour autant atterrir en prison, 7) faire des tas de choses, comme de rechercher le numéro du brevet original des actuels robots, pour vérifier s’ils étaient bien les descendants du mien, cela par simple curiosité, et aussi retracer l’histoire véridique de Robot Maison S.A.

J’avais établi ma liste selon la règle des priorités, ayant découvert, bien des années auparavant, lorsque j’avais failli échouer en première année à l’école d’ingénieurs, que si l’on n’agissait pas ainsi, on restait en carafe au lieu de foncer le moment venu. Il était toutefois évident que certains de ces projets s’accompliraient simultanément, la recherche de Ricky et celle de Belle et compagnie, par exemple, ceci n’entraînant pas pour autant l’arrêt de mes études d’ingénieur. L’essentiel d’abord. Le détail viendrait en son temps. La découverte d’un boulot devait obligatoirement venir en tout premier lieu, avant même celle d’un logis, puisque l’argent est la clef de tout…

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