Robert Heinlein - Une porte sur l'été

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Une porte sur l'été: краткое содержание, описание и аннотация

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Daniel B. Davis s’aperçoit que sa fiancée et son meilleur ami l’ont trahi et évincé de son usine de fabrication de robots. Il décide de fuir vers l’avenir, en compagnie de son chat, Petronius le Sage, même si cela doit l’obliger à quitter Ricky, une petite fille qu’il aime tendrement.
Daniel choisit la route du « long sommeil », c’est-à-dire celle de l’hibernation artificielle. Mais son chat disparaît et c’est seul qu’il affronte le bond dans le temps. Par quel miracle, trente ans plus tard, Rocky est-elle âgée de vingt ans à peine et Petronius le Sage, présent dans ce monde du futur ?

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Le sanctuaire de Sawtelle n’était pas équipé pour me permettre des études d’ingénieur. Il me fallut donc demander ma mise en liberté au Dr Albrecht. Il haussa les épaules, me traita d’idiot et consentit. Pourtant, je restai encore une nuit : j’étais épuisé rien que d’avoir vu défiler des mots imprimés.

Le lendemain matin, après le petit déjeuner, on m’apporta des vêtements modernes… que l’on dut m’aider à revêtir. Non qu’ils fussent particulièrement étranges par eux-mêmes (encore que je n’eusse jamais porté de pantalons cerise avec des boutons en forme de clochettes), mais je ne parvenais pas à m’en tirer avec les fermetures… Je suppose que mon grand-père aurait eu les mêmes difficultés avec les fermetures Éclair s’il ne les avait pas connues petit à petit. Celles-ci étaient des fermetures Éclair électrostatiques. Je pensai que j’allais devoir engager un gamin pour me conduire aux lavabos, avant d’être parvenu à comprendre que l’adhésion s’effectuait dans le sens de la longueur.

Je faillis ensuite perdre mes pantalons quand je voulus relâcher la ceinture. Personne ne se moqua de moi.

Le Dr Albrecht me demanda :

— Quelles sont vos intentions ?

— Moi ? Me procurer d’abord une carte de la ville. Ensuite chercher un logement, puis me mettre à lire exclusivement des textes professionnels, mettons pendant un an. Docteur, je suis un ingénieur hors circuit, mais je n’ai pas l’intention de le demeurer.

— Mmm. Eh bien, bonne chance. N’hésitez pas à m’appeler en cas de besoin.

Je lui tendis la main.

— Merci, docteur. Vous avez été très chic. Heu… Je ne devrais peut-être pas vous dire ceci sans avoir d’abord consulté mes assureurs pour savoir où en sont mes finances, mais je n’ai pas l’intention de ne vous laisser que de bonnes paroles pour tout souvenir. J’aimerais que mes remerciements soient un peu plus substantiel. Vous me comprenez ?

Il secoua la tête.

— La pensée me touche, mais tous mes honoraires sont prévus par mon contrat avec le sanctuaire.

— Pourtant…

— Non. Je ne puis rien accepter. Je vous en prie, n’en parlons plus.

Il me serra la main, et ajouta :

— Au revoir… Si au début vous trouvez la vie un peu fatigante, sachez que vous avez encore droit à quatre jours de récupération avec réadaptation, sans frais supplémentaires. C’est compris dans votre contrat. Usez-en à votre convenance. Vous êtes libre d’aller et venir comme vous voulez.

Je lui souris.

— Merci, docteur. Soyez tranquille, vous ne me reverrez qu’en visiteur de passage pour un salut amical.

Je descendis devant le bureau d’entrée, donnai mon nom au réceptionniste. Il me tendit une enveloppe qui contenait un message de Mrs Schultz (encore elle). Je ne l’avais toujours pas appelée, car j’ignorais qui elle était et la maison de repos ne permettait ni visites ni appels à un pensionnaire revivifié sans que ce dernier en eût exprimé le souhait. Je lançai un coup d’œil à l’enveloppe et l’enfouis dans mon blouson, songeant que j’avais peut-être commis une bourde en rendant mon Robot-à-tout-faire aussi propre à tous les usages. Les réceptionnistes étaient de jolies filles, dans le temps, et non des machines.

Le réceptionniste dit :

— Par ici, s’il vous plaît. Notre trésorier désire vous voir.

Moi aussi, je désirais le voir. J’allai donc « par ici ».

Je me demandais quelle somme j’avais bien pu gagner pendant mon Sommeil et me félicitais d’avoir misé comme je l’avais fait plutôt que sur des actions de père de famille. Sans doute les miennes avaient-elles dégringolé quelque peu pendant la panique de 87, mais elles devaient avoir regrimpé à présent. Au fait, je savais que deux d’entre elles, au moins, devaient avoir une grosse valeur. J’avais lu la colonne financière dans le Times. J’avais même gardé le journal sur moi, à toutes fins utiles.

Le trésorier était un être humain, malgré son air de trésorier. Il me serra vivement la main.

— Bonjour, Mr Davis. Je suis Mr Doughty. Asseyez-vous, je vous prie.

— Salut, Mr Doughty. Je n’ai probablement pas besoin de vous prendre beaucoup de temps. Dites moi simplement ceci : est-ce que ma compagnie d’assurances arrange ses paiements par votre entremise ? Ou dois-je me rendre à leurs bureaux ?

— Asseyez-vous, je vous en prie. J’ai différentes choses à vous expliquer.

Je m’assis donc. Son assistant (encore mon bon vieux robot) lui apporta un dossier.

— Voici vos contrats. Voulez-vous y jeter un coup d’œil ?

J’avais certainement envie de leur jeter un coup d’œil puisque j’étais sur des charbons ardents depuis mon réveil en me demandant si Belle n’était pas parvenue à me faire une entourloupette avec le chèque barré. Un chèque barré est plus difficile à manipuler qu’un chèque ordinaire au porteur, mais Belle était une maligne !

Je fus donc tranquillisé en constatant qu’elle n’avait rien changé à mes arrangements, sauf que le contrat pour Pete manquait ainsi que celui concernant mon stock d’actions de la société Robot Maison. Je supposai qu’elle avait dû les brûler afin d’éviter les questions indiscrètes. J’examinai avec soin les quelques douze endroits où elle avait remplacé Mutual Insurance Company par Masters Insurance Company of California.

Cette fille était une véritable artiste ! Je présume qu’un criminologiste professionnel armé d’un microscope, d’un stéréoscope et de tests chimiques aurait pu prouver que chacun de ces documents avait été trafiqué, mais moi, j’en étais incapable.

Mr Doughty s’éclaircit la gorge et je levai les yeux :

— Réglons-nous toute l’affaire sur place ?

— Oui.

— Dans ce cas, je ne prononcerai qu’un seul mot : combien ?

— Hum… Mr Davis, avant que nous abordions ce côté de la question, je voudrais attirer votre attention sur ce document-ci, ainsi que sur un fait. Ceci est le contrat entre ce sanctuaire et la Masters Insurance, pour votre hibernation, votre entretien et votre remise en vie normale. Veuillez remarquer que tout a été payé d’avance. C’est à notre avantage mutuel puisque votre sécurité était assurée pendant que vous étiez endormi. La totalité des fonds était déposée auprès d’une Division d’Instance Supérieure chargée d’affaires de cet ordre, qui nous en fait virement par tranches trimestrielles.

— O.K. Cela me paraît un bon arrangement.

— En effet. Cela protège celui qui ne peut rien, l’endormi. Il faut par ailleurs que vous compreniez bien que ce sanctuaire est une affaire totalement distincte de votre compagnie d’assurances. Le contrat passé pour votre entretien est un contrat sans rapport aucun avec ceux que vous avez passés concernant vos biens.

— Mr Doughty, voulez-vous me dire à quoi vous voulez en venir ?

— Possédez-vous d’autres biens que ceux que vous avez confiés à la Masters Insurance Co ?

— Aucun.

— Dans ce cas, je regrette de devoir vous annoncer que vous ne possédez plus rien.

Je me tins tranquille pendant que mon crâne tournait en rond avant de faire un atterrissage brutal.

— Comment ? Qu’est-ce que vous me racontez-là ? J’ai un tas d’actions qui se trouvent dans une position excellente. Je le sais très bien. C’est imprimé ici.

Je sortis le Times.

Il secoua la tête.

— Je regrette, Mr Davis, vous ne possédez plus d’actions. La Masters a fait faillite.

J’appréciai le siège qu’il m’avait offert. Je me sentais pris de faiblesse.

— Comment cela est-il arrivé ? La Panique de 87 ?

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